1. Le vol du bonheur.

Chapitre 18

Angelo voulait goûter à ces lèvres sucrées, encore et encore, elles lui avait tellement manquées depuis la dernière fois. Il l'admirait, adossée sur ce pommier, les cheveux en batailles, haletante et les lèvres gonflées par leur baiser; elle était plus belle que jamais.

Il approcha ses lèvres de celles d'Elizabeth, n'y voyant aucune résistance, il goûta à ces lèvres sucrées encore une fois, il l'embrassa bien plus sauvagement, avec plus d'ardeur. Et cette fois-ci aussi les amoureux ne s'arrêtèrent que quand ils furent à bout de souffle.

De là haut, dans la chambre de Maria, celle-ci les observait, un sourire aux lèvres, voilà donc ce qu'ils cachaient: une liaison; se dit-elle.

Elizabeth ne put s'empêcher d'apprécier ces baisers et ses caresses et elle ne put non plus retenir un gémissement, mais il fallait qu'elle revienne sur terre; plus vite elle arrêtera de se faire des illusions, moins douloureuse sera la chute.

Reprenant ses esprits,elle mit ses mains sur son torse afin de laisser de la distance entre eux, Angelo la regarda incrédule.

Était-ce une erreur de l'avoir embrasser? Peut-être que oui mais elle ne le regrette pas. Et ne le regrettera jamais d'ailleurs.

_J...je viens de me rappeler que je n'avait pas finie mon dessin non plus, je vais aller le terminer.

Elizabeth passa devant lui, mais à peine eût-elle fait quelques pas, que cette main froide qui l'avais caressé quelques secondes plus tôt, lui retint par le poignet mais elle décida de ne pas se retourner.

La main d'Angelo l'attira à lui, son dos se colla contre le torse de l'homme qu'elle commençait à avoir des sentiments inexplicables; la gardant ainsi prisonnière de ses bras.

Qu'elle se sentait si bien dans ses bras!!   

Quoi?? Non, non, non et non; elle ne doit pas se sentir bien dans ces bras; mais pourtant...

Une dernière fois; se dit-elle en se laissant faire; juste une dernière fois.

Angelo huma le délicieux parfum à la vanille d'Elizabeth et rapprocha sa tête de son cou. Il la voulait là, près de lui, il désirait la garder pour lui seul, pour ne plus jamais la laisser partir.

Jamais!!

Il posa un baiser sur son cou, Elizabeth ne tarda pas à réagir à ce contact qui lui procura un frisson bien plus violent que les autres. Elle rejeta sa tête de côté, pour lui donner un accès libre à son cou; il ne tarda pas reposer ses lèvres sur son cou, et ne put s'empêcher de lui faire un suçon.

Elizabeth le sentit sucer la peau de son cou, et se détacha de lui, pour mettre sa main droite sur la partie où il lui avait fait un suçon.

_Vous m'avez fait un suçon?

Au lieu de lui répondre, il lui adressa un sourire; comme fier d'avoir pu marquer son territoire. Pour être sûre que c'est un suçon, Elizabeth couru dans sa chambre pour se retrouver dans la salle de bain, devant le miroir.  Et effectivement c'était un suçon, ne sachant pas qu'Angelo était arrêté au seuil de la porte; elle mit ses mains dessus pour frotter afin que le suçon disparaisse en vain.

_Si vous continuez comme ça, vous allez arracher votre peau.

Elle se tourna vers lui et dit:

_Mais que vous a t-il pris de me faire ça?

_A votre avis?

Elizabeth le foudroya du regard.

_Je me demande ce qui m'empêche de vous frapper ? Lui dit Elizabeth

_Sûrement parce que je suis l'homme qui vous a fait ce suçon; repondit Angelo avec un sourire carnassier.

_Sortez de ma chambre, j'ai besoin d'être seul.

_Non je reste.