Jour 18 : Anna (partie 1)

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Les rayons du soleil matinal vinrent caresser mon visage pâle

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Les rayons du soleil matinal vinrent caresser mon visage pâle. J'ouvris doucement les yeux, éblouis par la lumière d'été. J'avais encore oublié de tirer les rideaux avant de me coucher. Je sortis un bras mou de sous les draps et posai ma paume sur mon front. A peine réveillée, la migraine envahissait peu à peu mon corps faible. Je soupirai. Il fallait vraiment que j'arrête de boire autant, ça me faisait tourner la tête. Je fermai les paupières pour apaiser le combat infernal qui faisait rage dans mon crâne. 1, 2, 3, on souffle. 1, 2, 3, on inspire. Je tâtai ma table de nuit à la recherche de mon téléphone. Rien. Euh... comment ça rien ?! Putain j'espère que je ne l'avais pas oublié à la plage hier soir ! Je soufflai. La première question d'une longue série se posa : où est mon portable ? Je m'enfonçai dans les oreillers moelleux, essayant désespérément de me remémorer la fête. La dernière chose dont je me souvienne c'était Emmy avalant son septième verre de rhum en riant bêtement, Matthieu souriant aux conneries de sa meilleure amie et Camille tentant de me dissuader de me resservir une cinquième fois. Après ça, rien. Rien de rien. Jusqu'à quelle heure étions nous resté assis dans le sable ? Mes parents m'avaient-ils entendue rentrer ou les somnifères avaient-ils fait effet ? Combien de verres avais-je bu ? Avions-nous fait des choses stupides ? Etais-je si bourrée qu'on avait dû me ramener chez moi ? Je sursautai. Bien sûr qu'on m'avait raccompagné ! Sinon je me souviendrai de ma soirée ! J'inspirai longuement. Merde. Merde. Merde. Je me tournai légèrement vers la fenêtre et, avec une violence soudaine, abatis le plat de main à côté de moi. Le « clac » retenti dans la chambre. Un grognement mécontent suivit. Non non non. Ce n'était pas une hallucination. Je me retournai et palpais vivement la chose à l'origine du son. Mes doigts touchèrent un buste dessiné avant de remonter le long d'un cou large. Ils escaladèrent un menton anguleux puis une pommette saillante. Ils effleurèrent une paupière close, un sourcil épilé et enfin un nez droit. Je retins mon souffle et glissa mes doigts dans sa chevelure. Soyeuse. Epaisse. Lisse. Putain. Tout sauf ça.

- Ça va tu te fais plaisir ?

Je sursautai. Sa voix grave me fit frissonner. Il était toujours un peu enroué au réveil. Il se redressa pour planter son regard dans le mien. Je me cachais dans les oreillers, mal alaise. Il fronça les sourcils avant qu'un sourire s'étire sur son visage.

- Oh ça va, c'est pas comme si je ne t'avais jamais vu toute nue !

Je hoquetai. Je soulevai vivement la couverture et constatai avec effarement que je ne portais aucun vêtement. Je m'écartai de lui, manquant de tomber du lit. Je remontai les draps jusqu'au-dessous de mes yeux et lui lançai un regard sévère. Il s'assit en soupirant. Il repoussa la couverture et je le vis enfiler un caleçon avant de se lever. Il fit coulisser le panneau de la penderie et saisit une culotte noire en coton ainsi qu'un T-shirt ample. Il me les jeta. Je repoussai les couvertures et me pressai de les enfiler.

- Hé mais c'est à moi ça !

Je me retournai et vis qu'il brandissait un haut gris, taille M.

- Oui je te l'ai piqué l'année dernière, dis-je simplement.

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