Chapitre 20: Plan

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PDV Harold :

Je venais d'entendre Astrid crier, mais je n'avais pas réussi à savoir pourquoi. Elle sortit et je la suivis.

- Attend Astrid !

Je réussis à attraper son épaule. Je la tournai vers moi en reposant mon autre main sur son épaule libre.

- Qu'est-ce qui s'est passé ?

Elle se tut pour lâcher un soupir lourd de colère et crier ce qu'elle avait sur le cœur.

- MERIDA EST PERSUADÉE D'ÊTRE TOUJOURS AMOUREUSE DE TOI, MAIS...

- Calme-toi d'abord, Astrid ! La coupai-je.

En temps normal, elle m'aurait écouté, mais, quand elle avait bu, ne serait-ce qu'une chope de trop, elle devenait complètement incontrôlable. Elle continua encore et encore à crier, me répétant ce qu'elle avait dit à mon amie d'enfance. Je pensais tout d'abord à de la jalousie, mais, au fur et à mesure de ses paroles, je découvris qu'elle s'inquiétait finalement pour Mérida, qu'elle avait appris à apprécier. Je souris, et, voyant cette expression sur mon visage, elle se calma.

- Pourquoi tu souris ? Me demanda-t-elle.

- Tu es vraiment incroyable ! Lui répondis-je ironiquement.

Ses joues rougirent. Elle détourna son regard et, sans que j'y sois préparé, elle plaqua ses lèvres contre les miennes et m'embrassa longuement. Je passai mes mains autour de sa taille tandis qu'elle enroula ses bras autour de mon cou, caressant doucement mes cheveux.

- Je voudrais rester comme ça pour toujours, me dit la belle fille dont les yeux brillaient comme des cristaux.

Je me détachai d'elle repensant aux quelques verres qu'elle avait bu.

- Avant ça, tu devrais peut-être aller te reposer. On est en pleine après-midi et tu es déjà à moitié ivre ! Rigolai-je.

Elle me lança un de ses regards noirs dont elle avait le secret.

- Mais Harold ! Ma meilleure amie va se marier ! Ce n'est pas le moment de ce soucier de ça ! Viens boire avec nous ! Aller !

Elle me tira par le bras. Bien que j'ai été réticent au début, ses beaux yeux suppliants réussirent à me convaincre. Nous retournions tous les deux aux deux tables séparant hommes et femmes pour qu'elles ne forment plus qu'une. Le différent entre Mérida et Astrid était résolu, elles arrivaient enfin à s'amuser ensemble.

PDV Mérida :

Je m'amusais beaucoup. Ingrid était heureuse... Astrid avait raison quant à ce qu'elle m'avait dit. Je savais qu'Harold ne m'aimait pas... Quelque chose me perturbait. La phrase d'Astrid ressemblait vaguement à celle d'Erik. Étais-je vraiment passée a coté d'une chose importante ? On m'avait dit que, quand on était amoureuse, notre cœur battait plus vite, on voulait toujours rester aux côtés de la personne qu'on aime...

- Princesse, tout va bien ? Me demanda Rustik, voyant mon air soucieux.

- Ç... Ça va... Lui répondis-je rougissante, pour ne pas l'inquiéter.

Je bus une gorgée de ma chope et regardai autour de moi. Je remarquai l'absence des jumeaux.

- Dis moi, Rustik, tu sais où sont Kogne et Krane ?

- Hmm... Fit-il passant son regard dans toute la pièce. Ah ! Têtes de mouton en vue !

Kogne avançait vers moi, vacillante, bière à la main. Je repensais à la dernière fois que nous avions bu ensemble... Cela ne s'était pas très bien passé... J'allai à sa rencontre pour l'aider à tenir debout. Nous nous dirigions vers une chaise quand, en trébuchant, elle renversa la moitié de sa boisson sur ma robe.

Quand l'Amour s'en mêleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant