Prisonnière de ses bras: Un Italien Amoureux Tome 1

Chapitre 03

Sans perdre plus de temps Ambre et Nina retrouvèrent le chemin de la cuisine. Elles constatèrent que léonard n'y était plus. Seule María s'activait toujours.

__ Vous avez fait vite dites donc : remarqua María en se tournant brièvement vers elles sont interrompre ses gestes.

__ Mais c'est qu'il le fallait Mar : répondit Nina

Ambre quant à elle ne répondit rien. Elle n'était là que pour un but précis, pas pour faire la causette. En effet elle devait s'assurer de la bonne organisation de cette réception. Gastronomiquement parlant du moins!
Ambre adorait l'art culinaire, d'ailleurs si elle n'avait pas déjà un emploi en vue, elle travaillerait certainement dans la restauration. C'était une passion qu'elle partageait avec sa mère avant le drame qui a détruit leur vie. Encore une fois les pensées d'Ambre la ramenait encore et toujours à cet événement maussade. Sans l'ombre d'un sourire ni une once de convivialité dans son attitude, elle se mit au travail. Elle le faisait avec rapidité et efficacité. Tout ce qu'elle avait à faire c'était cuisiner et lorsque tous seront occupé à la cérémonie elle s'éclipsera dans le manoir pour trouver des indices qui pourront l'aider à sauver son père.
María remarqua bien vite l'expression qu'arborait Ambre. Son regard pourtant vide débordait et brillait d'une lueur de détermination. Au delà de la neutralité de son visage María pourrait mettre sa main au feu que cette jeune femme cachait des choses. Des choses très pénibles en déduisait-elle. Grâce à ses années d'expériences, elle savait que pour devenir et rester toujours aussi impassible il fallait vraiment avoir vécu quelque chose de fort. Cependant María ne dit rien. Elle l'observa simplement faire son travail d'une  manière strict et professionnel.

Quelques heures plus tard tout semblait prêt. Les premiers invités commencèrent déjà à arriver. Ambre devait rencontrer Rosella Cavallarie avant de quitter les lieux. Mais celle-ci n'était visiblement pas prête à montrer le bout de son nez ce qui n'était pas pour déplaire Ambre qui gagnait en temps.

    Explorer le manoir à sa guise.

Voilà ce qu'elle pensait du temps qui lui était accordée.

Les sens aiguisés, elle monta précautionneusement les marches qu'elle avait empruntée quelques heures plus tôt.                
Lorsqu'elle était monté à cet étage avec Nina, ambre avait remarqué qu'il y avait beaucoup de pièces. Le long couloir attisa sa curiosité. C'est donc sans hésitation qu'elle s'y aventura. Elle marcha le long du couloir, scrutant attentivement tout ce qui l'entourait, pas à pas, seconde après seconde. Le silence s'accordant inévitablement à l'obscurité et devant cette porte qui curieusement l'intriguait, elle s'arrêta. La main sur la poignée, elle essaya d'ouvrir la porte mais il ne lui fallu pas plus d'une minute pour comprendre que la porte était verrouillée. Déçue mais pas découragée, elle continua sur sa lancée. Elle ouvrit une autre porte sur sa gauche et cette fois celle-ci ne résista pas. En entrant, la pièce était plongé dans l'obscurité la plus totale. Ambre tata le mur et réussit bien vite à trouvé un interrupteur. Maintenant capable d'user de sa vue, Ambre ne pu retenir un soupir de frustration mêlé à de l'agacement lorsqu'elle s'aperçut que la pièce était complètement vide. Sans perdre plus de temps elle tourna les talons et continua son exploration. Mais évidemment c'était sans compter sur cette charmante Nina qui exaspérait prodigieusement la jeune femme.

__ Ambre ? : l'appela-t-elle
Que fais-tu ici ? Cela fait plus d'une demi heure que je te cherche partout ! : enchaîna Nina

__ Et que me veux-tu Nina ?
N'as-tu donc rien d'autre à faire que me poursuivre comme un petit chien ? : demanda ambre en toisant la concerné

Nina se figea en entendant cette remarque sortit avec un ton tellement glaciale, qu'elle ne sut quoi dire sur le moment.

__ Je... C'est juste que Mr. Adriano est là .... Et .. Et je pensais que tu... : bégaya-t-elle avant d'être interrompue par Ambre

__ Écoute bien Nina. Je ne suis pas ton amie et je ne désire l'être pour rien au monde. Alors tache de rester à ta place.

__ Mais.. Mais... Je

__ Tu rien du tout !
J'espère que je suis assez claire pour toi. Je déteste me répéter Nina!

Sans attendre de réponse, ambre s'en alla, satisfaite de se débarrasser de cette emmerdeuse.

La pauvre Nina était restée dans le couloir, pétrifiée par les propos froid de la nouvelle arrivante.
Elle savait que parfois elle pouvait être légèrement envahissante, mais de là à être traité avec autant de mépris !
C'était... blessant.
Car oui elle avait vu du mépris dans les yeux d'Ambre. Et cela, lui avait fait du mal. Énormément.

La jeune femme quant à elle ne tint pas compte des états d'âme de Nina. De toute façon cela lui importait peu. Elle avait dit ce qui devrait être dit et ne noyait pas pourquoi elle devait s'inquiéter du reste. C'était ainsi et pas autrement.