En route vers le peuple Gerudo

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  Link et Zelda continuaient de parler ainsi avec joie et entrain, toujours de cette manière, comme des enfants. Ils échangeaient leur mode de vie bien différent au château, les exploits et les moment drôles qui leur étaient arrivés à tout les deux. Cela faisait maintenant 4 heures qu'ils cavalaient en direction des terres du désert pour se rendre chez le peuple Gerudo. Urbosa les attendait, il avait des affaires royales à régler.

  Les sabots des chevaux ne faisaient pratiquement pas de bruit sur le fin sable qui étouffaient les sons. La nuit commençait à pousser le soleil et à obscurcir le paysage aride. Les étoiles apparaissaient une par une, comme les naissances et les morts. L'air se rafraîchissait lentement, et les deux elfes commencèrent à s'arrêter de parler, la fatigue les prenait violemment. La princesse regardait le sol, perdue dans ses pensées.

-Quelque chose ne va pas ? demanda l'Hylien.

-Si si, répondit Zelda, je suis juste extrêmement fatiguée. Hier, sous les ordres de père, j'ai passé deux heures et demie à la source, à prier. J'ai beau tout essayer et rien ne se produit. Je commence à sérieusement désespérer.

-Il ne faut pas, rassura Link, ça va venir. Savais-tu que l'une de tes ancêtres l'avait eu à 124 ans ? Tu en as 118, le sceau va finir par s'éveiller.

-Mais j'ai peur, rétorqua-t-elle.

-De quoi donc ?

-J'ai peur de causer le chaos.

-Pourquoi causerais-tu la chaos ? C'est impensable ! raisonna le chevalier.

-Imagine une seule seconde que la Triforce ne se montre pas avant le réveil de Ganon, s'énerva cette dernière, je plongerais tout les habitants innocents dans la crainte et sans protection. Les oracles ont été formel : ce monstre va revenir et je dois être prête ! J'ai le poids de mon peuple sur les épaules et on me le rappelle sans cesse ! 

  Le silence frappa un coup. La pression s'installa et le jeune homme ne savait quoi dire. C'est alors qu'il fit : 

-Eh bien moi, je te dis que tout va s'accomplir lentement. Regarde, nous avons les créatures divines, les champions, les gardiens... Ton pouvoir, je vais te dire, il peut prendre son temps ! Il est loin d'être secondaire, je le conçois, mais il arrivera, on ne peut pas en douter une seconde. Puis, Hylia est à nos côté, et la Protectrice d'Hyrule aussi. Ne t'en fait pas.

  Zelda, le regard remplis de reconnaissance, le scruta un long moment. Elle ne savait quoi dire face à ces mots d'encouragement certains. Son compagnon lui souriait tendrement. Elle avait le cœur qui battait un peu plus fort à chaque minutes et, craignant de devenir rouge, elle leva la tête vers le ciel nocturne et dit :

-Oui, tu as raison... Je voulais te demander... A-t-on retrouvé le troisième élu de la Triforce ? 

-Non, on le cherche encore, mais nous avons des pistes. Nous savons qu'il a notre âge, et que cet homme ou femme est plutôt précoce au niveau des entraînements aux combats et qu'il se trouvent chez les Gorons. Nous y sommes presque. Après, pour le troisième, on sait qui c'est...

  La réponse évidente était le fléau du mal auquel les habitants se préparaient depuis presque cent ans. La force, attribué au mal, terrifiait toute la population mondiale. La sagesse était offerte au descendante d'Hyrule et, le courage, à un inconnu. Le trouver était primordial, car contrôler et éveiller le pouvoir mettait tellement de temps qu'il fallait le savoir tôt.

-Regarde, s'exclama Zelda, le village Gerudo ! 

  Ils étaient enfin devant les habitations désertiques après des heures de voyage. Un mur entourait l'amas de maisons. Deux énormes cascades se déversaient du haut de trois grands piliers de pierres. Les palmiers ornaient les passages, et le bâtiment principal était celui du trône, où siégeait la Chef Gerudo.

La protectrice d'HyruleWhere stories live. Discover now