Chapitre 10: Contact

738 41 9
                                    

PDV Astrid :

J'étais là, devant ma hutte, un peu nerveuse. Dans quel état allai-je les retrouver? L'idée d'Ingrid pour oublier tous les soucis semblait au contraire, en créer davantage. J'entrai et vis Ingrid et Mérida rire à en ne plus pouvoir.

- Méri, c'est vrai ce que tu as dit? Demanda la brune, la larme à l'oeil.

- Si si je te jure! Répondit "Méri".

Elles étaient complètement saoules. Je n'avais encore jamais vu Ingrid dans cet état depuis les 5 ans où je la connaissais. Kognedur, elle, dormait déjà, je décidai donc de la prendre sur mon dos afin de la ramener dans sa hutte pour que son frère puisse la surveiller. En voyant son état, Krane eut une réaction assez particulière.

- Mais qu'est-ce que vous avez fait à ma soeur!? Demanda-t-il paniqué.

- Mais rien! Comment j'aurai pu deviner qu'elle ne tenait pas l'alcool? Répondis-je non sans cacher ma mauvaise humeur.

- Mais enfin! Kognedur est une fille très sensible !... Astrid tu me fais peur.

Il avait vu mes sourcils se froncer comme si j'allais frapper quelqu'un. Bien sur, ce​ n'était pas mon intention... enfin pas avec lui.

- Qu'est-ce qui s'est passé ? J'ai dit quelque chose de mal ? Rustik est passé par là ?

- Quoi ? Mais non enfin ! C'est juste qu'Ingrid et Mérida sont devenues super proches, elles ne m'ont même pas vu quand je suis rentrée. Elles commencent même à se donner des petits noms comme "Méri"! Beurk!

- Je savais pas que tu pouvais être jalouse à ce point de Mérida!

- Je ne suis pas jalouse de Mérida, rentre toi ça dans le crâne ! Dis-je en m'avançant vers lui d'un air menaçant.

- Ok, ok, j'ai compris !

Je lui tournai donc le dos pour aller retrouver les deux amies.

- Allez les filles, on va dor...

À ma grande surprise, elles dormaient déjà. Je soupirai et n'ayant pas le courage de les porter, je les laissais sur le sol en mettant une couverture sur elles pour ne pas qu'elles attrapent froid. Vraiment, ces deux-là étaient énervantes ! Je me mis dans mon lit et m'endormis difficilement.

PDV Harold :

Je me réveillai doucement. Je m'étais endormi sur mon bureau. Quel idiot. Je pensais que j'allai être malade mais une couverture posée sur mes épaules m'en empêchait. Je ne me souvenais pas avoir prévu cela. Sur le bout de tissu, je pus sentir une odeur plus que familière, un parfum enivrant qui faisait tourner ma pauvre tête. Astrid était venue. Pourquoi? Alors que je l'avais rejetée si brutalement. Je ne comprendrai jamais cette fille. Moi-même, si j'avais été à sa place, je crois que je ne me serais plus adressé la parole avant un moment, j'aurais tout fait pour m'éviter. Pourtant, elle était bien venue, cela ne faisait aucun doute. Son odeur, bien que légère, était partout. Elle me rendait heureux mais aussi triste. Triste d'avoir laissé s'échapper une fille aussi merveilleuse qu'Astrid. Mais si elle était venue, cela voulait dire qu'elle ne m'en voulait pas et ainsi, peut-être que je pourrais retenter ma chance à la fin de ce marché. Le marché. C'était d'ailleurs ce jour-même que nous allions commencer à présenter des prétendants à Mérida. Je me levai de mon siège tout en reposant délicatement la couverture dessus. Je jetai un bref coup d'œil vers mon livret de souvenirs avant de me diriger en courant vers ma porte. Le soleil n'était pas très haut dans le ciel, pourtant, quelques dragonniers m'attendaient déjà à la piste d'atterrissage afin de se rendre sur Berk. Il n'y avait que Rustik, Krochefer, Varek et Bouledogre. Ils me regardaient furieusement. Ne comprenant pas leur réaction, je m'avançai vers eux.

Quand l'Amour s'en mêleWhere stories live. Discover now