Save me ~ Kookv

~ 19 ~

-Jungkook.

Non pas encore. Je dors.

-Juuuunkook.

Ça marchera pas Tae.

-Réveil toi ou je te pousse.

Pfffff. Si tu crois que ça me fait peur. Mon lit est mon meilleur ami.

Il essaie de me pousser, de me donner des petits coups dans le dos, j'enfonce ma tête dans mon oreiller. Il essaie de me retourner, je me laisse faire, ça me fait rire.

Je garde les yeux fermés, je sais pas ce qu'il fait mais je sais que je dois l'énerver.

-Tu m'énerves.

Qu'est-ce que je disais.

-Je sais que t'es réveillé en plus.

Il me monte dessus ? C'est qu'il peut me surprendre de jour en jour alors.

-Jungkook réveil toi ou je...

Sa voix est plus ferme mais toujours peu crédible car vraiment adorable.

Il ne se rend pas compte que ses mains son sur mon torse et il est quand même... Assis... Sur moi mais... Sur mon bassin...

Je dois pas y penser. Mais c'est dur.

-Kookie... S'il te plaît.

Je suis faible. Sa petite voix d'enfant m'a rendu faible je l'avoue. J'ouvre un œil.

-Je savais que tu me mentais.

Mes mains montent sans mauvaises intentions sur ses cuisses. Il ne dit rien mais me frappe le torse avec ses petits poings. Je le stop en lui bloquant.

-T'es mignon quand t'essaie de faire le grand.
-Je suis plus vieux que toi.
-Ça ne veut rien dire.

Je le libère et le regarde. Il est vraiment magnifique, même le matin. Ses cheveux ébouriffés, son visage reposé et son corps caché sous un gros sweat à moi.

-Pourquoi tu continu de mettre mes vêtements ? On t'en a acheté pourtant.

Il rougit. Je vais craquer... J'ai déjà craqué.

-Tu veux pas ? Je peux aussi mettre les miens je...
-Non Tae, hey. Ça me va. Ça te va très bien, tu es vraiment très beau dedans.

Je caresse sa joue, faisant apparaître un jolie sourire sur son visage.

Pas que l'idée qu'il l'enlève ne me dérange mais je dois penser à autre chose.

-Tu as reçu une lettre de ta mère.

Alors là... Pour faire retomber l'ambiance y'a rien de tel.

-Tu l'as ouverte ?

Il joue soudain avec ses mains. J'ai peut-être été trop sec et direct.

-Non, c'est à toi.

Il me donne l'enveloppe qu'il avait posé sur la table de chevet.

-Je l'ouvrirai plus tard. Pour l'instant, petit déjeuner.

Je me lève en le portant. Il est tellement léger, ses jambes s'enroulent d'elles même autour de ma taille. C'est la meilleure sensation du monde, ses bras sont autour de mon cou. On doit avoir l'air proches comme ça, j'espère ne pas me tromper.