Cette fille...❤️ [Réecriture]

Il va falloir que tu râmes...

13h20, Chambre d'hôtel 📍

«... ... »
« Réponds-Moi Matteo ! Pourquoi c'est maintenant que tu me le dis ? » crie-t-elle furieuse.
« Parce que je t'aime ! » hurlais-je dans la chambre.
« Je t'aime comme un fou ! Voilà pourquoi ! » continuais-je.

Elle ne dit plus rien.
Je me lève du lit.

« Tu me rends fou, Luna » dis-je avec une pointe de tristesse dans la voix.

Je ne me contrôlais plus, il fallait que ça sorte. Elle se rapproche pour se mettre à seulement quelques centimètres de moi, les larmes coulaient sur ses joues et moi j'attendais une réponse.

« Dis quelque choses je t'en supplie.. » lui dis-je.
« Tu m'aimais comme un fou aussi quand tu m'as quitté ? » dit-elle dégoûtée.
« Oui..tu sais pas à quel point je t'aimais Luna.. » dis-je en me rapprochant encore un plus.
« Alors pourquoi..pourquoi est-ce que tu m'as dit que tu m'avais trompé ? » dit-elle toujours les larmes aux yeux.
« Parce que j'étais con. »

Je marque une pause puis reprends.

« Et je le suis toujours. Tu sais pourquoi ? »
« Non, mais je suppose que tu vas me le dire » me répond-t-elle.
« Parce que je t'ai fait pleurer, parce que j'ai osé te détruire encore une
fois.. » dis-je en la regardant droit dans les yeux.
« T'es qu'un beau parleur » me jeta-t-elle avec dégoût.
« Je suis peut-être un beau parleur mais je le pense vraiment.. »
« Je te déteste Matteo »
« Et moi je déteste t'aimer.. »

Sur mes derniers mots je l'embrasse, une main sur sa joue. Une larme qui coule de mon œil. Ça faisait tellement longtemps que je ne l'avais pas embrassé, et ça me produit le même effet qu'avant. J'ai chaud, les mains un peu moites, j'ai cette sensation au bas du ventre et j'ai cette voix dans ma tête qui me dis que je ne dois pas la perdre.
Elle m'essuie la larme qui a coulé et met sa main droite sur ma nuque, j'ai pas envie de la lâcher pour deux raisons. La première parce que là, je suis bien vous pouvez pas savoir à quel point je me sent bien. Et l'autre parce que j'ai extrêmement peur de sa réaction. Enfin vous allez me dire elle se détache pas et mieux elle accentue le baiser en mettant une main derrière ta nuque, pourquoi veux-tu qu'elle réagisse mal après ? Parce que justement elle a mal, elle a encore mal, enfaite j'ai pas peur de sa réaction après le baiser mais de la chose quelle va me dire plus tard.
Quand je lui demanderai si il y a encore une chance minime d'être avec elle. Et là je sais que je vais avoir mal, juste en une phrase et quelques mots elle va clairement me dire que j'ai épuisé toutes mes chances.
Et elle aura raison.

On se détache, et on se regarde dans les yeux mes mains son maintenant sur ses hanches et sa main est toujours sur ma nuque. Je la regarde dans les yeux et là je peux voir à quel point elle a souffert, à quel point elle m'en a voulu de la laisser et à quel point elle m'en veut de lui avoir caché la vérité. Je m'en veux, je peux vous dire que j'ai une putain de culpabilité en moi qui me ronge mais qui enfaite a toujours été là.
Je me met à fondre en larmes, j'arrive pas à y croire j'ai ruiné une partie de la vie de la fille que j'ai aimé, et que j'aime toujours.
Je détache mes mains de ses hanches et baisse la tête je suis en pleure, comme j'ai jamais pleuré de ma vie et elle, elle me prend dans ses bras. Putain. Je l'ai faite souffrir et elle arrive encore à me prendre dans ses bras quand je pleure.
Je suis là, dans ses bras à pleurer comme un con, mais je n'arrive pas à m'arrêter, c'est au dessus de mes forces.

« Assis-toi Matteo » me dit-elle d'une voix douce.

Je me détache d'elle pour m'assoir sur le lit le visage dans mes mains. Elle s'est aussi assise, elle est a côté de moi et me caresse le bras droit.
Après une bonne demi-heure j'arrive enfin à me calmer, Luna elle, depuis tout à l'heure elle est là et elle essaye de m'aider.
C'est les yeux rouges et les mains plus qu'humides que je lève enfin un peu la tête.

« Ça va mieux ? » me demande-t-elle inquiète.
« T'as pas à me demander ça Luna, je t'assures »
« Si. Écoutes t'as fais des erreurs, c'est pas pour autant que je ne dois pas m'inquiéter pour toi Matteo.. »
« J'ai étais qu'un con avec toi, tout ce que j'ai réussi a faire c'est te faire souffrir » dis-je triste en la regardant.

Elle me regarde puis me prend dans ses bras. Cette fille est un ange.

« J'arrive pas à croire que tu sois encore là pour moi.. » dis-je.
« Matteo, t'as été le pire des connards du monde... »

On est d'accord.

« Mais t'as aussi été le mec le plus adorable de la planète, il y a 4 ans »

Elle a dit quoi là ?

« Tu m'aimais, et je le savais. Tu sais pourquoi ? » me dit-elle calmement.
« Non.. »
« Parce que tu avais toujours ces petites paillettes dans les yeux quand tu me regardais, qui me faisait me sentir aimé. T'avais toujours ce petit compliment qui me faisait rougir, tu t'en souviens ? »

C'est vrai, à chaque fois que je lui faisais un compliment elle avait toujours les joues un petit plus rose.

« Oui..t'étais mignonne » dis-je en souriant contre elle.
« C'est de ça que je parle... »

Elle se détache de moi et me regarde dans les yeux en laissant sa main sur mon bras.

« Oui t'as fais des erreurs peut-être pas toutes pardonnable, mais je sais que tu les a pas faites volontairement. Parce que je sais aussi qu'à cette époque là, t'avais peur de me perdre »

Je la regarde abasourdi par ses mots.

« Et, je ne dis pas ça parce qu'on m'en a parlé, ça se voyait Matteo. Chacun de tes gestes avec moi étaient réfléchis. Avant de me répondre tu prenais un temps de réflexion pour ne pas dire quelque chose qui aurait pu me blesser. Et je t'en remercie »

J'ai juste fait attention à elle c'est tout.

« J'ai rien fait de spécial Luna. Je voulais juste prendre soin de toi, parce que tu m'étais importante »
« Oui, et c'est ce que tu cherches toujours à faire mais tu ne t'en rends pas compte »

C'est vrai. Quand je l'ai appelé ou quand je l'ai suivi je voulais juste la protéger comme avant.

« Et si t'es monté dans ce taxi la dernière fois et qu'on se retrouve ici tout les deux, c'est parce que toi tu l'as décidé »

Elle marque une pause en lâchant un petit rire.

« Mais si on avait pas était dans cette ville j'aurais pas su la vérité, et tu savais que ça allait me détruire mais t'as quand même voulu me le dire. Parce que j'avais le droit et que pour toi je devais savoir la vérité »

Elle lit en moi comme dans un livre ouvert, chaque parcelles, elle arrive à les déterminer. Et y'a qu'elle qui peut faire ça.

« Oui ça fait mal, mais je peux te dire que je préfère l'apprendre maintenant de toi, que plus tard par quelqu'un d'autre »
« Je peux te demander quelque
chose ? » dis-je en la regardant droit dans les yeux.

J'appréhendais sa réponse.
Elle acquiesce.

« Est-ce que tu penses que je peux avoir une seconde chance ? »

Elle me regarde en souriant.

«... ... »

« Il va falloir que tu râmes... »