Jour 7 : Emmy

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La fraicheur du soir caressait mon visage. Les poils de mes bras nus étaient hérissés. J'avais froid mais c'était agréable. Je dépliai mes jambes engourdies. Le banc sur lequel je me trouvais, était isolé, caché dernière de gros buissons. C'était un endroit idéal pour faire des conneries, se retrouver ou pour réfléchir. Le ciel était dégagé et la lune complètement pleine. Les soirs suivant elle disparaitrait peu à peu pour devenir invisible avant de recommencer un nouveau cycle. Finalement c'était un peu comme la vie. Chaque jour, chaque semaine, chaque mois, chaque année, chaque vacance était un nouveau cycle. Les étoiles étaient presque invisibles malgré le peu de lumière environnante. Parfois je ressentais le besoin de m'isoler pour méditer. J'étais comme ça, je n'y pouvais rien. Toujours, les yeux levés vers la voute céleste, je sentis deux mains m'enlacer. Je ne sursautai pas. Je me retournai et découvris sans surprise, Matthieu. Il me sourit s'assit à côté de moi et passa un bras sur mes épaules. Je posais ma tête contre sur ses cuisses. Instinctivement, il caressa mes cheveux. Je fermai les yeux pour apprécier le moment. J'affectionnais ce genre de moments. Ils prouvaient que notre relation n'était pas basée uniquement sur un désir sexuel, qu'il y avait une réelle amitié. Mais ce moment fut de courte durée. Je sentais déjà une bosse grandir à travers son bermuda. Je lui lançais un regard agacé.

- Tu as vraiment le don de gâcher les bons moments ! Tu peux pas dire à ta bitte d'arrêter de s'exister dès qu'elle voit une jolie fille ?!

Matthieu passa une main dans ses cheveux, visiblement amusé :

- Ah mais ça ne se contrôle pas tu sais. Et puis elle ne s'existe que quand une fille est bonne. Tu devrais être flattée !

Je n'aimais pas vraiment que l'on me qualifie avec ce genre d'adjectifs. Mais bon, c'était Matthieu. Il n'allait pas changer de vocabulaire juste pour trois semaines. Je me relevai vivement et me dégageai de ses bras. Pour une fois qu'il y avait un peu de romantisme, il venait de le briser d'un coup de baguette. Enfin de... Bref. Il glissa vers moi, planta son regard dans le mien et me susurra, sur un ton enjôleur :

- Ça te dirait un bain de minuit ?

Je soupirai. On s'avait tous les deux comment se terminerai ce « bain ». Je fronçais les sourcils. En avais-je vraiment envie ? D'un côté, oui. C'était la sensation la plus exquise que la nature puisse offrir. De l'autre, je souhaitais mettre au clair notre relation ambigüe. Partagée, je pris le temps de peser le pour et le contre. La présence de Matthieu ou la solitude ? N'aimant pas vraiment me sentir seule –et beaucoup la présence de mon Matthieu- je fis un oui timide de la tête. Mon meilleur ami se leva avant de me tendre la main, le sourire jusqu'aux oreilles. Nous marchâmes vers la plage. Une fois au bord de l'eau et à l'abri des regards, il retira ses chaussures puis son T-shirt. Dieu qu'il était beau. Les rayons lunaires le mettaient parfaitement en valeur. Je me déchaussai à mon tour et fis glisser ma robe au-dessus de ma tête, me retrouvant en sous-vêtements. Le jeune homme se colla à moi impatient, et embrassa mon cou, mes épaules, le haut de ma poitrine, descendant avec lenteur, me laissant apprécier ses baisers. Il remonta à ma bouche et défit d'une main mon soutien-gorge. Je n'avais plus du tout froid. Ses mains baladeuses vinrent se glisser sous l'élastique de ma culotte. Sa barbe de deux jours chatouillait mes joues. Ses bouches blondes glissaient entre mes doigts. J'aimais cette sensation plus que tout. Il finit par m'enlever mon dernier vêtement, m'exposant ainsi à la brise marine. Il ôta d'un geste rapide son bas et se pressa contre moi. Il me couvrait de baisers, réexplorant mon corps. Je fondai. Il se décolla de moi pour passer un bras sous mes genoux et un autre derrière ma nuque et me souleva. Il marcha jusque dans les vagues avant de me déposer délicatement. Je frissonnai au contact de l'eau glacée contre ma peau nue. Il m'attira à lui et dessina le contour de ma mâchoire de ses lèvres. J'attrapai son menton et plaquai ma bouche contre la sienne. Une seconde plus tard, nos langues se rencontraient. Elles entamèrent une danse sensuelle. Sa main effleura mon point sud. Je frémis. Il me lança un regard horriblement sexy avant que ses doigts ne viennent caresser mon clitoris. Je gémis. Sa seconde main attrapa ma fesse avec douceur. Mais avant qu'il n'ait pu tenter quelque chose, je me détachai de lui. Il me lança un regard surpris. Je lui fis mon plus beau sourire et l'invitai à s'assoir dans les vagues. Il s'exécuta sans ronchonner. Immédiatement, je m'installai sur ses hanches. Je le poussai en arrière et il se retint avec les coudes. Je me penchai sur lui et embrassai son torse salé. Je descendis ensuite vers sa verge. Je l'entourai de mes doigts et les fis glisser de haut en bas, lentement d'abord puis accélérant la vitesse et l'intensité. Ses paupières étaient closes et sa bouche légèrement ouverte. Sa respiration était rauque. Il accompagnait mes mouvements de grognements satisfaits. Soudain il rouvrit les yeux, se redressa et me souleva. J'enroulai mes jambes autour de sa taille. Il me retourna, pour se placer au-dessus de moi. Il lécha ses doigts avant d'effleurer mes lèvres inférieures. Ils firent de petits mouvements circulaires pour finalement entrer en moi. Je soupirai de plaisir. Je me cabrai sous ses gestes délicats. Il posa sa bouche sur mes seins. Le désir me brulait le ventre. Il retira ses doigts et se décolla légèrement, laissant juste assez d'espace pour introduire son sexe en moi. Je gémis à nouveau. Il plaça ses mains de chaque côté de mon visage et commença ses va-et-vient. Il accéléra. Ses hanches cognant contre les miennes produisaient quelques vaguelettes qui s'écrasaient contre mes épaules. Il enfouit sa tête au creux mon cou et accéléra encore, cherchant une sensation toujours plus intense. Ses mains s'enfonçaient dans mes flans. Je m'accrochais à son dos musclé. Le feu de mon ventre me consumait de l'intérieur. Il agrippa mon sein et le pressa. Son regard était plongé dans le mien. Pas besoin de paroles ni de signes, ses yeux parlaient pour lui. Ils étaient emplis de passion, de désir et de tendresse. Et dans un énième aller-retour, je me sentis venir. J'enfonçais mes ongles dans ses épaules et me cambrai. L'orgasme inattendu m'arracha un gémissement de plaisir. Il haleta au creux de mon oreille et se laissa tomber à côté de moi, à bout de souffle. Je vins me blottir dans ses bras. Son corps brulant m'apaisait. Le sable humide épousait la forme de nos corps. Ses bras forts entouraient mes épaules, me plongeant dans un sentiment d'extrême bien être. Je luttais contre la fatigue qui envahissait peu à peu mon être. Si je m'endormais maintenant, je me réveillerai dans le lit de Matthieu demain matin. Je subirai les foudres de mes parents en rentrant à gîte. Mes paupières se fermèrent et je ne pus rien faire. Ma dernière pensée fut que le seul endroit où je voulais être était dans les bras de mon meilleur ami et tant pis pour mes parents.

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