Son appartement était petit mais confortable. Sans me faire visiter le salon, il me montra les toilettes, du côté droit de la baie vitrée. Ils sont tout simples. Un toilette, un lavabo et un espèce de porte magasine.
Il continue avec à côté des toilettes, sa chambre, dont la porte se trouve en face de la chambre dans laquelle j'ai dormis. Il ne me fais pas entrer, juste il me laisse vite fais voir. Elle est grise, simple. Avant que j'ai pu voir les autres meubles il referme la porte.
' Ma chambre, ta chambre. Ma vie privée commence au seuil de la porte.'
Il me dit cela d'un ton froid, me faisant comprendre qu'on doit rester chacun dans sa chambre, avant de reprendre son sourire et de continuer la visite.
La salle de bain, qui fait séparation entre les deux chambres, est petite, il y a une baignoire, un meuble et un lavabo. Puis il me montre ma chambre.
' Bien, maintenant je vais te montrer le chemin jusqu'à ton université. '
C'est alors à deux qu'on sort de l'appartement et qu'on se dirige vers l'arrêt de bus. Jusque là rien de bien changé, les arrêts les plus proches sont celui de l'autre côté du rond point vers le collège et l'autre en face de l'orphelinat.
Pour plus de simplicité, il me montre jusque l'arrêt. Il s'assit sur le banc en fer puis attend. Étonné, je m'assois à côté de lui et attend. C'est étonnant, je connais le chemin tout de même.
' On va au supermarché prendre un petit quelque chose à manger. '
Je comprends mieux maintenant. Je lui souris, mais son visage reste planté sur la route me laissant seule moi et mon sourire qui se transforme vite en sourire de gêne. Je regarde devant moi. Un blanc se forme entre nous. Je l'entends respirer fort de temps en temps, signe qu'il est enrhumé. Le froid était présent signe que l'hiver arrive. Le ciel se recouvre petit à petit et le soleil descend. Je me demande quelle heure il est.
Je regarde autour de moi, contemple le mur de l'orphelinat entièrement gris. Les voitures passent et repassent, se klaxonnent puis laissent enfin place au bus 35A. Nous rentrons dans le bus, vide, au place du fond. La distance qui séparent l'arrêt en l'orphelinat et le rue piétonnes ne dure que cinq minutes. C'est cinq minutes par ailleurs très longtemps dans un blanc continue a celui de l'arrêt.
Le "ding" qui signifie la demande de s'arrêter au chauffeur retentit et le bus s'arrête. Les portes s'ouvrent sous le bruit des portes qui se decompressent. Je descends derrière Jungkook. Côte à côte sur le trottoir, nous franchissons les cents mètres qui nous séparent du magasin. Le souffle chaud qui traverse mes lèvres se transforme en nuage blanc.
Juste avant de rentrer, Jungkook me rend un bout de papier contenant la liste des courses.
' Si on va chacun de notre côté, on ira plus vite. Ya mon numéro en bas au cas où tu te perds. N'hésite pas à me faire appeler à l'accueil. '
Il me fait un clin d'œil et disparaît dans les rayons.
