Recueil de fanfictions ( Junjou Romantica et Sekaiichi Hatsukoi )

Le chef amoureux et l'auteur désiré.

~Il se cogne et je pouffe de bon cœur.
Mais soudain...
Son regard brumeux de larmes se tourne vers moi.
Je perds mon sourire, tandis qu'un organe dans ma poitrine se met à battre la chamade.
Nous détournons la tête au même moment.
Une voix dans ma tête me crit de me retourner à nouveau.
Je l'écoute et, comme un pantin, je me retourne.
Il me regarde, son visage est rouge et ses yeux verts brillent d'une lueur indescriptible.
Mon cœur bat à m'en exploser les veines et les artères.
L'amour venait de toquer à ma porte et je lui ai ouvert tout bêtement...~

Arr...Je grognai en éteignant mon reveil à la sonnerie horrible. Je contemplai toujours le plafond pendant cinq minutes avant de me lever pour prendre un café noir.
Hier encore, j'ai réussi à lui voler un baiser. Une pression sur ses lèvres, il faut le dire, horriblement douces. Qui pourrait s'empêcher de les embrasser après en avoir goûter le goût?

Notre premier baiser a été dans la chambre de mon enfance raté. Il avait fermé ses lèvres inconsciemment, mais j'avais quand même pu conclure que la douceur de ses lèvres était presque comme un péché. Il m'a regardé quand je me suis arrêté, j'étais un peu sonné à cause de ce baiser. Ce n'était pas mon premier, mais c'était la première fois que j'embrassais quelqu'un et que je ressentais du plaisir à le faire. Je lui ai dis d'entrouvrir ses lèvres, mais je n'ai pas attendu et je l'ai embrassé alors qu'il parlait. Là, ça a était une explosion de mille plaisir. Une boule de chaleur se répandait dans mon estomac, mon cœur accéléra son rythme, mes yeux se fermaient et ma langue explorait avec joie toute sa bouche. Mes mains n'avaient pas pu s'empêcher d'aller à la rencontrer de l'être qui me faisait ressentir ces émotions. Sa peau était brûlante, ses tétons déjà durs, un début d'érection se faisait ressentir contre mon genoux ce qui me fit bander à mon tour. Je me suis arrêté, ou j'allais le baiser sur place. Je l'ai pris dans mes bras et ce fût si réconfortant que j'en avais oublié la merde qu'était ma vie. Je ne pensais plus à mes parents, à ce lycée, ou à cette maison...Non, ce moment n'était que pour nous. Juste lui, moi et nos cœurs à l'unisson.

Un boum me fit revenir à la réalité. Je devinai facilement, au grognement de plainte, que Ritsu venait de se réveiller d'une façon très brutale : en tombant de son lit. Je riai rien que de penser à la tête qu'il devait faire. Un Ritsu boudeur ? Ce Ritsu était adorable...
Je partid me préparer, je finis cinq petites minutes après.
Ritsu dût mettre les bouches doubles, puisqu'il sortit en même temps que moi. Il me vit et tenta de rentrer à nouveau chez lui en marmonant qu'il avait oublié quelque chose, mais je le retins et le tira dans l'ascenseur.

-Quand vas-tu arrêter de me fuir?

-Je ne te fuis pas !

-Menteur.

Il baissa la tête en rougissant, je soupirai. En un an, notre relation n'a pas évolué le moins du monde. Il se faisait désirer le petit éditeur. Je tournai mon regard vers lui, il l'a. Ce regard vide, perdu dans le vide. C'était comme s'il venait d'atterrir sur terre, et qu'il ignorait qu'est-ce qu'il faisait là ou ce qu'il devait y faire. Cette tête aux yeux tournés vers un point invisible, aux lèvres légèrement entrouvertes et aux rougissements qui s'infiltraient sous sa peau. Aaaah...Le revoilà, encore un Ritsu adorable. Il m'hypnotisait tellement que ma main bougea toute seule et vint caresser sa joue. Il sursauta et croisa mon regard. Il rougit un peu plus et ferma fortement les yeux quand je le plaquai à la paroi de l'ascenseur. Mes lèvres prirent les siennes. L'ascenseur arriva, hélas, au sous-sol à ce moment même.

Mais je ne le laisserai pas partir. Une femme était là quand les portes s'ouvrirent. Elle nous regardema étrangement.

-Désolé, prenez les escaliers. Cet ascenseur va monter au septième ciel.

J'appuyai sur un bouton. Les portes se fermèrent et je bloquai l'ascenseur.

-Ça ne va pas ?! Imagine ce qu'elle doit penser à présent !