Prisonnière de ses bras: Un Italien Amoureux Tome 1

Chapitre 14

Un vent léger effleurant son visage, Ambre ferma les yeux et apprécia ce petit moment de d'accalmie. Lorsqu'elle rendait visite à son père, elle se sentait comme revivre. Son visage si familier et si beau était inscrit en elle comme un souvenir irremplaçable. Certes le temps marquait son visage et l'environnement carcéral n'était pas non plus bénéfique pour lui cependant il restait son unique trésor. Ce qu'elle avait de plus précieux en ce monde. Et cette vérité restera pour toujours infaillible.
Un sourire se dessina sur ses lèvres et elle fini par ouvrir les yeux. Mais son sourire s'envola quand le bel italien lui apparu comme une vision d'horreur. Elle cru rêver pourtant il était bien là.
Adriano se tenait debout en face d'elle. Ses larges épaules étaient mit en valeur dans un costume sombre qui laissait deviner sa puissante musculature. Ses jambes longues et musclées étaient ancrées au sol et Ambre dû révéler la tête pour pouvoir voir son visage. Si elle s'était perdue un instant en contemplant l'Apollon qui lui faisait face, elle était vite revenue à elle lorsque c'est yeux électrisant l'avait rappeler qu'il n'était pas là par hasard. L'expression de son visage ne laissait aucun doute sur son état d'esprit. Ambre savait que le moment était venu alors elle n'eût rien besoin de dire quand Adriano lui ouvrit la portière de la voiture, pris les clés que Alaric lui tendait et démarra après l'avoir remercier d'un signe de tête. Ce lien qu'il y avait entre eux avait toujours été spécial. Ils n'avaient pas besoin de parler pour se comprendre. En effet, tout comme Ambre avait compris qu'elle devait suivre Adriano sans protester car il était temps de faire éclater la vérité, Alaric avait compris que son ami devait être seul avec la jeune femme pour déterrer les secrets enfouis, sûrement, depuis trop longtemps.
Adriano conduit un long moment, le trajet dura tellement longtemps qu'Ambre fini par dormir. À leur arrivée et ne voulant pas réveiller sa belle endormie, il ouvrit discrètement la portière et prit la jeune femme délicatement dans ses bras. Il la porta jusque dans la maison mais elle se réveilla au bout de quelques pas.

__ Tu es réveillé : sourit Adriano

__ Où sommes nous ? : demanda-t-elle en appréciant la fermeté de ses bras autour d'elle

__ Chez moi

__ Mais nous ne sommes pas au manoir : remarqua-t-elle en regardant autour d'elle

__ Le manoir est à ma mère. Par contre ici c'est chez moi. J'ai acheté cette maison à cause de la proximité avec la plage. C'est apaisant : expliqua-t-il avant de la poser sur le canapé

À genoux face à elle, il la fixa un long moment, avec admiration.
Il lui caressa la joue tendrement avant de l'embrasser avec une telle douceur qu'Ambre en fut toute retournée. Il colla son front au sien avant de murmurer :

__ Parle moi cara. Dis moi ce que tu me caches j'ai besoin de savoir

Ambre s'écarta péniblement de lui et prit une grande bouffé d'aire tandis qu'il prit place sur le fauteuil en face d'elle. Il plongea ses yeux dans les siens et elle prit la parole.

__ Je ne m'appelle pas réellement Ambre Pavlovsky. Ambre est en fait mon deuxième prénom et Pavlovsky c'était le nom de jeune fille de ma mère. Elle était franco-russe. Mon vrai nom est Rosanna Ambre Matthews. Fille de Katarina et David Matthews : déclara-t-elle

Le cœur d'Adriano rata un battement. Ce n'était pas possible ! Avait-il bien entendu ? Sans aucun doute. Ses yeux  s'écarquillèrent d'effroi. Et c'est à cet instant qu'Ambre su qu'il avait compris. Dès qu'elle eu prononcé cette simple phrase, Adriano avait deviné.

__ Tu es la fille du comptable qui a été accusé du vol d'Alonzo ?: demanda-t-il incrédule

__ Oui, celle là même : dit-elle la voix sombre