Chapitre 24

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Elizabeth répondit à son baiser sans aucune résistance car au fond d'elle elle le voulait aussi. Il l'a prit par les fesses et la déposa délicatement sur le lit, ils n'arrêtèrent cependant pas leur baiser.

Ils étaient là tous les deux sur ce lit, Elizabeth en dessous et Angelo au dessus d'elle, à s'embrasser comme deux amoureux.

C'est pourtant ce qu'ils sont, des amoureux, mais comme les cons qu'il sont ils ne se sont pas encore rendu compte de leurs sentiments l'un pour l'autre.

Ils furent interrompus par des coups à la porte et une voix qui leur dit:

_Il est l'heure du déjeuner.

Ils étaient tous les deux mécontents de cette interruption, ils pouvaient continuer aussi et c'est qu'ils firent jusqu'à ce que le ventre d'Elizabeth émette un bruit les faisant comprendre qu'elle avait faim, beaucoup même.

_Je crois qu'on devrait descendre; dit Elizabeth.

_Oui, il faut nourrir ce petit ventre; répondit Angelo en caressant délicatement le ventre d'Elizabeth.

Cette dernière rougit et se releva avec la main d'Angelo après que ce dernier se soit levé.

Angelo débloqua la porte et ils sortirent ensemble, les hanches d'Elizabeth entourées par le bras gauche d'Angelo.

Arrivés à la salle à manger, Elizabeth enleva les mains de celui-ci sur ces hanches. Il grogna de mécontentement mais respecta son choix. Les deux autres étaient en train de discuter, mais cette discussion prit fin quand ils remarquèrent leurs présences, laissant place à un lourd silence; un silence qui n'en était plus un quand Elizabeth demanda avec un sourire innocent mais qui en disait long à quiconque qui entendra la façon dont elle a demandé:

_Euh bien vous ne parler plus?

Le silence refit surface... Mais Elizabeth les arrêta avec un signe de la main quand ils essayèrent de parler:

_J'ai l'estomac dans les talons.

Elizabeth huma l'odeur de la bonne nourriture qui se repandait dans la pièce:

_On se met à table?

Mais tout restèrent là à la regarder elle leur dit alors d'une mine boudeuse:

_Vous ne voulez quand même pas que j'aille à l'hôpital et qu'on dit que je suis en manque d'alimentation.

_Je ne savais pas que tu avais un tel appétit mia cara; dit Angelo à voix haute.

Mais toutes les têtes se tournèrent vers Angelo sauf celle d'Elizabeth qui était restée figer par ses deux mots <mia cara>, il l'a appelé ma chérie, deux mots qui firent tambouriner le cœur d'Elizabeth.

Si Angelo avait dit ses mots à voix haute c'est qu'il était sûr qu'il n'y avait que lui et son frère qui comprendrais le sens de ces mots mais maintenant il commençait à douter...

La seule chose qu'il trouva pour se sortir de cette gêne est de réaliser le rêve actuel d'Elizabeth:

_Allons-y manger.

Les deux autres s'assirent à table, et Angelo tira la chaise d'Elizabeth pour qu'elle s'assoit, une chaise qui était à côté de celle d'Angelo. Maria, elle fut placée à côté d'Alexandro.

Les repas étaient déjà sur la table, alors ils n'eurent qu'à se servir, Elizabeth prit de minestrone,puis des fusillis.

A la fin du repas, Elizabeth et Maria débarrassèrent la table et Elizabeth mit les assiettes dans le lave-vaisselle.

Les deux frères s'étaient enfermés dans le bureau d'Angelo.

Elizabeth demanda à sa sœur une fois qu'elles étaient dans la chambre de celle-ci, une demande qui était plutôt une affirmation:

_Alors comme ça on écoute aux portes.

1. Le vol du bonheur.Where stories live. Discover now