CHAPITRE 31

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C'est le moment où jamais

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C'est le moment où jamais. Le match est dur, les bleus ont du mal à relever la tête et l'équipe adverse n'en mène pas large non plus. Mais voilà, Antoine doit tirer un penalty, il a quelques secondes pour peut-être donner la victoire à son pays, à son équipe, à Gaby. 

Il se place à quelques mètres des cages, le gardiens le fixe et cherche à savoir où il va frapper. La pression monte. Son cœur bat à tout rompre. Il sent chaque pulsation de l'organe dans tout son corps. Il sent son sang circuler à vive allure. Il sent l'air contre sa peau et la pluie qui lui martèle les joues. 

Il se frotte les yeux de manière à éliminer l'eau qui dégouline de ses cheveux. D'un simple coup d'œil, il repère Gabrielle avec le staff de l'équipe. Elle lui sourit, de ce sourire si innocent, si pur, si beau. Il veut réussir.

La jolie blonde le fixe, se forçant à sourire alors que son cœur est sur le point de lâcher tellement elle stresse. Elle voudrait se ronger les ongles, mais ça montrerait son stress et Antoine n'a pas besoin de ça. Il a besoin de savoir qu'elle le soutien, qu'elle croit en lui. Alors elle garde contenance, elle sourit, sans s'arrêter, elle sourit pour lui montrer qu'elle est là. 

Il s'éloigne un peu du ballon, jette un dernier regard au gardien qui lui fait un signe pour dire qu'il arrête tout. Il n'en faut pas plus pour motiver encore plus le jeune joueur. Il court alors vers le ballon et frappe. 

Le moment qui sépare la frappe et la destination finale du ballon semble être un éternité. Tout le monde retient son souffle. Lui le premier. Le gardien saute à droite, les bras bien tendus mais dans son regard, on sait qu'il a compris. Il a parfaitement conscience qu'il s'est trompé et que la France vient de marquer.

Il retombe lourdement au sol alors que les gradins s'enflamme. Gabrielle hurle de joie alors qu'Antoine embrasse son maillot. Ses coéquipiers courent vers lui pour le féliciter. La jeune femme, elle, sourit, fièrement cette fois. Cet homme qui risque de qualifier son pays en coupe du Monde pour le reste de la compétition, cet homme, c'est le sien. 

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« - Tu as été parfait ! S'exclame Gabrielle à califourchon sur Antoine.
- Merci ! Je n'aurais rien réussi sans toi ! 
- Ne dis pas n'importe quoi ! Tu te rends comptes que tu as permis à la France de se qualifier ! Max doit être ravi, elle rigole.
- Je mérite pas une petite récompense ? Il demande, joueur. »

Elle rigole et délicatement, elle s'approche de ses lèvres. Les pupilles du garçon s'agrandisse alors qu'il brûle de désir. Elle passe sa langue sa lèvre inférieure avant de la mordre faisant fondre un peu plus le jeune homme. 

« - Tu vas me faire attendre encore combien de temps ? Il soupire d'envie.
- Seriez-vous impatient monsieur Griezmann ? 
- Légèrement en effet. »

D'un petit coup de jambe, il la fait tomber totalement sur lui et attrape son visage de ses deux mains pour finalement déposer ses lèvres sur les siennes. Elles sont sucrés et les fraises qu'elle a mangées au repas ont laissé une léger goût. 

« - Je devrais y aller, en fait, je ne devrais même pas être là.
- C'est vrai, mais avoue que c'est confortable et plutôt agréable ? 
- Dire le contraire serait un mensonge. »

Néanmoins, elle se redresse et après un léger baiser, quitte la chambre du jeune homme le plus discrètement possible. Son cœur tambourine dans sa poitrine et ses joues sont rouges. L'effet d'Antoine sur elle ne cesse de l'étonner. Il la consume de l'intérieur et le plus incroyable, c'est qu'il ne sait pas à quel point son pouvoir sur elle est important, tout comme l'inverse est vrai.

RUN [A.G]Where stories live. Discover now