Chapitre 13

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PDV Externe

Les cours défilent les uns après les autres, il ne se passe absolument rien d'intéressant. La fin des cours approche à grands pas, mais Lena et Zaine n'ont absolument pas envie de se séparer. Leurs amis les regardent à la fois moqueurs mais à la fois émus. Le temps passe. Il sonne, chacun retourne chez lui.

Aria allait partir lorsque quelque chose attire son attention, un simple écureuil, qui pourtant, la fait littéralement craquer. Elle s'en approche et l'observe, pendant que son gang rentre au QG. Elle finit par rentrer dans sa voiture où elle retient un cri de stupeur en voyant une lettre clouée au siège passager par un couteau. Elle prend délicatement la feuille, la déplie et la lit.

Elle pose aussitôt sa main sur sa bouche et écarquille les yeux.

PDV Hardin

Putain, ma côte droite me fait encore mal. Ce bâtard de Vladimir, je l'avoue l'avoir sous-estimé. Il sait vachement bien se battre. J'ai des bleus sur le torse et sur les bras, le reste du corps doit plus ou moins aller bien, sauf ma tête où j'ai une lèvre en sang et un œil au beurre-noir. Je lâche un petit gémissement en sentant de la glace se poser brusquement sur mon œil.
– Tu es sérieux ?, soupire Élise. Pourquoi t'es-tu battu Hardin ?
– Depuis quand te soucies-tu de ma santé ?, répliqué-je froidement.
– Parce que tu fais partie du gang et qu'on doit être solidaires maintenant, siffle-t-elle entre ses dents. Sinon crois-moi, j'en aurais rien à foutre de toi.
Je décide de ne pas trop l'énerver non plus, en tout cas pas plus qu'elle ne l'est déjà. Au bout de plusieurs minutes, elle enlève la glace et met de la crème sur mes bleus.
– La prochaine fois tu serais sympa de prendre moins de coups, ironise-t-elle.
– La prochaine fois tu pourrais bouger ton cul, répliqué-je, vexé.
Elle me lance un regard noir avant de s'arrêter dans ses occupations et de s'éloigner. Je l'avais certainement vexée. Je lève les yeux au ciel.
- Ok c'est bon je dis plus rien, désolé.
Elle affiche un sourire victorieux et revient pour me soigner.

PDV Victor

Je m'affale sur le lit d'Aria. Elle a la chambre la plus spacieuse et la plus meublée aussi.
Malia prend la télécommande et se place à mes côtés. Elle allume la tv et cherche quelque chose d'intéressant.
– Aria est ici ?, demande soudainement la voix de Vlad'.
– Non, répond Malia, laissant Lena s'assoir entre nous deux.
Il s'éloigne, l'air déçu. Je suis sûr qu'elle va bien, elle a dû avoir un contre-temps.

PDV Aria

Je relis encore le message.
– "L'heure de la vengeance approche."
Je ne sais pas de qui vient ce message, et j'ignore complètement ce que ça signifie. Il y a une photo avec. On voit Phil, bel et bien mort, la gorge transpercée et le torse en sang. On peut clairement voir combien et où il a reçu de balles. Ça m'écœure et je décide de rentrer.
Je reçois un message.

De Mr X à Moi :
Je te préviens : parfois, tu penses tout connaître sur ton ami, mais il y a toujours une partie qu'on ignore. Fais attention.

Il commence à m'énerver à faire son mystérieux ! C'est pas le moment bordel !

De Moi à Mr X :
Qui ? De quel ami parles-tu à la fin ?!

De Mr X à Moi :
Tu le sauras rapidement. N'oublie pas qu'il n'est jamais trop tard pour changer, aussi bien les choses que les personnes.

Mais qu'est-ce qu'il raconte à la fin ? J'ai peut-être affaire à un psychopathe ? Ou un stalker ?

PDV Vladimir

Ok elle arrive. J'en suis sûr. Il ne lui est rien arrivé. Elle va bien. Elle a dû s'arrêter quelque part. Elle a dû rencontrer un de ses potes. Elle a dû aller chez ce pote. Et ce pote la retient peut-être prisonnière et veut la violer ! Je me relève d'un coup mais deux bras m'empêchent fermement d'avancer.
– Grégory lâche-moi !, hurlé-je.
– Vladimir, aie un peu confiance en Aria ! Elle sait se débrouiller seule, elle n'a plus 6 ans !, me reproche Nathan.
– Lâche-moi, ordonné-je.
– Seulement si tu ne cours pas la chercher, siffle Brianna.
– LAISSEZ-MOI ELLE EST PEUT-ÊTRE DÉSESPÉRÉE, SUR LE POINT DE SE FAIRE VIOLER !, gueulé-je, hors de moi.
– ELLE VA TRÈS BIEN !, hurlent Nathan, Grégory, Brianna, Marley et Mia ensemble.
Je suis en pleine crise de panique et ces cons ne veulent pas me lâcher ! J'allais me battre quand la porte s'ouvre. Aria entre dans le salon et sursaute en nous voyant sur le point de nous battre.
– Où étais-tu ?, lui reproché-je.
– Je regardais un écureuil, répond-elle. Puis je suis entrée dans ma voiture et il y avait ceci.
Elle nous tend un papier. Ce que je vois m'horrifie. Marley pousse un cri.

Bad GangWhere stories live. Discover now