Adja (Kene kou mel ni yow, version française)

Chapitre 16

  Chapitre 16

*****Adja****

-Adja on dirait que tu as vu un revenant...
Khalil devrait-il se moquer de moi alors que je suis choquée de le voir. Mais bon ce n'est pas grave
-C'est normal que je sois choquée. Je ne m'attendais pas à te voir.
-J'avais juste envie de te faire une surprise. Quand je sortais de chez moi ma mère m'a traité de tous les noms d'oiseaux mais j'avais trop envie de te voir et ça ne pouvais pas attendre demain.
-La surprise est réussie. Mais c'est quoi ça ???
Je demande en indiquant une valise. Je m'assoie à côté de Khalil.
-Je ne vais pas revenir de la France sans ramener de cadeaux.
-Juste avant que tu n'arrives je lui disais que ce n'était pas la peine.

Ma mère vraiment ! Si Khalil était venu sans rien je n'allais pas le rater.

-Non maman. Ici c'est chez moi. C'est normal que je le fasse.
-Tu as acheté mon parfum j'espère.
-Mais Adja !!!

Si ma mère savait que j'ai beaucoup de copains juste pour de l'argent, elle allait me tuer c'est clair.

-Ne t'inquiète pas maman on se connait elle et moi. Je me suis occupé de ton parfum avant toute chose. Même si je voulais l'oublier tu ne me laisserais pas faire, tu me le rappellerais chaque instant.
-Quand j'ai vu la pub, je me suis dit qu'il me le fallait.
-Pourtant je l'ai vu en ville.
-Oui mais c'est cher.
-Tiens ton parfum...
Il me donne mon parfum, Dior-J'adore.
Nous avons un nouveau parfum... s'exclama Fanta en dansant.
-Tu veux ta mort toi. Touche à ce parfum et tu verras.
-Tu ne vas pas lui en donner ?
-Khalil ce parfum n'est pas pour un enfant. Y'a des parfums à mille francs à la boutique, elle n'a qu'à en acheter.
-Fanta tu sais ce que tu va faire ? Tu attends qu'elle aille au boulot pour la lui voler.
-Toi tu veux surement que je la tue. Déjà que ce haut qu'elle porte m'appartient. Je lui ai mainte fois interdit mais elle n'en fait rien.
-Tu es méchante Adja.
-Maman tu sais très bien que je ne le suis pas. C'est Fanta qui me soule trop.
-Tu es l'ainée de la famille alors c'est normal.
-Ecoute ta mère, elle a raison.
-Mais tu vas où ??
Khalil se lève en attrapant ma main.
-Je suis très fatigué. J'ai sommeil. Il faut que je me repose.
-Tu n'attends pas que je te serve le diner ?
-Non merci ne te fatigue pas. En plus j'ai mangé avant de venir.
-Ok.

Je me lève pour le raccompagner, Khalil dit au revoir, maman le remercie.

-Pourquoi tu n'as pas aujourd'hui, tu n'as pas garé devant la maison.
-Pour que tu reconnaisses ma voiture et que la surprise soit gâchée. La tête que tu as faite en me voyant n'a pas de prix.
-Tu te moque de moi mais je te pardonne.
-J'ai garé à l'autre rue.
-Je suis très contente.
-Mais je le sais.
-Mais je t'en veux aussi.
-Qu'est ce que j'ai fait ?
-Tu pars en France et tu m'oublis.
-Toi aussi comment t'oublier. Je me suis fait arnaquer. Ces cochons m'ont fait faire un boulot d'un an en deux mois. J'ai fait trop d'heures supplémentaires. Et puis Adja tu n'es jamais resté un samedi et dimanche sans avoir de mes nouvelles.
-Tue te faisais rare quand même.
-C'est fini maintenant je suis là. Et tes deux mois ?
-Ça était. A part que je pensais à toi sans avoir de tes nouvelles.
-C'est fini.

Nous sommes arrivés à l'endroit où il a garé.

-Je t'appelle demain inshallah et on verra comment planifier notre week-end.
-Ok je t'attendrai.
On s'est dit au revoir, je suis parti et il a démarré sa voiture.

Je devais voir Sadibou ce samedi mais quand Khalil a besoin de moi Sadibou doit attendre.
En marchant je rendais encore grâce à dieu que Khalil n'ait pas vérifié mon portable, attendez que je supprime tous les messages et désinstaller tout sans aucune trace.
Je retire tout ce que j'avais dit.
J'avais dis dés que Khalil rentre j'arrête avec tous mes petits copains mais je vais continuer jusqu'à ce que Khalil prenne la décision de m'épouser.
En plus il ne fera pas ce que je désire. Il est toujours là à jouer au sérieux. Il sait que je ne suis pas vierge néanmoins il ne fait que m'embrasser et me caresser. Puisqu'il ne veut pas il n'a qu'à laisser les autres en profiter. Que personne ne me juge.