partie 12

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             Quatre ans plus tard

         Pdv de Mame Diarra Gueye

Le soleil commençait à taper,il faisait beau jour. Je me levai et j'entrai dans ma salle de bain,le bain chaud eu le don de me faire du bien.
J'ai l'embarras du choix devant mon dressing.Je finis par opter un bas large saumon,une chemise noire et des talons carrés.
Je me mis devant la glace et je me rendis soudainement compte que ma vie avais pris une de ces tournures.
Toc toc toc.
QUI A OSÉ ME DÉRANGER,criai je.
Euh madame,c'est moi......euh je euhm voudrais nettoyer votre chambre,begaya la bonne.

Moi:ne t'avise surtout pas à me déranger la prochaine fois. Ai-je été claire?
Elle:oui madame.
Moi:ALLEZ OUST.

Elle prit ses jambes à son cou.
Je me retournai vers le miroir. Je n'arrivais pas à croire qu'en quatre ans seulement j'allais diriger une entreprise de mode.
Alors mes chers,hâte de savoir ce qui s'est passé?

                      Flash back

Le jour où j'avais rencontré Mor Sylla et que Mouhammad m'avait crié dessus,je n'avez pas répliqué.
Des jours passaient,et je remarquai le changement étrange de Muhammad qui ne m'adressait plus la parole,peut-être qu'il m'en voulait d'être rentrée tard car j'étais soi disant sous sa RES-PON-SA-BI-LI-TÉ,très drôle. Quant à Ta Mami,je n'avais pas vu venir sa méchanceté à mon égard,elle me faisait vivre l'enfer,je me levai la première et me couchai la dernière.
Mais la goutte qui fut déborder la vase c'est quand je nettoyais le couloir et que je surpris une conversation qui attira mon attention même si je savais que c'était pas bien ce que je faisais.

Ta Mami:cette fille, je vous la livrerai mais il faut d'abord qu'elle me fasse confiance. Tous les autres bâtards ont été exécuté sans problème,ce n'est qu'avec elle qu'on a eu tous ces problèmes.
.........
Ta Mami:ne croyez surtout pas que je crois en ces superstitions, je déteste sa mère et même sa mort n'a pas effacé cette haine. À chaque fois que je la vois,c'est comme si je revoyez le visage de cette pute.
..........
Ta Mami:croyez moi je sais où elle est.
Si je vous le dis,je sais que vous n'hésiterez pas à y aller. Je savais qu'une fois capturée, Astou allait dire à sa fille d'aller là bas car elle avait confiance en ce lieu et aux gens qu'elle allait rejoindre.
........
Ta Mami:il faudra patienter alors car je vais d'abord faire d'elle mon esclave et lui rendre la vie dure.

Le reste de la conversation resta méconnu jusqu'à la fin des temps. Il fallait encore fuir,je montais les escaliers et pris l'album. Encore une fois,je devais changer d'espace,je m'attachais vite,même aux choses.
Ce fut un véritable supplice de trimballer sans savoir où aller,je n'avez aucune pièce avec moi.
La nuit,j'ai faillis me faire violer et si cette voiture salvatrice n'avait pas passé j'aurai passé un sale quart d'heure et à mon plus grand malheur, la voiture ne s'était pas arrêtée.
Ce jour là,j'avais passé la nuit devant une boutique. Partout où j'allais les gardiens me chassaient croyant que j'étais folle vu la saleté de mes vêtements.
À cet instant là,je jurai que justice je veux et justice j'aurai.
Je restai deux jours sans ressenti, ni de la tristesse,ni de la joie,j'étais neutre. Rien n'est plus blessant que d'être trahi par la seule  personne que jamais tu n'aurais pensé qu'elle te ferait du mal .Je marchai jusqu'à la tombée de la nuit, je me suis rendue compte que j'ai marché deux jours et deux nuits en m'arrêtant parfois. J'eus les pieds gonflé, ma douleur ne fut pas seulement physique mais morale. 
Pendant que je marchais un homme d'une cinquantaine gara sa Range Rover à côté de mes pieds et me proposa de m'emmener,au début,je refusai mais après je me suis rendu à l'évidence, je n'eus d'autres solutions que d'accepter.
Le vieux avait dit qu'il s'appelait Stéphane Dasylva,qu'il habitait  à Hanne Mariste et qu'il était ivoirien. J'avais tellement peur car je devais me méfier des étrangers,je ne les ai jamais aimés d'ailleurs,ma mère disait que j'avais un caractère xénophobe et que c'était mon principal défaut.
Il m'avais demandé où est ce que j'allais et je lui répondis que je n'avais pas où aller.
Il m'aida sans chercher à savoir ce qui n'allait pas.
Malgré la nuit,je voyais que sa demeure était somptueuse, une jolie villa blanche dont l'entrée donnait une vue sur le jardin,il m'offrit l'hospitalité. Je croyais que j'étais dans un film du fait de la somptuosité de la chambre,c'était la première fois que je dormais dans un lit aussi douillet. Je m'étais levée à cinq heures du matin,comme à mon habitude,je cherchais le balai pour nettoyer. Sans doute,je me suis perdu dans cet habitacle. En quelques heures,j'avais fini de nettoyer toute la maison,ne voyant personne exceptées les bonnes , je suis retournée dans la chambre avec quelques difficultés.
À onze heures,une dame,la gouvernante sûrement, est venue me dire de venir déjeuner et que ce n'était pas la peine de nettoyer, je ne lui répondis pas et vais rejoindre les autres.
Je suis arrivée dans soi-disant la salle à manger. Je restais sur le seuil et vis un jeune homme et la gouvernante,par la suite,j'ai remarqué l'homme qui m'avait aidé. Les yeux écarquillés, je le dévisageais sous tous les angles avant de sursauter.

Lui:Qui y a t-il ma chère?
Moi:euhm ......euh....y a absolument rien.
Lui:venez nous rejoindre.

Non mais le mec,il était maquillé et portais une robe en wax (my GOD)

Moi:Bonjour,au fait monsieur,je n'ai pas l'habitude de manger à table. Disais je en prenant mon assiette et partis m'asseoir à terre.

Lui:ça va je comprends my dear.

Waaa ma diomi(Waaa je suis ébahie).
Sachant que cette homme est homosexuel,je ne devrez surtout pas partager le même milieu avec cet étranger d'homosexuel.
Le jeune homme et la gouvernante me regardaient dédaigneusement, mais je m'en fichais.Je me levais d'un bond et allais prendre les viennoiserie du jeune homme. À ma grande surprise, le jeune hurla:HÉ HÉ MAIS QU'EST CE QUE VOUS FAITES?Avec son accent ivoirien là.

Moi:hé doucement,qu'est ce que j'ai fait?Est-ce une crime d'avoir faim?ish.

Le vieux:Mon fils,laisse la,c'est notre invitée. En plus Fanta m'a dit qu'elle a nettoyé la maison de fond en comble,donc c'est normal qu'elle ait faim hahaha.

Le fils:c'est TON invitée à toi,pas la mienne. Dit-il en toisant son père.

Il sortit suivi de la charmante gouvernante.
Je me tournai vers le vieux.

Moi:Mes excuses monsieur(hé oui il me restais quand même une once de politesse MDR).Merci pour votre hospitalité mais il est l'heure pour moi de m'en aller.

Lui:Vous pouvez rester très chère,vous savez mon fils,il est  sanguin,ça lui passera. Dit-il comme s'il avait peur que je m'en aille.
Mais bon,je me fais sûrement des films.

Moi:Détrompez-vous monsieur,ce n'est en rien cela. Donc acceptez vous que je reste?

Lui:Bien sur que oui.

Dans ma tête,c'était YOUPI. Je ne suis pas aussi suicidaire car je savais que si je quittais cette jolie villa,j'allais être à la merci de la rue. En plus,j'ai l'ultime conviction que cet homme pourra m'aider à accomplir ma vengeance.
J'allai sortir quand je m'arrêtai et lui dis,sans me retourner, dans un ton narquois:

JE VOUS LE DIS TOUT DE SUITE,JE SUIS XÉNOPHOBE, JE HAIS LES ÉTRANGERS. Et si je reste avec vous,c'est parce que je n'ai pas le choix.

Terminus
                                                                       

Désolée de vous avoir fait attendre,j'avais perdu mon téléphone et j'avais aussi un examen à passer.
Une suite à très bientôt chers lecteurs.Je vous conseillerais d'aller lire mes coups de coeur du moment:KHADIJA,MARIÉE À LA NAISSANCE de Madoufa et KHORIA, J'AI ÉTÉ MARIÉE DANS MON DOS de DuckyTiger03

Bonne lecture!

@mamanthiam2001 pour vous servir

Incomprise (Terminée)Donde viven las historias. Descúbrelo ahora