13.

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Dele Alli

— Je vais pas y arriver ! Non, stop on arrête tout.

— Juste un dernier effort mon cœur.

— J'y arrive pas Dele. Je suis fatiguée j'en peux plus. Ça fait mal.

— Ne fermez pas les yeux mademoiselle. On aperçoit déjà sa tête, poussez encore une fois s'il vous plaît. Juste un petit peu.

— Vas-y bébé, tu peux y arriver.

Quelques minutes plus tard, les pleurs de ma fille résonnent enfin dans la pièce. De grosses perles de sueur parsèment le visage de ma copine, mais elle vient de donner la vie donc peu importe l'état dans lequel elle se trouve, je la trouve magnifique.

— Comment s'appelle-t-elle ? Demande la sage-femme.

— Maya Alli. Nous répondons en chœur.

— Mademoiselle Simons ne vous endormez pas s'il vous plaît. Essayez de garder vos yeux ouverts.

Elle est extrêmement fatiguée et je suis inquiet. Entre temps, je coupe le cordon et les sages-femmes emmènent mon bébé pour l'examiner et la laver. Une vingtaine de minutes plus tard, on vient me l'installer dans les bras pour le peau à peau.

Aubrey nous regarde Maya et moi avec un léger sourire aux lèvres. Ses yeux sont à peine ouverts et sa peau est pâle. J'espère qu'elle ne va pas faire un malaise ou s'évanouir. Ma petite princesse couine dans mes bras et ses yeux sont grand ouverts pour me fixer.

Mon cœur bat fort dans ma poitrine et j'ai le sourire collé aux lèvres depuis que je l'ai entendue pour la première fois.

Soudain, les moniteurs qui sont reliés à Aubrey pour vérifier ses constantes se mettent à biper énormément. Deux médecins débarquent dans la pièce et on me demande de sortir de la salle, avec notre fille.

— Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi ça sonne de partout ? Répondez-moi bon sang !

— Monsieur calmez-vous. Nous allons l'examiner et vous communiquer les résultats. Pour l'instant, votre fille a besoin de vous.

— Elle a surtout besoin de sa mère aussi donc débrouillez-vous mais je veux ma femme en pleine forme dans les deux prochaines heures.

Je me retourne et vais m'assoir sur l'un des sièges dans le couloir, en berçant doucement ma petite princesse qui a s'est mise à pleurer a cause du bruit des moniteurs. Elle tient fortement mon index dans sa petite main et sa tête est posée contre mon torse.

Elle est magnifique.

Je me sens complètement con de l'avoir détestée autant. Maintenant que je l'ai dans mes bras, je n'ai plus jamais envie de la lâcher.

________

Ça fait déjà une heure que j'attends et Maya s'est endormie il y a vingt minutes. Les sages-femmes l'ont emmenée à la nurserie pour qu'elle dorme dans un berceau chauffant.
Un des médecins qui était dans la chambre d'Aubrey s'approche de moi et je me lève en lui serrant la main.

— Votre petite-amie a fait un malaise suite à son accouchement. Sa tension était trop basse et le bébé a mis trop de temps à sortir. Cependant, elle va bien et elle se repose dans la chambre. Vous pouvez aller la voir maintenant si vous le souhaitez.

— Merci docteur.

— Ce n'est que mon travail. Et encore félicitations.

Je ne perds pas une seconde et je me précipite dans la chambre d'Aubrey. Elle est allongée dans le lit blanc, les yeux fermés. Sa respiration est régulière, signe qu'elle dort. Je m'assois sur le rebord du lit et je caresse sa main.

— Tu nous a fait peur mon amour. Ma tension à moi aussi a failli baisser. Maya va très bien. Elle a mangé tout à l'heure et maintenant elle dort. Elle a beaucoup pleuré, elle savait que sa maman était en danger. Mais tout va bien maintenant et dans deux jours, on rentre à la maison tous les trois. Quand tu te seras réveillée, j'irai la chercher si tu veux mais pour l'instant, dors bien. Je t'aime.

J'embrasse son front et je sors de la pièce pour aller acheter à boire.

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Tout est bien qui finit bien en hein ?

Bonne nuit 💚

MY DAUGHTER » Dele Where stories live. Discover now