Chapitre 18

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Deux mois entier passèrent et Ambre était plus heureuse que jamais. Depuis le retour de son père tout semblait rentrer dans l'ordre, certes ce n'était qu'une impression car rien ne serait plus comme avant et elle le savait, mais elle était convaincu que le pire était passé, du moins, elle l'espérait. Par ailleurs, elle avait désormais Adriano dans sa vie et il était comme une bouffé d'air frais pour elle. Ce qu'elle éprouvait à son égard dépassait l'entendement et au lieu d'être effrayée par un tel sentiment elle se sentait chanceuse de pouvoir l'aimer et d'être aimé à son tour.

Y avait-il quelque chose de plus beau ?

Non. Elle ne pensait pas.

C'était une unique, il n'y avait rien de comparable et c'était cela qui faisait d'elle une femme chanceuse.
Marchant dans le manoir, Ambre dirigeait ses pas dans le bureau d'Adriano où il l'attendait. Elle se souvenait encore de la première fois ou elle avait emprunter ce chemin et qu'elle s'était retrouvé à épier la conversation houleuse qu'entretenait Adriano avec sa mère. Souriant à ce souvenir, elle poussa la porte et entra sans frapper. Immédiatement, la haute et imposante carrure du bel italien entra dans son champ de vision. Assis derrière son bureau, vêtu d'une chemise blanche immaculée et d'un pantalon de costume bleu marine, il respirait l'élégance et la puissance. L'italien leva son regard et percuta celui de la  femme qui envahissait ses pensées. Une décharge électrique le parcouru comme à chaque fois qu'il se noyait dans ce regard ambré magnifique. Ne faisant attention à rien d'autre, il resta captif des yeux de la jeune femme. Mais poussé par un désir inexorable, il fit vagabonder son regard sur son corps alors qu'il s'approchait d'elle. Elle portait une robe noire coupé en fente sur une jambe, la dévoilant d'une façon outrageusement sexy. L'italien fit couler un regard aussi brûlant et dévastateur que la lave volcanique sur elle en imaginant déjà lui faire l'amour dans les secondes suivantes. Et bien évidemment, Ambre ne resta pas insensible face à une telle inspection.

Le pouvait-elle seulement ?

Il était clair que non, elle brulait littéralement de désir et lorsque le corps massif du bel italien se pressa contre le sien, elle senti chaque parcelle de sa peau s'enflammer au degré le plus haut. Alors qu'Adriano s'apprêtait à sceller leurs lèvres passionnément, un raclement de gorge retenti et c'est seulement à cet instant qu'Ambre se rendit compte qu'ils n'étaient pas seul.

Bon sang ! Il était sur le point de la prendre, là, maintenant alors qu'Alaric était dans la même pièce.

Ils ne l'avaient même pas remarqués. Mais trop obnubilé par la sensualité et le charisme de son italien, Ambre n'avait remarqué que lui. Et, lui, trop envoûté par les prunelles dorées de sa belle et captiver par sa simple présence, il avait totalement oublié qu'Alaric était encore là. Toujours les mains sur les hanches de la jeune femme, Adriano posa tout de même un baiser chaste sur ses lèvres et calla sa tête dans son coup puis prit une grande inspiration. Ambre en frissonna et ferma les yeux pour apprécier ces sensations que lui seul pouvait déclencher en elle. Alaric avait peut-être interrompu un moment qui s'annonçait intense et passionnel, mais il y avait toujours cette attraction spéciale qu'ils exerçaient l'un sur l'autre, impossible d'y échapper.
Adriano rouvrit les yeux en soufflant puis releva la tête et se retourna pour faire face à son ami. Comme possédé, il prit conscience qu'il aurait sûrement fait l'amour à sa belle s'il n'avait été pas là.

__ Enfin je rencontre, officiellement, la poupée russe : s'exclama Alaric en venant vers eux

Ambre haussa un sourcils interrogateur.

__ La poupée russe ? : fit-elle en tournant son visage vers celui d'Adriano

__ Ma poupée russe : rectifia-t-il  en embrassant le bout de son nez

Prisonnière de ses bras: Un Italien Amoureux Tome 1Where stories live. Discover now