Jour 18 : Anna (partie 2)

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- Putain j'ai tellement mal au crâne !

Emmy s'affala sur une chaise de la terrasse. Elle émit un râle grave.

- Emmy ! la réprimandai-je Il fallait pas boire autant !

- Oh là là ! On peut même plus se plaindre tranquille avec toi ! Fais gaffe à la crise de quarantaine !

Je lui jetai une serviette au visage mi- amusée mi- agacée. Je l'entendis grogner.

- J'en ai marre ! dit-elle d'une voix étouffée par le tissu. On part dans trois jours et demi et j'ai la flemme de faire quelque chose.

Elle se redressa soudain et repoussa la couverture.

- Tu veux pas venir dormir chez moi ce soir ? proposa-t-elle. On pourrait se raconter plein de trucs comme avant ! S'te plait dis oui, c'est nos dernières vacances ensembles !

Je souris devant ses cheveux en bataille et sa mine suppliante. Elle avait un don de persuasion impressionnant, il fallait le reconnaitre. Je soupirai.

- Bien sûr que je viens !

Elle poussa un cri de joie avant de se jeter dans mes bras. Elle m'enlaça avec force. Je m'en étonnai. Comment un si petit corps pouvait-il concentré une telle puissance ? En effet, le sommet de son front m'arrivait aux épaules.

- Je suis trooooooop contente, l'entendis-je murmurer.

Elle sautillait presque. Notre étreinte fut interrompue par la sonnerie de mon téléphone. Je courus le chercher sur la table de la cuisine. Je jetai un coup d'œil au numéro à l'écran. +33 1 40 46 27 36. Mon doigt se figea. Putain de merde. Mon corps se mit à trembler. Je pressai la touche pour décrocher et porta l'appareil à mon oreille. « Allô » dis-je hésitante.

- Mademoiselle Anna PEYROT ? demanda une voix au bout du fil.

- Oui c'est bien moi, confirmai-je, plus assurée.

- Mademoiselle PEYROT, je suis la secrétaire de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Mon cœur fit un bond dans ma poitrine.

- Nous n'avons pas reçu la confirmation que la lettre réponse est bien été réceptionnée, continua-t-elle. L'avez-vous envoyée ?

- Je... Non je suis en vacances.

- Ah. Très bien pouvez-vous vous en charger dès votre retour ?

- Oui bien sûr.

- Très bien, excusez-moi pour le dérangement. Bonne journée.

- Attendez !

Il y eu un silence et pendant un instant je cru qu'elle avait raccroché.

- Vous avez une question ?

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