Chapitre 34.

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Point de vue de Solange.

Abdoulaye était vraiment déterminé à ne pas me faire sortir. Tout ce que j'avais à lui dire a été révélé pour ma part mais qu'est ce qu'il cherche dès à présent ?

« J'attends des réponses de ta part, dit-il.

– Ce que je pense sur toi je te l'ai déjà dit hier.

– Non tu étais bourrée.

– Faux ! Je ne l'étais plus !!!

– Tu veux sortir ou pas ?

– Ben oui ! Il faut bien que je m'habille, roulais-je des yeux.

– Alors répond à mes questions, dit-il sèchement. »

Je ne comprends vraiment pas Abdoulaye, nous ne sommes plus des gamins pour bloquer des personnes afin de savoir ce que nous voulons les uns sur les autres.

« À toi l'honneur.

– Pourquoi lorsque tu nettoies mon bureau tu cherches toujours à m'éviter ?

– Pff, riais-je, c'est ça tes questions ? Ce ne sont même pas des questions. Laisse moi sortir j'ai une bouche à nourrir. »

Il c'est décalé et il m'a enfin laissé sortir. Alléluia !!!

Je ne veux absolument plus le croiser dans ce genre de situation hyper embarrassante alors, je remets vite mes vêtements de la veille, je prends toutes mes affaires et je sors de la chambre en mettant le GPS sur mon téléphone afin de chercher ma voiture qui est resté devant le bar d'hier soir.

(...)

Il était environ midi moins cinq lorsque je suis arrivée à la maison et en entrant chez moi, je vois un inconnu qui m'a l'air familier sur mon canapé devant la télévision. Cette personne m'observe longuement et me salue.

« Bonjour madame.

– Bonjour, dis-je avec suspicion, qui êtes-vous s'il vous plaît ? »

Cet inconnu allait me dire qui il était mais Lynda arriva dans le salon.

« Ah maman ! Tu es enfin rentrée ?

– Oui mais tu peux juste me dire qui est cet individu ?

– Pardon maman, c'est un de mes amis qui traverse une période difficile. Il sera ici pour quelques temps et il louera la chambre du deuxième couloir.

– Et toi tu prends des décisions sans me consulter d'abord ?

– Si maman, je voulais te le dire mais je n'arrivais pas à te joindre mais je suis tombée sur un de tes collègues. »

Je mets mes mains à couper que c'est Abdoulaye qui lui a répondu lorsque je dormais.

« Ah... Et toi ? Tu ne te présente pas ?

– Excusez-moi madame, fit-il, moi c'est DeSean Almeida enchanté, me serre t-il la pince.

– On ne c'est pas déjà vu quelque part, demandais-je en l'observant.

– Probablement, ou vous devez me confondre avec une autre personne.

– Sans doute, enfin bref, moi c'est Solange, ne m'appelle surtout pas "madame" ça me vieillit alors que j'ai juste trente trois ans, riais-je.

– Ouah, tu es vraiment jeune ! On dirait que vous êtes sœur !

– Pourtant c'est ma mère. »

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