Adja (Kene kou mel ni yow, version française)

Chapitre 18

Chapitre 18

****Adja****

-Quoi ???

Je suis choquée. Khalil devrait-il me dire cela?

-C'est pour ça que tu as autant de copains non ?
-Je croyais que...
-Donc tu peux te donner aux autres mais avec moi tu hésites quoi et après tu mens en disant que tu m'aimes.
-Khalil doucement, ce n'est pas la peine de crier.
-Adja approche...

Khalil me tend la main, je la prends.
Si quelqu'un m'aurait dit que Khalil me toucherait avant sans me marier je ne l'aurais pas cru?Qu'on se dise la vérité quand même. Il m'a bien frappé et je lui en veux pour ça mais j'ai tellement attendu ce moment que je ne vais pas perdre mon temps à penser ou à être en colère par rapport aux coups qu'il m'a donnés.
Il m'a fait coucher sur le lit, il est monté au-dessus de moi après il a commencé à m'embrasser. En ce moment je peux sentir la différence entre la façon dont Khalil m'embrassait avant et maintenant. Celui-ci je le sens avec une passion que Khalil ne m'a jamais montré.
Il a lâché ma bouche pour aller vers mon cou. Il tire sur mon bras pour me redresser. Il a enlevé mon body et dégrafé mon soutien-gorge.
Il n'y a encore rien de nouveau. Avant aussi notre intimité se limitait juste à ça.
Je savais qu'il voulait sucer mes seins. C'est ce qu'il a fait en premier quand il m'a recouché sur le lit. Le plaisir est au summum. Je suis en train de me tortiller dans tous les sens comme j'allais mourir. A un moment c'est comme s'il me mordillait les tétons. Oh mon... je suis en train de gémir.
Après il est descendu jusqu'à mon nombril. Là je sens un vrai plaisir. Je sais que je dois être toute mouillée.
Ma jupe s'est relevée depuis. En plus j'ai écarté les jambes pour que Khalil soit entre elles.
Quand sa main s'aventurait dans ma culotte j'ai su que c'est pour me doigter alors j'ai écarté encore plus pour lui faciliter l'accès.
Après il a mis un doigt en moi ensuite deux. En ce moment je me suis cambrée en dessous. Rien à dire pour les préliminaires, c'était super, j'espère la même chose pour l'acte.
Khalil a arrêté de m'embrasser ainsi que de me doigter pour enlever ce qui reste de moi comme habits. C'est-à-dire ma jupe et ma culotte.
Il m'a déshabillé mais lui il est encore habillé. A moins qu'il ait une autre façon que je ne connais pas. On ne peut pas passer à l'acte avec son pantalon.
Voilà il se déshabille. Je ne suis plus couchée mais assise. Je suis en train de le mater comme si j'étais devant une télé.
Oh le loup est sorti. En tout cas il bande bien. Très intéressant. J'ai même envie de le sucer mais je sais qu'il va m'en empêcher. Ce n'est pas grave une prochaine fois.
Je me recouche avant qu'il ne le fasse.
Khalil me rejoint, j'écarte encore mes jambes. Il me pénètre d'un coup de rein violent. J'ai crié tellement que c'était rude.
Il commence à aller et venir en moi. Au début c'étaient des mouvements lents mais après il a accéléré les choses.
S'il n'y avait pas les voisins j'allais crier comme une folle. Pas parce que ça fait mal mais tellement que c'est trop bon.
Je ne sais si c'est le fait que ça soit la première fois que je le fasse avec quelqu'un que j'aime qui a augmenté l'intensité mais Khalil est meilleur que tous les autres.
En plus des va et vient sa main caresse mon clitoris. Oh c'est trop bon.
Je ne peux plus retenir mes gémissements qu'ils m'entendent je m'en fous.
Au moment de jouir j'ai crié. Je ne l'ai pas fait exprès. Mais vous savez que quand on atteint l'orgasme on n'est plus maitre de ses actes.
On dirait que Khalil n'attendait que moi car lui aussi vient de jouir.
Ça c'est vraiment la première fois qu'un homme jouisse dans mon vagin. Je n'ai jamais voulu qu'on me touche sans capote. J'ai confiance en Khalil je sais qu'il ne traine pas n'importe où. En plus on m'a mis un implant contraceptif donc de risque de grossesse.
Après nous nous sommes détachés. Khalil se couche à côté et moi je pose ma tête sur sa poitrine. J'entends sa respiration s'accélérée. C'est vrai que c'est du sport ce qu'on vient de faire.
On est resté là durant des minutes sans parler.
Je romps le silence.

-Pardonne-moi.
-Que je te pardonne ?
-Je n'ai jamais été la copine que tu voulais que je sois.
-Adja je ne veux pas que tu sois la copine que j'ai toujours voulu, je n'attends qu'une seule chose de toi, c'est que tu arrêtes de me mentir.
Je ne dis rien.
-Adja j'ai toujours eu un self-control. J'ai souffert avec mon ex-femme. Mais je n'ai jamais levé la main sur elle. Elle était tout sauf une menteuse. En plus son objectif était que je la frappe pour qu'elle porte plainte à la police et qu'on coupe mon salaire en deux. Alors ça ne me faisait ni chaud ni froid car elle ne m'a jamais menti.
-Je vais rester tranquille.
-C'est tout ce que j'attends de toi.

Quelques instants après nous sommes partis il m'a ramené chez moi. Il m'a encore menacé en cours de route. Khalil est vraiment sérieux il a dit si jamais je recommence il va me casser la gueule.

********

Je suis au salon de coiffure mais je n'ose même pas raconter ce qui s'est passé hier. Les coups que Khalil m'a donnés je n'en parlerai jamais à personne.
-Mais Adja tu ne nous as pas raconté comment ça s'est passé avec ton immigré.
C'est comme si Dié se moque de moi. Mais bon tout est de ma faute, hier j'étais là a parler de Daouda, Daouda par ci Daouda par là. J'aime trop les ragots.

-Non je n'y suis pas allée finalement.
-Ah bon ? Adja hier quand tu quittais plus tôt c'était pour ça non.
-En fait j'allais prendre un taxi quand il m'a appelé pour me dire qu'il a bougé.
-Ah, d'accord, vous allez vous voir un autre jour.
-Ah ce n'est pas grave.
-C'est une perruque en cheveux Adja. Bien sûr que c'est grave.

Dié n'est pas au courant de ce qui se passe je vais la laisser dans l'ignorance.
Mais je suis bête ou quoi ? Et si Khalil raconte tout à Ouzin, il va le dire à Dié. Et qu'est-ce que je ferais à ce moment-là ?
Nogaye n'est pas encore là et j'en suis sûr qu'on parlera de Gora dès qu'elle arrivera.
Voilà elle est arrivée. Elle nous salue et s'assoit.

-Mais toi Gora m'a appelé hier.

Qu'est-ce que je vous avais dit tout à l'heure ?

-Nogaye, Gora est vraiment bien mais là où j'en suis j'ai pris la décision d'arrêter mes mauvaises habitudes pour de bon.

Chacune d'elles s'est arrêtée pour me regarder. Vu la façon dont elles me regardent je sens qu'elles ne croient pas alors que je leur parle sérieusement.