1. Le vol du bonheur.

Chapitre 57

Une fois seuls...

_Pourquoi ais-je l'impression que cette nouvelle te réjouis? Demanda Angelo, sceptique.

Elle lui sourit malicieusement et repondit:

_Peut-être parceque c'est le cas.

Il secoua de la tête...

_Savez-vous que vous êtes dangereuse madame?

Elizabeth fit mine de réfléchir:

_J'èspere que vous n'allez pas me dénoncer.

_Non, ce n'est pas dans mon programme.

Elle approcha la chaise du lit d'hôpital et s'assit dessus de façon à être face à face avec son homme. Pendant de longues minutes ils furent un duel de regards en souriant bêtement. Puis ils éclatèrent de rire sans raison.

_Pourquoi tu ris? Demandèrent t-il en même temps.

Elizabeth lui dit:

_Nous sommes vraiment bizarre, il n'y que nous qui rions après ce qui vient d'arriver.

_Parceque nous sommes unique; énuméra Angelo.

Angelo voulut se lever mais Elizabeth l'en empêcha en lui lançant un regard réprobateur.

_Je déteste rester au lit; se justifia t-il.

_Enfin, seulement si tu n'es pas avec moi; ajouta sensuellement Angelo.

_Pervers!

...

_Et si tu me parlais des balles que tu as reçu; reprit Angelo inquiètement.

_Oh, c'est pas très important! J'ai juste été kidnappée et j'ai reçu un souvenir à chaque fois.

_Tu as été kidnappée et ti dis que ce n'est pas important!

_Ils ont tous payés.

Angelo allait lui poser d'autres questions mais on toqua à la porte:

_ Plus de questions, Maria est arrivée.

Maria entra et leur apporta deux cheese-burger, du jus, de l'eau et des sandwichs.

_Merci.

_De rien.

Maria demanda à Angelo:

_Ça va mieux?

_Oui merci beaucoup.

Maria partit et les deux amoureux mangèrent.

_Maintenant repose-toi; intima Elizabeth.

_Viens dormir avec moi.

Elizabeth se coucha auprès de lui, ils s'embrassèrent puis s'endormirent.

Le lendemain Angelo avait pu sortir de l'hôpital avec des béquilles et maintenant ils étaient à l'entrée de leur maison. Elle tapa le code et trouva Martha qui arrangeait les coussins sur les canapés. Celle-ci accouru vers eux.

_Oh bonjour Martha.

_Bonjour mademoiselle. Monsieur vous allez mieux?

_Oui, je vais mieux.

Martha aida Elizabeth à faire monter Angelo mais à la troisième marche, la sonnette de la porte retentit.

_Je vais voir qui c'est; dit Martha.

Elizabeth fit asseoir Angelo sur le canapé, Martha revint quelques secondes après:

_Mademoiselle quelqu'un vous demande elle dit être votre mère.

_Ma mère?

_Oui. Qu'est-ce qu'il y a tu semble être confuse? Demanda Angelo.

_Maman ne se présente jamais comme ma mère elle dit que ce mot ne montre aucune affection et que l'on le dit par obligation. Donc elle se présente toujours comme notre maman.

Elle haussa les épaules et demanda à Martha de la faire entrer. Et qu'elle fut sa surprise en voyant sa génitrice devant elle, toujours aussi élégamment habillée, avec des talons hauts avancer vers elle! Celle-ci ne tarda pas à jouer à la comédie:

_Oh ma petite chérie tu m'as tellement manqué toutes ces années. Oh comme je t'ai cherché; dit sa génitrice en essayant de la prendre dans ses bras.

Elizabeth se décala et Sophia la mère d'Elizabeth s'arrêta dans son élan.

_Mère; fit Elizabeth d'une voix haineuse; on se revoit donc après cinq ans, tu me fais là une détestable surprise.

Sophia mit une main sur main sur sa poitrine, outrée:

Angelo savait ce qu'Elizabeth avait vécu avant ses dix-huit ans et il n'arrive toujours pas à croire que cette femme ose revenir vers elle après ce qu'elle lui a fait subir.

_Parles-moi autrement jeune fille, je t'ai quand même mise au monde; dit Sophia avec cette voix menaçantes qu'elle utilisait avec Elizabeth avant sa fugue et en lui pointant du doigt.

Elizabeth s'approcha d'elle nullement intimider, elle baissa le doigt de sa génitrice:

_Oh mais je n'ai plus peur de toi, maintenant fais-moi le plaisir de t'en aller.

_Tu ne me propose même pas un verre?

_Non, je n'invite que les bienvenus et tu ne l'es pas.

_Tu ne me demande pas ce que je fais ici?

_En réalité je m'en fiche mais curieuse comme je suis je te donne la parole.

_Tu ne le sais peut-être pas mais ton père est mort il y a un mois...

Elle s'interrompit pour voir la réaction d'Eliza qui restait sans émotions, sans aucune réaction lui permettant de prédire qu'elle aurait l'argent qu'elle veut mais elle continua quand même dans sa lancée.

_...il ne nous a laissé que très peu d'argent pour nous nourrir, et cet argent est presque fini donc...

_Donc tu me demande mon aide; termina Elizabeth.

Sophia opina de la tête.

_Je me doutais bien que tu es venue ici pour obtenir de l'argent mais vois-tu je n'ai rien pour toi.

_Mais tu sors avec un milliardaire tu as un hôpi...

_Oui je sors avec un milliardaire, j'ai un hôpital mais ce que j'ai est pour les personnes que j'aime et moi, et tu ne fais pas partie de la liste.

Furieuse celle-ci lui dit:

_Rends-moi alors tout l'argent que tu as consommé qui m'appartient.

_Je pensais te l'avoir rendu.

_Et comment ça je n'ai rien reçu?

_Je pense te l'avoir rendu en refusant de porter plainte contre ta famille, maintenant sors tu commence à me faire perdre ma bonne humeur.