Chapitre 40

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Vendredi, j'ai pu dire à James tout ce que j'avais sur le cœur. Étonnamment, il s'est révélé très bon confident et m'a donné (je l'espère)de bons conseils.

De mon côté, je l'ai écouté sur ses problèmes personnels que je ne divulguerai pas, bien évidemment.

Aujourd'hui on est dimanche et ce soir avec Corentin on ira voir à la maison de Cassiopée pour l'attendre.

Mais je stresserai plus tard. Maintenant il est l'heure de sortir entre amis. Corentin sera présent bien sûr, mais aussi Summer et Mathéo ainsi que James et son cousin Tom. Je suis très contente que tout le monde soit là bien que ça aurait été parfait si Cassiopée était là.

Nous allons sûrement aller à Melun, la ville la plus proche, pour nous balader, et surtout faire du lèche-vitrines, une discipline dans laquelle j'excelle. Il s'agit de faire tout les magasins qu'on croise même si on sait que ce n'est pas notre genre. Généralement, on achète rien et on fait mine de s'intéresser à tout.

Évidemment, dans le bus pour y aller, Tom s'assoit à côté de moi. Je fais comprendre à Coco que ce n'est pas grave, même si au fond de moi,je sens que le trajet va être ennuyeux.

James me lance un petit regard moqueur et je pense à ce que je lui ai dit vendredi. Il doit sûrement se ficher de moi, je fais tout le contraire de ce que j'avais dit.

Mon meilleur ami, va donc s'asseoir à côté de James et les deux derniers, notre futur couple, Summer et Mathéo se mettent à côté.

De mon côté, je constate que Tom est gentil. Point. Il fait des blagues un peu gênantes et n'a pas de conversation. Comme si toi tu en avais. Moi ? On me donne un sujet de conversation et je suis partie. Et moi, au moins, j'ai de l'humour.

Quand le chauffeur annonce notre arrêt je saute de mon siège pour aller dehors.

Face aux regards interrogateurs des autres, je ne peux m'empêcher de prétexter une envie pressante de me dégourdir les jambes.

Ils se regardent en haussant les épaules. Comme s'ils avaient l'habitude de mes manières bizarres. Je ne sais pas si je dois bien le prendre et m'en amuser ou me dire qu'il serait quand même sage d'entrer enfin dans les rangs de la banalité.

Puis, je pense à tous ces gens qui disent s'ennuyer en permanence et ça va mieux.

Perdue dans mes pensées, je suis machinalement les autres qui commencent à marcher en discutant.

On entre dans plusieurs magasins et je reste prudemment avec Summer pour éviter une troisième guerre mondiale. À l'intérieur de son portemonnaie. À mon avis, elle n'a pas tout à fait compris le principe de ne pas acheter beaucoup.

Je ne suis pas fan de shopping mais ma compagne, elle, en est accro.

-Et toi Léonie c'est quoi ta boutique préférée ? Personnellement je trouve que celle au coin de la rue permet de trouver pas mal de produits de beauté.

Je rigole.

-Je ne sais pas si tu as remarqué, mais je ne me maquille pas Summer !

Elle rougit et les garçons pouffent discrètement.

Je n'avais pas remarqué mais nous sommes deux filles accompagnées par trois garçons. Nous sommes en nombre inférieur donc on risque plus de finir dans un bar que dans des boutiques. Je ne vais pas mentir,je ne sais pas quelle éventualité je préfère.

D'un côté, dans un bar on sera assis et on ne sera donc pas debout, logique non ?  à avoir mal au pieds. L'inconvénient c'est que les garçons risquent de se mettre à côté de la télé et vont donc regarder le match de foot qu'il y aura forcément. Comme à leur habitude, ils voudront le voir jusqu'à la fin et on aura passé notre après-midi à regarder la télé à l'intérieur, ce que j'aurais très bien pu faire chez moi.

Mon bad b... euh demi-frère !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant