Chapitre 40.

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Point de vue d'Abdoulaye.

Solange elle m'a prit pour un petit joueur moi. Vous avez vu ce qu'elle m'a fait ou pas ? Elle m'a donné de faux espoirs et si elle pense que je ne vais pas la lâcher, c'est qu'elle ne me connaît pas.

« Tu vas te venger de rien du tout, arrête !

– Continue on verra seulement.

– Si tu arrêtes de te moquer de moi je te lâche ok ?

– Ok ! J'arrête. »

Elle me libera de son emprise petit à petit. Lorsqu'elle m'a libéré, je l'ai tout de suite sauté dessus, elle lâcha un petit cri de stupeur et ne faisait que de rire. Je m'étais mît dans la même position qu'au départ, ce qui veut dire que j'étais sur elle.

« J'avais dit que je me vengerai.

– Oui, bon c'est pas que t'es gros mais tu peux te lever s'il te plait tu me fais mal ?

– Non, crachais-je.

– Pourquoi ?

– ...

– Bon, dit-elle après avoir fait une longue pause, je dois faire quoi pour que tu bouges ton corps ?

– Le bisou que tu m'as feinté.

– Haaaaaa, riait-elle, ça t'as piqué ? »

Oui ça m'a piqué ! Ça m'a bien atteint dans mon égo. Moi on ne me feinte pas comme ça ! Non je ne suis pas d'accord !

« Tu m'avais cherché aussi, poursuit-elle.

– Ouais, ouais ... Moi ça ne me dérange pas de rester comme ça tu sais...

– Ne commence pas, m'avertissait-elle avec une claque sur le torse. Je veux dormir moi !

– Ce n'est pas mon problème tu sais ce que t'as à faire.

– Roooooh ... »

Elle a prit ma tête entre ses mains et le drame ! Elle pense m'avoir fait un bisou, mais pour moi, lorsqu'on pose ses lèvres sur d'autres lèvres, ce n'est pas un bisou.

« C'est tout ?

– Bah tu m'as dit un bisou toi aussi !

– Moi je ne le voulais pas comme ça. »

Elle tourna sa tête sur le côté afin d'esquisser un petit rire. Je pense qu'elle m'a comprit.

« Ah, je vois. »

J'avais raison !

Solange me regardait dans les yeux, j'ai remarqué qu'elle aime beaucoup m'observé et ça depuis qu'on se connaît.

FLASHBACK
Dix-huit années auparavant.

En vérité, Solange je la voyais depuis longtemps, même avant qu'elle ne retrouve mon porte feuille.

Un jour d'hiver, j'étais posé en bas de son bâtiment parce que c'était là qu'arrivait la marchandise. J'étais avec d'autre mecs qui guettaient et d'un coup ...

« Psst ! Hey ! »

Je lève ma tête et je vois qu'une petite fille m'interpelle du haut de son immeuble. Et cette petite fille c'était Solange.

« Y a la police qui arrive.

– Comment tu le sais ?

– Je les vois eux et leurs voitures. Planquez vous ! »

La Sous-EstiméeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant