Chapitre 23

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Réalisant le danger que courrait Ambre, Alaric ne prit même pas la peine de raccrocher qu'il se précipita vers elle. Mais, Alonzo non plus n'avait pas perdu de temps, le pistolet qu'il tenait contre la tempe de la jeune femme en témoignait. Il poussa Ambre sans ménagement à l'extérieur de la maison.

__ N'approche pas, s'écria Alonzo, n'approche pas sinon je tire, paniqua-t-il en regardant le visage menaçant d'Alaric qui continuait d'avancer

Ambre sentait son cœur battre de plus en plus vite. Les coups que donnait son bébé la faisait souffrir mais elle ne devait pas se laisser submerger par la peur. Elle ne pouvait pas.
Et c'est en regardant Alaric avancer vers elle avec calme et sans ciller ne serait-ce qu'une seconde qu'elle comprit que c'était à ce moment-là qu'elle devait lui faire confiance. Parce que son regard lui disait de rester calme, que tout ira bien...

__ N'approche pas, répéta Alonzo sentant des sueurs froides dans son dos

__ Je vais le dire, une fois, une seule fois, dit-il Alaric qui n'avait pas ouvert la bouche depuis le début de leur confrontation. Retire ce pistolet de sa tempe, pose le à terre et éloigne-toi, ordonna-t-il d'une voix si glaciale que même Ambre en frissonna

Alonzo dégluti difficilement, mais, pétrifié surplace, il n'osa  faire un seul mouvement. Alors sans comprendre comment ni pourquoi, Alaric sorti à son tour une arme à feu de sa veste et tira sur la jambe d'Alonzo, qui s'écroula relâchant par la même occasion son emprise sur ambre.
Elle se précipita dans les bras d'Alaric en pleurant de soulagement mais cela ne dura que quelques secondes avant que la douleur des contractions ne revienne. Ce n'est que lorsqu'elle ne pu retenir un cri que son ami se rendit compte de son mal.

__ Qu'est-ce qu'il y a, printsessa, demanda-t-il en cédant cette fois-ci à la panique, tu es blessée hasarda-t-il en l'inspectant sous toute les couture

__ Al... Alaric, murmura Ambre le souffle court les mains autour de son ventre

__ Parle-moi, printsessa, implora Alaric ne sachant quoi faire

__ Le bébé... Il arrive, réussi-t-elle à dire la respiration saccadée en se tordant de douleur

La panique du jeune homme s'accrût immédiatement. Perdue dans le flou, il fut incapable de d'agir.

__ Alaric, pleura Ambre essayant d'attirer son attention

Mais ce n'est que lorsque la poche d'eau se vida qu'il revint à lui. Il passait l'une de ses mains sous les jambes de la jeune femme et l'autre dans son dos puis il la porta en direction de la voiture. Pendant tout ce temps ils ne remarquèrent pas qu'Alonzo avait réussi à se remettre debout et qu'il avait toujours une arme en sa possession. La pointant sur Alaric qui portait Ambre dans ses bras, il se déplaça difficilement jusqu'à eux pour les toucher à bout portant. Alerté par les mouvements d'Alonzo, Alaric se retourna. Mais avec son précieux fardeau dans les bras, il ne pu récupérer son arme. Ambre voyait tous ses espoir s'envoler, elle senti Alaric la serrer plus fermement dans ses bras et elle ferma les yeux s'attendant à l'impact de la balle alors que la douleur ne faiblissait pas. Soudain le son sourd d'un  coup de feu retenti, mais, contre toute attente, ni Ambre ni Alaric ne furent touchés. En effet, Adriano qui était venu par derrière, avait réussi à éviter le drame en se ruant sur Alonzo qui sur le coup de la surprise avait tiré en l'air. Cloué au sol et dépourvu de son arme, il ne pu que subir  les coups que son neveu, avec hargne, lui assénait. Dans un état second, Adriano s'acharna sur l'assassin de son père avec une rage qu'il ne pu extérioriser uniquement de cette manière. Sachant qu'il n'avait plus aucune chance de s'en sortir, Alonzo cessa de se débattre et espéra même mourir. Les policiers qui étaient maintenant présent de part et d'autre était le signe qu'un long séjour en prison l'attendait. Et il préférait mourir sous les coups de son neveu plutôt que finir ses jours en prison. Or, Adriano n'était pas un meurtrier et conscient qu'il ne devait pas aller au bout de cette rage, pour sa femme et son fils qui avait besoin de lui, il se leva et se précipita vers Ambre laissant Raphaël et ses officiers s'occuper de son oncle. David qui était directement venu auprès de sa fille essayait tant bien que mal avec l'aide d'Alaric de calmer Ambre.

__ Il faut aller à l'hôpital, s'écria David lorsque son gendre vint à eux, le bébé arrive, reprit-il

__ Adriano, souffla Ambre pendant que celui-ci ne perdit pas de temps pour la prendre dans ses bras.

__ Je suis là, cara, je suis là, dit-il en l'installant dans la voiture.

Le chemin jusqu'à l'hôpital se fit le plus rapidement possible et Adriano ne lâcha pas sa bien aimé. Il l'embrassa et essaya de la détourner de la douleur tout le long du trajet.

Arrivé à l'hôpital, Ambre fut prit en charge par  les sages femmes qui commencèrent à préparer la salle d'accouchement. Adriano, présent auprès de sa bien aimé garda précieusement sa main  dans la sienne et lui donna un baiser qui lui transmis la force nécessaire pour mettre au monde leur enfant.
Au bout de plusieurs minutes de dure labeur, les pleurs d'un nouveau né envahir la salle d'accouchement. Posé sur la poitrine de sa mère, une sage femme le nettoyait tandis-qu'une autre s'occupait de la jeune maman.

__ C'est un magnifique petit garçon, s'exclama celle qui le nettoyait.

Des larmes de bonheur trouvèrent leur chemin sur les joues de la jeune maman. Elle embrassa le front de son fils avec tellement d'amour  que tous en furent touchés.

__ Mon bébé, murmura-t-elle les yeux brillant de bonheur sans cesser d'embrasser son fils

__ Il est parfait, Amore, parfait, chuchota-t-il en embrassant à son tour le front de son fils

L'émotion était si forte qu'il ne pu retenir une larme de couler.

__ Je t'aime, lui dit-elle en essuyant cette larme d'une douce

__ Plus que tu ne peux l'imaginer, répondit-il avant de l'embrasser avec une tendresse infinie.

Quelques heures plus tard, toutes les personnes qui étaient cher à leur cœur étaient réunis pour voir le nouveau né. Rosella, David, Élise et Alaric étaient impatient de le rencontrer. Ils admirèrent le petit garçon qui dormait paisiblement dans les bras de son père.

__ Alors, comment va s'appeler cette merveille, demanda Alaric en arrachant les mots de la bouche de tous ce qui était présent.

Regardant sa future belle mère et son père si émus, Ambre su qu'elle avait prit la bonne décision. D'un hochement de tête elle donna son accord à Adriano.

__ Nous vous présentons, notre fils, Alessandro David Cavallari


OPINIÂTRETÉ et HANTISE

                DVcara ★

Prisonnière de ses bras: Un Italien Amoureux Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant