Chapitre 11: Sélection

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PDV Harold:

Nous nous étions posés sur la place, où ma mère nous attendait, accompagnée de Gueulfor. A peine ai-je eu le temps de descendre de mon dragon que celle-ci s'était déjà avancée vers moi.

- Harold! Mérida! Dépêchez-vous, ils sont tous là!

- Qui ça ? Demandai-je.

- Les prétendants! J'ai rassemblé des hommes qui ont aux alentours de votre âge. Ils viennent de différentes îles de l'archipel.

C'était bien ce que je craignais plus que tout. Elle s'était encore mêlée de ce qui ne la regardait pas. A chaque fois qu'elle s'interposait dans ma vie ou celle des autres, même si elle ne voulait qu'aider, cela finissait toujours mal.

- Maman, le but de cet accord c'est que Mérida tombe amoureuse, pas qu'elle choisisse au hasard parmi une liste de noms!

- Mais ne t'en fais pas mon fils, j'ai tout prévu. Il y a environ cinquante hommes : elle pourrait déjà éliminer ceux ayant une apparence vraiment non-potable, ensuite elle pourrait passer une journée avec chacun des restants pour voir.

-... Tu sais, c'est pas si une mauvaise idée!

- Merci mon fils!

J'étais surpris : pour une fois dans sa vie, ma mère avait eu une bonne idée. Pourtant, Mérida, derrière moi, ne semblait pas vraiment convaincue, mais ça ne coûtait rien d'essayer. Cinquante, c'était quand même beaucoup. Je me demandais comment elle allait bien pouvoir faire pour décider... D'autant plus que l'amour n'est pas une chose que nous pouvons forcer... J'en savais quelque chose... Bref! Nous nous dirigions tous vers la grande salle pour aller à la rencontre de ces hommes.

PDV Mérida :

Cinquante hommes assez désespérés pour se présenter à ce stupide regroupement. En entrant dans la salle, Valka leur demanda de se mettre en ligne. Je passai et commençai ainsi à éliminer ceux qui ressemblaient à mes anciens prétendants: les prétentieux qui me faisaient les yeux doux, les maigrichons maladroits qui avaient toujours l'air perdus et les forts qui ne savaient à peine parler correctement. Déjà près d'un quart des hommes étaient dehors, soit douze d'entre eux. Il en restait désormais trente-huit. Je détestais juger les gens par leur apparence, alors je m'assis sur un banc de la salle et chacun des hommes passaient une sorte "d'entretien". Ils devaient passer maximum cinq minutes avec moi pour que je puisse avoir une idée de la personne qu'ils étaient. La plupart n'était que des hommes malhonnêtes qui ne pensaient qu'à leur propre personne en se mariant avec une princesse dans le but de récupérer un royaume. D'autres n'étaient que des hommes qui cherchaient l'amour désespérément, j'avais de la peine pour eux... Certains étaient aussi trop jeunes ou trop vieux. Puis un jeune homme très motivé s'installa devant moi.

- Bonjour ma chère princesse ! Je m'appelle Gustave. Vous êtes encore plus belle que ne le dit la rumeur. Permettez-moi d'être votre prince charmant ! Enchaîna-t-il avec un regard charmeur.

J'éclatai de rire. Il me rappelait étrangement quelqu'un. Et c'était quand je commençais à y penser que celui-ci arriva, furieux.

- Gustave, qu'est-ce que tu fiches ici ? Cria Rustik.

- Et bien vois-tu, je me présente en tant que prétendant de la princesse ! Dit-il plein de détermination.

- Mais enfin, qu'est-ce que tu racontes ? Quelqu'un comme toi ne pourra jamais plaire à la princesse !

Je ris à nouveau en entendant cette réflexion.

- Dit Rustik, c'est pas pour te vexer mais vous vous ressemblez beaucoup tous le deux!

Quand l'Amour s'en mêleWhere stories live. Discover now