W.F.F. 【Changlix】

Q u a t o r z e

Felix pleurait tellement qu'il eu l'impression que son coeur allait lâcher. Il était incapable d'arrêter. Il pleurait si fort que si les autres élèves ne pouvaient l'entendre, c'était probablement parce qu'ils n'étaient pas là ou bien parce qu'ils avaient des problèmes auditifs.

"Je te hais Changbin....Je te hais...Je te fais part de mes sentiments, je te donnes ma première fois et le lendemain tu oses embrasser une autre personne sous mes yeux? T'es tellement qu'un....-"

"Pardon Felix."

Le blond s'arrêta instantanément dans son monologue intérieur. Il releva lentement la tête en direction de la porte. Il reconnu sans difficulté à qui appartenaient les chaussures noires devant la cabine. Il était là. Il l'avait vu et l'avait suivit. Le plus petit n'en revenait pas.

"Laisse moi, je veux rien entendre."

Comment pouvait-il revenir comme ça, s'excuser si facilement alors qu'il lui avait mentit, l'avait trahi de la sorte?

"Felix...Je crois qu'il y a eu un petit malentendu entre nous, il faudrait qu'on en parle."

Quel beau manipulateur.

"C'est pas un malentendu. Tu...tu m'avais dit que si je te prouvais mon amour, on pourrait être ensemble...Je croyais que tu m'aimais...mais non, tu as juste profiter de moi."

Sa voix était brisé, il se retenait pour ne pas éclater en sanglots encore une fois.

"Ce n'est pas ce que j'ai dis. On devrait parler de ça ailleurs...viens, allons dehors, je vais t'expliquer, d'accord? Tu pourras me dire tout ce que tu as sur le coeur. Ok mon ange?"

"Non. Va t'en."

Le plus jeune ne voulait absolument pas le revoir, il savait que l'écouter parler ou le regarder s'excuser lui ferait juste plus mal, il n'était pas encore prêt à lui pardonner de si tôt. Un court silence prit place, bientôt brisé par Changbin, qui venait d'avoir une idée.

"Tu es sûr que c'est ce que tu veux?"

"Oui."

"D'accord. Mais sache que je ne reviendrai pas."

À l'entente des quatre derniers mots prononcé par le plus vieux, le coeur du plus petit se serra.

"Ok."

Le noiraud s'éloigna, puis, alors qu'il s'apprêtait à quitter les lieux, il lui répondit sur un ton froid mais à la fois étrangement amusé:

"Tu ne pourras même pas tenir une semaine sans moi."

Et le bruit d'un claquement de porte se fit entendre. Felix enfouis sa tête dans ses bras en fermant les yeux.

Une semaine, c'est pas bien compliqué, non?