Prisonnière de ses bras: Un Italien Amoureux Tome 1

Chapitre 11

Même des heures plus tard, Ambre se sentait encore déboussolée en repensant à ce baiser fougueux qu'elle avait échangée avec Adriano.
De nature flegmatique, la jeune femme ne s'intéressait pas à la gent masculine. À vrai dire, elle les faisait plutôt fuir. Non pas qu'elle ne fut pas agréable à regarder. C'était plutôt le contraire car Ambre était une magnifique jeune femme. Elle possédait des courbes féminines et très prononcées qui captivaient plus d'un. Toutefois Ambre s'était fixée des objectifs à atteindre. Depuis ce jour où elle avait vu son père être arrêté pour un crime qu'il n'avait pas commis, elle s'était jurée d'être la meilleure afin de lui rendre sa liberté. Et elle l'avait toujours été. Du lycée à l'Université ses résultats dépassaient largement ceux des autres. Et bien évidemment les hommes avaient du mal avec les femmes qui les surpassaient alors dans leur orgueil de mal dominant ils ne s'intéressaient qu'à celles qui étaient égale ou inférieur à leurs niveaux. Ceux qui n'avaient pas la même vision des choses tentaient leur chance ou du moins ils essayaient, mais Ambre ne se laissait approcher de personne. Il ne fallait pas s'y laisser tromper, elle n'était ni présomptueuse ni imbue de sa personne mais cela ne faisait pas partie de ses priorités. Alors lorsqu'un homme comme Adriano la bouleversait tout en l'enflammant d'un seul regard, elle perdait le contrôle de tout, même de ses pensés. Et c'était ça qui l'effrayait.

Elle avait l'impression que son avis ne comptait absolument pas. Dès qu'il posait son regard si indescriptible sur elle, Ambre savait qu'il était maître de son corps tout entier. Et la jeune femme redoutait fortement qu'il  devienne aussi celui de son cœur.
En effet, comment rester sereine lorsqu'un homme vous possède d'un unique regard ?

Parce que oui. C'était le cas.
Adriano ne lui laissait pas le choix. Il voulait la posséder et il n'avait pas besoin de son accord pour y arriver.
C'était ainsi et pas autrement. C'était à elle de s'accorder à cette réalité, à personne d'autre.
Lui, il savait. Il en était convaincu. C'était plus qu'une évidence. Elle, par contre, ne l'ignorait pas cependant elle refusait de l'accepter. C'était trop pour elle.
Comment expliquer que des heures plus tard elle frissonnait encore au souvenir de son toucher ?
Ce n'était pas commun.
Ce n'était pas anodin.
C'était vrai et c'était puissant.
Et cette réalité aussi lui faisait peur.

Essayant de chasser ses pensés du mieux qu'elle pouvait, Ambre se mit en marche et sorti de sa chambre. Le travail peut-être l'aidera à oublier ou du moins à se changer les idées. Mais à peine eut-elle franchis le pas de sa porte que l'objet de ses pensés fit son apparition.

Adriano.

Fidèle à lui même, son regard électrique la percuta jusqu'à la moelle de ses os.
Sa beauté brut et sensuelle était plus frappante à cet instant précis.

Ambre trembla de la tête aux pieds. Elle frissonna si violemment qu'elle cru elle-même qu'une forte fièvre venait de s'abattre sur elle.
Le pouvoir qu'Adriano avait sur son corps était indéniable. Et ce pouvoir s'exerçait sur chaque cellules nerveuse de la jeune femme. Elle était comme déconnecté du monde réel. Son univers se résumait à se bel italien qui lui faisait face. Elle en perdit tous ses moyens.
Ce n'était pas seulement son regard d'une intensité indescriptible qui lui faisait cet effet, c'était lui tout entier.
Plaquée au mur, elle ne pouvait esquisser le moindre mouvement. Le corps massif d'Adriano la retenait prisonnière. Et au vu de la lueur qui brillait dans ses yeux il n'avait aucune intention de la laisser s'échapper. Il n'était pas question qu'elle lui file entre les doigts. La veille, il avait commit l'erreur de baisser la garde. Mais aujourd'hui il n'était pas question qu'elle lui échappe. C'était inenvisageable.

Les bras de chaque côtés de son visage, il admira ses yeux dorés inlassablement.

Qu'est-ce qu'elle est belle ! Pensa-t-il avant de reprendre contenance