Découverte troublante

90 6 4
                                    


Il se tenait devant Zelda, avec un regard bienveillant. Ses yeux étaient persans mais magnifique, et ses cheveux bruns étaient soyeux et beaux... Il était grand et avait une musculature bien sculpté. Link serrait le plus possible les dents et les poings, mais d'un côté, il l'enviait tellement... Comme cet homme avait de la chance...

-C'est un honneur de faire votre connaissance, fit Zelda, un sourire aux lèvres.

-Vous êtes resplendissante princesse.

Link fixa violemment le sol, frustré. Voyant cela, le Duc de Maria, demanda :

-Qui êtes-vous monsieur ?

-Je suis Link, s'efforça le jeune hylien, chevalier servant de la princesse. Veuillez m'excusez de ne pas avoir eu ce réflexe pourtant si commun, dit-il en s'agenouillant.

-Ne vous en faites pas, il est normal parfois d'oublier certaine chose, je ne veux vous en veux pas pour cela. Relevez-vous.

Link se releva, toujours bouillant de colère, mais tenta de contrôler tant bien que mal ses émotions.

-Il serait impolie de ma part de ne pas vous donner mon nom, fit le Duc de Maria. Je me nomme Dyla, Dyla de Maria.

Alors que ces trois-là discutaient, Miranda, servante, les vis. Son bref regard n'échappa pas à l'hylien qui était hors de lui. Pour sauver la mise, elle l'appela :

-Link ! Viens s'il te plait, le Roi demande à te voir !

-J'arrive, acquiesça ce dernier avant de saluer les deux elfes et de la rejoindre au bout du couloir. La jeune fille la dévisageait avec ses yeux noisettes. Elle prit par le bras et l'emporta un mètre plus loin, de sorte à ce que Zelda et Dyla ne les voient plus.

-Que veut le Roi ? questionna Link.

-Il voudrait que tu ailles ailleurs, te reposer dans la chambre et ne pas te faire du mal ! Tu aurais pu prétendre quelque chose pour t'en aller plus tôt.

-ç'aurait été impolie de ma part et déplacé. Je ne pouvait pas faire ça.

-Bien sûr que si, poursuivit celle-ci. Bien sûr que tu peux Link. La preuve, que vient-on de faire ? interrogea la servante aux cheveux blonds vénitiens.

Mais le chevalier ne répondit pas.

-Aller, ordonna cette dernière, va dans ta chambre ou va quelque part où l'on ne te dérangera pas. Surtout fait quelque chose qui te défoule, vu tout ce que tu portes en ce moment...

-Merci Miranda... remercia Link.

-De rien. Et surtout maintenant, file dans ta chambre ! dit cette dernière en rigolant.

Link sourit et se dirigea dans sa chambre. Une fois la porte fermé, il se figea au milieu de la pièce : sa peine reprenait le dessus. Il tremblait de rage et, ne tenant plus, son poings partit dans le miroir qui explosa en morceaux sous son cri de colère.

-Merde ! jura ce dernier.

La main ensanglanté, il regarda les éclats de verre un moment. Mais son amie servant était de retour et fit :

-Link ?! Link qu'est-ce que tu as fait ?!

Elle savait pertinemment qu'il était inutile de lui demander si il allait bien, la réponse était objectivement non. Elle entra dans la pièce et découvrit le désastre.

-Link...

Elle prit soin de fermer derrière elle et elle courue vers lui.

-Bon sang... Link... soupira Miranda.

Elle l'assis sur le lit et observa sa main. A présent, sa robe blanche était maculé de sang. Link pleurait silencieusement, il serra violemment son poing.

-Ne fait pas ça idiot, rétorqua la jeune elfe. Les bouts de verres vont se resserrer dans ta peau. Ne bouge pas.

Il désserra la main. Miranda la prit dans ses bras. Un moment après, l'amie du jeune hylien fit :

-On ne peut pas laisser ça comme ça, et on ne peut pas laisser aussi un tel bazar... Mais on va savoir que tu as brisé un miroir, et ça va faire ronchonner le Roi. Bon, je vais appeler mes collègues, ne bouge pas.

Miranda ouvrit la chambre et, chuchota bruyamment :

-Alia ! Faut' qu'on se débrouille pour se dégoter des bandages et... Viens voir !

La servante prénommée Alia arriva et...

-Oulà ! Mince... Je me charge de prévenir les autres, on est là dans même pas 2 minutes.

Elle partie en courant et à peine quelques minutes plus tard, d'autres servante arrivèrent, de tous les âges, dont une très âgée, débarquèrent avec des balais et des kits de médecine. Link fut impressionné : les servantes du château étaient plus que des agents secrets, avec des années d'expérience, elle pouvait obtenir des matériaux sans aucuns problèmes et sans se faire remarquer.

Pendant que deux s'occupait du chevalier, trois nettoyaient le sol et en moins de dix minutes, tout étaient rangés, et il n'y avait pas un bout de la glace par terre. Elle s'étaient même débrouillées pour ramener un autre miroir pour remplacer le précédent.

-Merci mille fois les filles... ajouta Link.

-Ne t'en fait pas ! répondit une. Mais essaye d'aller quelque part où il n'y a pas de chose qui peuvent se casser !

-Oui... assura l'hylien.

Il partit de sa chambre et se rendit à la bibliothèque royale. Ici, il se sentait apaisé, petit il venait souvent ici pour lire le comptes qui ont bercé son enfance.

Il alla dans les rayons qui composait les légendes d'Hyrule, où avant il se rendait tout le temps, et décida finalement de prendre un livre, un peu plus adulte : "La Divine Protectrice D'Hyrule, L'histoire d'Antan." Il se posa tranquillement à une table à l'écart, et se plongea dans la lecture :

"La Protectrice d'Hyrule est une elfe qui possède le revers de la Triforce (le triangle en son milieu), qui lui donne le titre et le devoir de protéger Hyrule de Ganon, mais ce n'est pas que ça. Elle doit veiller à ce que le monde tout entier connaisse la paix et que Ganon ne refasse pas surface"

-C'est loupé... pensa Link.

"Elle doit à tout prix s'assurer que les élu de la Triforce reste en bon santé, et c'est le plus souvent elle qui leur donne naissance."

-Elle a donné naissance... à mon père ?

"Le plus souvent, on la représente avec des yeux bleus marins et une anatomie enfantine. Elle garderai l'apparence d'une enfant. Elle serait aussi aidée par des envoyés divins pour mener à bien sa mission. Mais elle n'a pas été vu depuis une éternité, et les habitants ne se souvienne pas d'elle, juste de sa légende."

-Ah... soupira Link.

Il referma le livre lorsque qu'une en enveloppe tomba. Il la prit, l'ouvrit et lit :

"ELLE A ÉTÉ APERÇUE. NOUS SAVONS UNE CHOSE : ELLE CONNAISSAIT FORTEMENT RAÏCHI ET LEYRA.

MESSAGE AU ROI, NOUS AVONS RETROUVE CELA."

L'hylien tressaillit. Il ne croyait pas ce qu'il lisait. Raïchi et Leyra étaient ses parents.

La protectrice d'HyruleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant