Prisonnière de ses bras: Un Italien Amoureux Tome 1

Prologue

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_ Daddy que se passe-t-il ? : dis-je en voyant deux agents de police tenir les mains de mon père derrière son dos.

Il ne répond pas et ferme les yeux en baissant la tête. Visiblement il ne s'attendait pas à ce que je rentre si tôt de mon cour de théâtre.

_Daddy : l'appelais-je
_Qu'y a-t-il ? : repris je

En constatant qu'aucun son ne réussit à passer le barrage de ses lèvres scellées, je m'approche timidement de ma mère qui, elle, pleure en essayant difficilement de ne pas s'effondrer sur le carrelage du salon.

_ Maman! : dis-je en m'approchant
_ Pourquoi pleures-tu ? : demandai-je frustrée

En voyant que personne ne répond et que les deux agents de police menottent mon père, je deviens complètement hystérique et je crie

_ Mais enfin qu'est-ce qu'il y a ?
Pourquoi personne ne dit rien?
Criais-je en pleurant

_ Où emmenez-vous mon père : demandai-je aux policiers

_ Écarte-toi petite : dit l'un

_ Mais non laissez mon père tranquille : dis-je en essayant de tirer mon père vers moi

_ Laisse nous faire notre travail petite. Ton père est accusé de détournement de fond, il a volé plus de 20 millions de dollars à la famille CAVALLARI c'est la raison pour laquelle nous l'emmenons, les CAVALLARI ont porté plainte : dit l'autre

Et là c'est l'effondrement totale. Non! Cela ne peut être vrai ! Mon père n'est pas un voleur, c'est un homme juste et droit il m'a toujours enseigné de bonnes valeurs alors c'est impossible ce qu'ils disent.

Pendant qu'ils emmènent mon père je pleure, je crie, je les supplie de ne pas l'emmener mais en vain.

_ Daddy dit que c'est pas vrai ! Dit que t'as pas fait ça s'il te plaît. Dit leur que t'es innocent : suppliai-je en sanglotant

_ Écoute moi darling : commence mon père
_Don't cry, ça va aller. Tout va bien se passer, prend soin de ta maman tout ira bien tu vas voir : dit-il pour me rassurer pendant que les policiers l'entraine vers la sortie.

Mes pleurs redoublent d'intensité et rejoignent ceux de ma mère. Elle tombe au sol et je m'effondre avec elle.

_Maman fais quelque chose. Ils ne doivent pas emmener daddy je t'en prie : implorais-je en secouant vivement son bras.

Alors qu'elle lève les yeux vers moi et tente de me dire quelque chose tout en prenant dans ses bras, elle fait une crise et l'air commence à lui manquer. Toutes ces émotions ont dû réveiller son asthme.
Pendant que je m'attelle à la calmer dans une tentative vaine, elle perd connaissance et je me retrouve à hurler et à appeler à l'aide.

_ Maman réveille toi s'il te plaît : criais-je complètement paniquée

_ Maman ! Maman !

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Comme presque toutes les nuits depuis bientôt 10 ans, Ambre se réveilla en sueur. Assise en tailleur sur son lit, les images de son rêve ou plutôt de son cauchemar troublaient une fois de plus son âme.
Avant de faire couler la première larme , elle se lèva promptement et se diriga vers la cuisine.
Un verre d'eau me fera du bien se dit-elle

_ Toi non plus tu n'as pas sommeil ? : lui demanda sa marraine, Élise, en observant Ambre entrer dans la cuisine

_ J'étais déjà couchée mais un cauchemar m'a réveillée :dit-elle en prenant un verre pour se servir

_ Celui que tu fais depuis des années ? : demanda sa marraine, soucieuse

_ Oui mais plus qu'un mauvais rêve c'est avant tout un souvenir et aussi vicieux que cela puisse paraître il m'aide à me rappeler la raison pour laquelle je suis revenue en Italie après toutes ces années passées en France.

_ Ma chérie ! : dit tristement Élise dans un soupir

_ Et toi pourquoi tu ne dors pas? : demanda Ambre en prenant une gorgée de son verre d'eau

_ Je m'inquiète pour toi mon ange. Tu ne devrais pas aller dans cette maison de démons. Ils pourraient aussi te faire du mal et je ne le supporterais pas.

_ Marraine il ne m'arrivera rien. Je te le promets fait moi confiance .

_ J'ai confiance en toi ma chérie mais pas en eux. Tu sais il y a peut-être un autre moyen pour...

_ Non marraine : coupa-t-elle
Il n'y a pas d'autre moyen et nous en avons déjà parlé ne commence pas s'il te plaît.

_ Je suis désolée, c'est juste que...que je m'inquiète pour toi, les CAVALLARI sont des sans coeur, se sont des personnes détestables prêtes à tout.

_ Je le sais marraine, moi aussi je suis prête à tout et si pour atteindre mon but je dois devenir aussi détestable et vicieuse qu'eux, et bien je le deviendrai. Rien ne m'empêchera de venger mon père et je jure de faire payer à cette famille l'injustice et l'humiliation qu'ils ont fait subir à mon père. Ma hantise est la vengeance et je suis plus que jamais opiniâtre à l'assouvir. : déclara-t-elle un éclat de rage dans les yeux

L'heure a sonnée se dit-elle les CAVALLARI payeront bientôt pour leur inhumanité.