Chapitre 32.

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Point de vue de Lynda.

C'est avec une énorme frustration que je quitte le restaurant pour regagner la voiture de Kenneth afin qu'il me dépose à mon hôtel.

Son comportement m'a mit en rogne ! Il est si possessif et ça me gonfle ! Juste parce que je parle avec un garçon ? Il déraille la, si je parle avec DeSean, ce n'est uniquement que pour l'aider, il traverse une mauvaise passe de sa vie le pauvre et il n'a personne.

J'entre dans la voiture en claquant la porte, en bouclant ma ceinture, les bras croisés et le regard concentré devant moi.

Kenneth entra à son tour, il ne démarrait pas mais je sentais son regard très insistant sur moi.

« Genre tu fais la tête la, me taquine t-il en caressant ma joue.

– Fou moi la paix, retirais-je sa main, tu m'énerve.

– Nan sérieux, si tu me dis qui c'est, je serai tranquillement tranquille et ma conscience aussi le sera.

– Ok, soupire t-elle d'agacement, je parlais à un ami, fin, me reprenais-je, c'est pas un ami mais une connaissance on va dire. Il traverse une mauvaise passe, il n'a personne et on l'a dépouillé.

– Oh... »

Voilà, Kenneth se sent ultra bête maintenant ! À force de se la jouer protecteur et possessif !

« Tu te sens con avoue le, riais-je.

– Oui mais au moins, tu as arrêté de me faire la tête c'est déjà ça non ? »

Suite à ce qu'il venait de me dire, je l'ai toisé puis j'ai tshipé. Il tenait absolument à me prendre la main, sacré forceur puis au final, je lui ai prit la main moi aussi.

La rancœur ? Ça ne me connait pas du tout !

« Mmh, murmurais-je en esquissant un sourire.

– Tu me pardonnes ?

– Je ne suis pas rancunière moi.

– Ça veut dire oui, s'exclame t-il.

– Ah ton avis toi aussi, gloussais-je.

– Bon, vu que j'ai du temps libre jusqu'à vingt-deux heures, ça te dit qu'on aille dans ton hôtel ?

– Pourquoi pas ? »

Il démarra sa voiture puis il mit de la musique.

JEREMIAH.

Depuis le départ de Kayla je me sens tellement seul dans mon méga loft. Il y a même de la place pour un foyer !

Il ne se passe pas un jour, une heure, une minute ou bien une seconde pour que je ne pense pas à sa petite bouille de bébé.

Certes, ce n'est pas du tout ma fille biologique, mais j'ai changé ses couches, je l'ai nourrit alors je l'estime toujours comme ma fille.

On dit souvent que les hommes font du mal aux femmes cependant dans mon cas, c'est le contraire. Kimberly m'a arraché ma raison de vivre, ma vie, mon être entier.

La Sous-EstiméeDonde viven las historias. Descúbrelo ahora