J'ai pris l'avion

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Bonsoir bonsoir bonsoir!

Aujourd'hui, on va faire un truc VRAIMENT original.

On ne va pas faire de tag.

WOUAH.

Bref, aujourd'hui j'ai pris l'avion et j'ai juste envie de vous racontez mon vol.

C'EST PARTI.

Donc, aujourd'hui (troisième fois que je dis "aujourd'hui" en 44 mots.), je prends l'avion seule pour aller à Barcelone rejoindre une partie de ma famille.
J'avance dans le couloir, direction le siège 8A, qui est à la fenêtre. J'arrive, il y a un gars, un père de famille, assit sur le siège juste à côté. Donc je lui dis gentillement "excusez-moi" parce que bah, j'aimerais bien m'assoir.
Bref, il m'envoit un regard assassin genre "putain encore une fille avec des écouteurs et un sac Eastpak, j'en ai ras le cul".

Bref, je m'assois, et j'attends que les autres passagers prennent place.

Les deux places devant moi se remplissent.

Deux enfants.

*soupire*

Les deux places derrières moi se remplissent.

Deux gosses.

*soupir*

La place de l'autre côté du couloir,
Encore un gamin.

*part s'enterrer*

Il faut s'avoir que je n'aime pas vraiment les enfants.

Et on va dire que le gosse qui n'a pas arrêté de chialer et celui qui me donnait des coups de pied dans le dos ne m'ont pas vraiment aidé à les apprécier.

BREF, quelques heures après je sors enfin, et je rentre dans le bus qui t'emmène de l'avion jusqu'à l'aéroport.

Là, au milieu de tout le monde (dont 50% d'enfants), il y avait un couple, surement en voyage de noce, qui était en train de s'embrasser.

Non, attendez.

DE SE BOUFFER LA BOUCHE.

Sans aucune pudeur. Ils s'aspiraient les amygdales.

(Toute en délicatesse, Viviana).

RE-BREF.

Mais attendez, parce que c'est pas fini!

Avant de rentrer dans l'avion, il y a ce gars bizarre qui m'aborde avec un "toi aussi tu voyages seule?".

Non non, d'ailleurs je te présente ma famille, Patrick-Philipe, mon père, Augustine, ma mère, Faustine, ma petite sœur et Octave, mon frère. Si tu les vois pas c'est normal, il sont invisibles. Mais t'inquiètes poto, ils sont cools.

Bon, je lui ai pas dit ça hein (même si c'est le genre de réponse que je sors souvent. Mais il n'avait pas une tête à comprendre le sarcasme).
Donc il commence à me parler, je réponds par gentillesse, et ensuite on se sépare parce que nos sièges ne sont pas à côté (oh, mais quelle dommage dis-donc).

Ellipse de temps, on se retrouve dans le bus avec le couple mangeur de langues, et je fais comme si je ne l'avais pas vu pour ne pas devoir lui parler (je suis très sociable).

Mais le gars il me tapote l'épaule.

PUTAIN MAIS QUAND QUELQU'UN À SES ÉCOUTEURS C'EST QU'IL NE VEUT PAS PARLER.

(Les gens devraient vraiment apprendre ça).

Mais attendez, parce que c'est toujours pas fini, et c'est encore mieux là!

Donc le mec commence à me dire que c'est la première fois qu'il va à Barcelone, qu'il a peur de se perdre, et me demande mon facebook.

Je lui dis que je n'en ai pas.

Et donc c'est tout naturellement qu'il me demande mon numéro de téléphone, avec comme excuse (la meilleure excuse du monde, décernez-lui un prix): "si jamais je me perds je peux t'envoyer un message et tu peux peut-être m'aider".

POUHAHAHHAHA.

J'ai commencé à rire et je lui ai dit que ce n'était pas une bonne idée et que je ne préférais pas.

Et après les portes du bus se sont ouvertes et je me suis cassée.

DONC VOILÀ, c'était mon vol très intéressant,

Allez, la bise,

Viviana

Rantbook d'une chieuse qui aime le sarcasmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant