Princesse Amani : Retour aux racines

N*2 : Où j'ai atterri ???

Qu'est ce que cela veut dire, que c'est leur faute si je ne suis pas avec ma vraie famille ???

Qu'en réalité, je ne devrais pas être là, avec eux, je ne comprends plus rien. J'aurais été pendant 17ans dans le doute, a vivre avec des inconnus. Toute ma vie a été basée sur un mensonge, je ne suis qu'un MENSONGE. Moi qui pensait valoir plus que toute cette supercherie.

Moi: Vous attendez QUOI PUTIN. C'est quoi cette histoire de MERDE ??

Jules: Amani, la semaine prochaine tu devras aller voir tes parents...

Moi: Et pourquoi faire, ils m'ont bien abondonné, et maintenant ils veulent me récupérer. Alors là, il en est hors de question.

Jules: Amani ce n'était pas une proposition ?? Alors tu vas prendre tes affaires, et aller vivre chez eux.

Maria: Quoi ? Mais Jules non, je ne veux pas moi.

Il s'approche d'elle pour la rassurer. Et moi dans tout ça ?? Je ne suis pas une marchandise, une personne que l'on jette et qu'on revient récupérer 17ans plus tard.

Et moi mon avis, ils ont l'impression de carrément s'en foutre, mais moi même, je ne sais pas ce que je veux faire. De toute façon, je ne crois pas avoir le choix.

Moi: Mais t'es dégueulasse, tu me vires ??? Pff, je ne te croyais pas du tout comme ça. Et encore j'ai de la chance de pas être ta vraie fille, tu as raison je vais me casser d'ici.

Jules: AMANI, un peu de respect ?? On t'a nourri, logé et élevé, on t'a tout donné...

Moi: Et vous regrettez, c'est ça en fait (le coupais-je), j'ai compris ne vous inquiétez pas je ne vais pas vous déranger plus que cela. L'adresse !!!

Jules: Quoi ??

Moi: L'adresse de mes ''vrais parents''.

Il me tend un papier et je lui arrache des mains.

Je monte dans ma chambre et prépare mes affaires, j'ai laissé la moitié, je reviendrai un autre jour. J'enfile un short en jean, des converses ainsi qu'un simple haut. Je finis par prendre mon sac a main.

Je prends ma valise et descends au salon. Il étaient toujours là, Maria assise en train de pleurer et Jules assis en train de la consoler. Quelle scène PATHETIQUE.

Lorsqu'ils me voient, ils se lèvent et Maria saute sur moi.

Maria: Ma fille ne part pas (toujours en pleure.

Jules: Ne t'inquiètes pas, nous te verseront toujours de l'argent sur ton compte, si tu as besoin n'hésites pas.

Oui bien sûr, vous me virez et vous croyez que je reviendrais... enfin, peut être pour mes intérêts personnelles. Que voulez vous, on ne perd pas les bonnes vieilles habitudes.

Moi: Oui oui, bon je dois y aller.

Vous pouvez penser que ce sont des au revoir assez tendu, mais sa a toujours été comme ça, je n'ai jamais été très proche d'eux.

Je sors et appelle un taxi, je lui donne l'adresse et je vois qu'il a l'air un peu hésitant.

Chauffeur: Vous voulez vraiment vous rendre la bas mademoiselle ??

Moi: Oui bien sûr, bon allez roulez je ne vais pas y rester toute la journée.

Chauffeur: Bien mademoiselle.

Il roule une bonne heure. On arrive enfin, je venais d'arriver dans... Ohh non tout sauf ca, c'est pas du luxe.  Qu'est je fais pour mériter ça.

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Flash Back

Femme: Non mohammed, je ne veux pas la perdre, c'est ma fille, la seule que j'ai et la première, s'il te plaît (pleure de la femme).

Mari: Arbia il est trop tard, ils sont partis (tête baissée).

Femme: NON BENTIIIIII*ma fille*(pleure de plus en plus fort).

Alarmé par les cris et les pleurs de la femme, ses 5 plus grands fils vinrent la réconforter.

Ce jour là, une femme perdit sa fille, sa perle, son unique fille. Une famille perdit sa princesse, une PRINCESSE.

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J'avais une forte odeur de gazoil qui me montait au nez, je paye le taxi et me voila en plein milieu de ce qu'on appelle les cités, un champ de bataille, oui.

C'est une blague ou quoi, je ne suis pas faite pour cela, ni pour vivre dans des endroits comme ça. Impossible.

Je suis au bout de ma vie, ramenez moi un flingue que j'en finisse.

Je commence à avancer, y avait beaucoup de personnes dehors, des femmes en robe arabe, des enfants qui jouaient au vélo, des ados en train de faire du foot, des jeunes devant des immeubles.

Alors c'etait ça une cité, ce sont ces cités dont tout le monde parle. Eh bin, sa me donne plus trop envie d'aller voir ces ''vraies parents''.

Je sentais tous les regards sur moi, en vérité, je pouvais pas dire que sa me déplaisais, parce que j'aime être le centre d'attention. J'aime bien qu'on me remarque, qu'on voit que je suis au dessus de tous.

Je me dirige vers les premières personnes venus, qui était évidemment des jeunes d'environ mon âge.

Moi: Excusez moi, je cherche la famille El Mansur, vous ne savez pas où ils vivent ??

Ni une, ni deux qu'ils commencent tous a rigoler, ils se foutent de ma gueule. Alors sa, j'aime pas du tout.

Moi: Hahha (rire ironique), très drôle ??

Une fille: Salam Wahaleikoum, oui je les connais, viens je te montre où ils vivent.

C'était une fille qui portait un voile, elle avait l'air plus sérieuse et calme que les autres. Certes c'est pas le genre de fille avec qui je reste d'habitude, mais je suis sure qu'elle fera tout ce que je demanderai. Par contre j'aime pas ces ''rakails'' qui croient qu'en insultant les gens ils sont tout permis pfff.

Je la suis.

La fille: Je m'appelle Leila et toi ??

Moi: Amani.

Leila: Il est beau ton prénom, et t'es vraiment belle Mashaallah.

Moi: Je sais, je sais, on me le dit souvent. Mais arrête d'employer des mots arabes s'il te plaît, je ne comprends pas.

Leila: Pourquoi, t'es pas arabe ?

Moi: Non.

Leila: T'es musulmane.

Moi: Non, encore moins.

Leila: Ok.

Quelques secondes plus tard.

Leila: Sans être indiscrète, tu les connais comment ??

Moi: Sa ne te regarde pas.

Leila: Désolé. Moi même, je comprends pas pourquoi je t'ai demandé ça, tout le monde connait les frères ''El Mansur''.

Ils sont aussi connu que ça ou quoi. On arrive devant un très grand immeuble, on prend l'ascenseur et sérieusement, c'était infect, je vais mourir.

On arrive enfin a l'étage, enfin devant la porte, quand je vois, oh non pas lui...

Suite dans la prochaine partie.

#AmaniMayssa