RUN [A.G]

CHAPITRE 3

« – Alors Grizi, tu partages ta chambre avec qui ? Demande Olivier Giroud.

– Gabrielle, une sprinteuse de haut niveau, elle est un peu impulsive mais gentille, il sourit.
– Elle est à ton goût ? Il le taquine.

– Je suis pas trop blonde mais elle est mignonne, rigole l'attaquant des bleus.

– Passe à l'attaque ! S'exclame Paul Pogba. »

Antoine éclate de rire, se remémorant le visage angélique de la jolie blonde. C'est vrai qu'elle est belle, pense-t-il. S'il n'était pas dans ce centre, il lui aurait proposé de sortir prendre un verre. Il n'a jamais été timide avec les filles, qu'elles soient à son goût ou non. Et ça, même si étant enfant, elles lui disaient toutes qu'il était trop petit pour elles.

« – J'ai apporté ma Playstation, une partie de FIFA ça te dit ? Demande Paul.

– Oh oui ! Je n'y ai pas joué depuis longtemps ! S'exclame-t-il. »

Le brun se met à rigoler et installe la console sur la télé qu'Antoine partage avec Gabrielle. Alors que le mach a commencé depuis vingt minutes, il entend une voix dans le couleur. Celle de sa colocataire, contrairement à d'habitude, sa voix est douce, comme si elle parlait à un enfant, surement son petit frère.

« – Bonjour, dit-elle en rentrant.
– Gabrielle je présume ? Demande Oliver. Olivier, enchanté !
– Antoine nous a parlé de toi ! Moi, c'est Paul, enchanté aussi !
– Tu as déjà parlé de moi ? Je savais que tu m'aimais bien ! Elle sourit.
– Il n'a pas précisé si j'avais dit du bien ou du mal, sourit le blond de manière énigmatique.

– FIFA ? Demande Gabrielle en rigolant pour changer de sujet. »

Antoine hoche la tête et lui propose de jouer mais la jeune femme refuse, prétextant avoir autre chose à faire. Elle ne connaît pas le caractère du jeune homme qui insiste pour jouer avec elle.

« – Je ne sais même pas jouer, elle souffle.
– Lui non plus, ça ne l'empêche de rigoler, s'exclame Paul. »

L'attaquant des bleus en pleine rééducation se retourne vers son coéquipier et lui lance un regard de tueur. Il n'en faut pas plus à Paul pour éclater de rire. Gabrielle sourit face à tant de joie. Elle ne connaît pas trop cette entraide que l'on a dans les sports collectifs. Son sport étant individuelle, a eu plus souvent à faire à des filles qui voulaient la voir couler que l'inverse.

« – Une partie alors, je joue contre qui ? Elle demande. »

Antoine lève la main comme un enfant et lui fait un grand sourire. Ce garçon a toujours un sourire aux lèvres, c'est fou ! Elle rigole et vient s'installer à côté de lui. Elle trépigne d'impatience. Il ne sait pas sur qui il est tombé.