One Boy

Chapitre 12

PDV Brice

    Allongé amoureusement contre ma Roxanne chérie, je continuais encore de l'observer. Ah, qu'elle était belle. Cette nuit avait été une des meilleure pour moi. Avoir ma petite blonde à mes côtés, tout le long de cette douce nuit, c'était tout simplement magique. Bien entendu, elle avait essayé de se dégager de mon etreinte ; évidemment, cela n'avait pas fonctionné.

J'étais coriace.
Beaucoup trop.

   Donc, je ne l'avais pas lâché de toute la nuit. Pas du tout, même. C'était donc ainsi que je la tenais encore dans mes bras, mon visage ne se trouvant qu'à quelques centimètres du sien. Je l'observais encore avec les yeux clos, endormis, le sommeil étant encore présent. Avec douceur, je dégageai une mèche de ses cheveux, puis déposai un baiser sur son front. Évidemment je voulais encore continuer à lui prouver mon amour, par des petits gestes comme cela, mais malheureusement une sonnerie de portable retentit derrière moi. Avec un grommèlement je me redressai, devant donc la lâcher.

Bordel, qui ose venir interrompre ce moment !

   Avec colère, j'attrapai le premier téléphone qui se trouvait sur la commode, ne me gênant pas pour répondre :

— Quoi encore ?

    Étrangement j'entendis quelqu'un qui respirait fort. Comme s'il contrôlait sa colère, ou quelque chose comme ça. Hum, étrange. Mais en ayant plus que marre des cannulars dès le matin, je commençai donc à rouvrir la bouche, avant de subitement être interrompu par une voix. Une voix très grave. Très menaçante. Et surtout qui me disait bien quelque chose.

— Tu as deux secondes pour m'expliquer pourquoi tu réponds au téléphone de ma fille, Brice Wilson ! cracha immédiatement cette fameuse voix.

Oula. Oulala. Oulalala.

C'est bien... le père de Roxanne. Ou encore comme je l'appelle : Le père fou et papa poule. Un grand malade mental, je vous jure !

— Ah... fut la première parole qui venait sortir de ma bouche, tandis que je posais ma main sur la commande.

Urgence. Grosse urgence !
Je dis quoi, là ? Bordel je dis quoi !

— Brice Wilson. Dépêche toi de me le dire où je prends ma voiture maintenant pour débarquer ici ! reprit cette fameuse voix grave, alors que je me raclai la gorge.

— Eh bien... J'ai son téléphone car... car elle est aux toilettes et je me devais de répondre ? tentai-je finalement, un nouveau blanc s'en suivant aussitôt.

Excuse trop nulle, bon sang Brice !

— Aux toilettes ? Tu te fiches de moi, non ? répliqua-t-il toujours d'une voix menaçante, alors que j'entendis Roxanne bouger dans mon lit.

Elle allait bientôt se réveiller. Oula.

— Et tu m'expliques pourquoi tu réponds au téléphone de ma fille, alors qu'elle n'a pas cours aujourd'hui et qu'il est juste huit heures du matin ?

    Parce que je l'ai forcé à rester chez moi cette nuit ? Parce que j'ai fait exprès de cacher mes clés pour qu'elle dorme à mes côtés ? Mauvaise idée. Imaginez si je lui disais cela... Je me ferai tuer. Ce père est un peu taré sur les bords et pourtant, je sais que le mien n'est pas très net lui aussi. M'enfin, moi le mien accepte très bien cette relation et me pousse ainsi à la continuer. Alors que ce père blond aux yeux verts... c'est totalement le contraire. Limite il m'avait pas frappé pour notre première rencontre. Ses yeux émeraudes qui me fixaient avec cette sévérité, cette colère, brrr.

— PARDON ?! " hurla soudainement le père au combiné, me faisant sursauter tant je ne m'y attendais pas.

— Quoi, pardon... ?