1. Le vol du bonheur.

Chapitre 27

_Et puis je suis peut-être maladroite mais pas peureuse comme toi.

_Moi? Peureuse?

_Qui d'autre à part est dans cette salle à part nous deux? Demanda Elizabeth.

C'est maintenant que les deux sœurs pensèrent aux deux frères, et c'est maintenant qu'elles se rendirent compte qu'ils n'étaient plus là.

_Ils disparaissent sans rien dire, pas un seul mot; dit Elizabeth légèrement frustrer.

_Oui ils pouvaient au moins dire <Excusez-nous mesdemoiselles, mais mon frère et moi devons nous retirer on a à parler>, ce serait bien mieux non?

Elizabeth opina de la tête. Voulant continuer leur discussion, elle attendit que sa sœur soit perdue dans ses pensées qu'elle cria en faisant mine d'avoir peur:

_Une araignée est à côté de toi.

Ni un, ni deux, Maria se leva en vitesse, en criant; elle avait crié tellement fort que les deux frères étaient descendus pour voir ce qu'il se passait et quand Maria se rendit compte que sa sœur plaisantait; Elizabeth, elle riait aux éclats.

_Peureuse, peureuse, peureuse.

Elizabeth rit tellement qu'elle se courba sur elle même et qu'elle tomba de son fauteuil, elle n'eût même pas le temps de dire un <aïe> qu'elle se sentit soulever dans l'air et collée contre un torse dur, c'est grâce aux frissons qui la parcourent qu'elle sut que c'est Angelo qui l'avait prise dans ses bras. Maria lui dit cette fois-ci en lui tirant la langue:

_Maladroite, maladroite, maladroite.

Mais Maria dont l'inquiétude prit le dessus s'approcha d'Angelo donc d'elle et lui demanda:

_Est-ce que tu as mal?

_Non, ça va.

Elizabeth les regarda tous un à un et n'échappa pas à leurs regards inquiets:

_Ehh arrêtez d'être inquiets pour un rien, ok? Je ne suis pas en sucre.

Vu qu'elle était dans les bras d'Angelo, elle avait donc les bras noués autour du cou de celui-ci, Elizabeth rougit à cette remarque, Angelo lui dit:

_Pour moi si.

Hipnotisée par ses yeux noirs, elle n'avait rien dit, qu'aurait-elle pu dire de toute façon? Mais son hypnotisation prit fin quand elle se rendit compte qu'ils ne sont plus au salon mais dans une chambre, et de surcroît ce n'était pas la sienne, elle dévina par la majestuosité de la chambre qu'elle était à Angelo. Contrairement à ce qu'elle pensait il n'y avait aucune nuance et c'était aussi beau que la villa elle-même. Elle porte son attention sur le lit en baldaquin, elle ne sait pourquoi mais ses pensées commencèrent à dériver sur des choses dont elle ne devait pas penser.

Angelo se remit à penser aux rêves qu'il fait aussi endormi qu'éveillé, il sentit sa libido se tendre, il regarda aussi Elizabeth qui s'était empourpée et il sut qu'elle pensait à la même chose, mais ce n'était pas le bon moment, il voulait d'abord qu'elle le connaisse, lui n'avait pas besoin de plus; avec les recherches qu'il a fait et ce qu'il a vu de ses propres yeux ke suffisait peu importe son passé, il l'aime et il l'aimera toujours. Car oui il s'était rendu compte quand il était dans son bureau avec son frère qu'il l'aimait. Mais elle, est-ce qu'elle l'aime?

Pour éviter à sa libido de se tendre encore plus, il préféra enfin parler, et trouva le bon sujet en la voyant admirer ses yeux:

_Mes yeux te plaisent à ce point?

Elle rougit comme une enfant prise en faute:

_Je les trouve très beaux.

_Alors tu es la seule, à part m'a mère tout les autres disent que j'ai des yeux effrayants.

_C'est qu'ils ne savent pas ce qui est beau.

Un silence gênant s'installa entre eux, un silence qui ne fut plus un quand...

_Si je reste encore plus de temps dans tes bras tu vas finir par t'essoufler.

_Tu es légère comme une plume, mais tu dois te reposer; dit-ilen la posant sur le lit moelleux.

_Mais je n'ai pas sommeil.

_Peut-être mais tu dois te reposer.

Elizabeth voulu protester mais se raviva. Qu'elle importance qu'elle proteste?Sachant déjà qu'il ne va pas l'écouter.

_Repose-toi bien.

Angelo l'embrassa sur le front puis sortit en fermant la porte derrière lui. Sans le vouloir, Elizabeth tomba dans les bras de Morphée.