1. Le vol du bonheur.

Chapitre 31

_Je...je voulais juste voir si ton cœur battait; se justifia Angelo en bégayant pour la première fois depuis son enfance.

Il retira doucement sa main de la poitrine d'Elizabeth, pas parce qu'Elizabeth le voulait, non, mais pour ne pas perdre le peu de contrôle qui lui restait bien qu'il doit avouer que sentir les seins d'Elizabeth sous sa main lui avait fait remonter ce désir qu'il avait réussi à dompter hier.

_Et...et...et pourquoi il n...ne battrait pas.

_Tu as dit que tu étais morte de honte,non?

Elizabeth rit comprenant où il voulait en venir, ce rire l'aidait aussi à faire disparaître le feu qui s'était allumé en elle, du moins c'est ce qu'elle pensait mais quand elle vit le regard rempli de désir d'Angelo elle n'arriva plus à penser correctement...

_Je ne parles pas de morte comme ne plus vivre.

Angelo le savait bien sûr mais il voulait la toucher et il avait trouvé une bonne excuse. La toucher encore et encore. Il encadra le visage d'Elizabeth et approcha son visage du sien:

_Je peux; lui demanda t-il?

_Évidemment!

Il s'empara sauvagement de ses lèvres, Elizabeth s'assit sur le lit sans pour autant arrêter de l'embrasser. Elle emprisonna le cou d'Angelo grâce à ses bras et en mêlant en même temps ses mains dans les cheveux de copain. Leurs langues s'emmêlèrent jusqu'à ce qu'ils soient obligés de s'arrêter pour respirer, aussitôt leurs respirations régulière ils s'embrassèrent encore, Angelo qui s'était assis sur le lit pendant leur pause, se mit en califourchon sur elle l'obligeant ainsi à se coucher.

Les mains d'Angelo commencèrent à devenir baladeuses mais Elizabeth ne l'arrêta pas pour autant, elle savait qu'il voulait le faire et elle aussi.

Même si ce serait sa première fois...

Angelo remonta doucement le t-shirt d'Elizabeth qui l'aida à l'enlever plus vite, Elizabeth ne savait rien de comment faire alors elle se fia à son instinct, elle mit ses deux mains sous la chemise d'Angelo et lui caressa le dos de ses mains douces. Sentant les douces mains d'Elizabeth sur son dos, Angelo ressentit une nouvelle fois des sentiments qu'il n'en avait jamais ressentit avant.

Mais peut-être n'est-il pas encore temps qu'il le fasse; pensèrent-ils en entendant une assiette se briser. Ils se levèrent en même temps, Elizabeth qui s'était levée maladroitement failli retomber mais fut rattraper à temps par Angelo. Elle prit vite son t-shirt et le porta avec hâte sans se rende compte que le t-shirt était porté inversement, quant à Angelo lui il reboutonna sa chemise. Ce fut Elizabeth qui arriva en première dans la cuisine, et elle trouva la mère d'Angelo à côté d'une assiette brisée essayant de ramasser les morceaux. Eliza se précipita vers elle et la releva en remarquant que son pouce saignait. Elle lui demanda gentiment :

_S'il-vous-plaît maman asseyez-vous sur une chaise à côté delà table je vais vous soigner,patientez juste quelques secondes.

Nathalie fit ce qu'Elizabeth lui demanda et Élizabeth s'abaissa pour ramasser les morceaux brisés mais une poigne l'arrêta dans son geste:

_Ce n'est pas plus prudent non plus, laisses je vais le faire.

Elle se releva:

_D'accord mais fais attention s'il-te-plaît; lui pria les deux femmes inquiètes.

_Oui je vais faire attention.

Elizabeth partit rechercher la trousse de secours qu'elle avait déjà vu et s'approcha de Nathalie, elle prit une chaise et s'assit en face d'elle afin de lui appliquer les soins nécessaires. Elizabeth ferma la trousse de secours tandis qu'Angelo avait déjà fini de ramasser les morceaux cassés et les avais même jetés. La mère d'Angelo dit ironiquement :

_Je viens ici après trois long mois et je me blesse le premier jour.

_Vous devriez faire plus attention à vous la prochaine fois; lui conseilla Elizabeth.

_Elizabeth a raison maman; dit Angelo en s'approchant d'elle.

_Je voulais juste prendre plus de gâteaux car ils sont délicieux et ils sont sans doute les meilleurs même moi je ne peux en faire d'aussi bons, je devrais féliciter Martha.

Elizabeth regarda Angelo sourire aux lèvres et demanda:

_Les meilleurs vous dites?

_Oui.

_Tu vois Angelo, ta mère elle n'a pas eu besoin d'un mélange pour savoir que c'est les meilleurs?

_Comment ça? Demanda Nathalie.

_Maman c'est Elizabeth qui a préparé et non Martha.

Nathalie les regarda tour à tour avant de les demanda avec un visage sérieux:

_Vous vous moquez de moi?

_Non; répondirent-ils en même temps.

_Alors il faudra vraiment que tu me montres comment tu as fait.

_Pas de problème.

_Et de quel mélange parlait tu?

_Euh c'est...c'est que...

Elizabeth regarda Angelo dans l'intention qu'il lui viens en aide mais celui le regarda avec un regard qui lui fit comprendre ses pensées: " tu t'es toi-même mise dans cet état alors à toi de t'en sortir".

Le traître; pesta intérieurement Elizabeth.

_C'est juste un mélange sans grande importance...

Nathalie voulait la poser d'autres questions mais deux voix au salon les interrompus:

_Je te dis que je peux marcher;  répéta Maria pour la un millième fois.

_Et moi je te dis que non.

Tous les trois allèrent au salon, et c'est là qu'Elizabeth vit que sa sœur c'est un peu blessé au genoux, pas quelque chose de grave mais ça restait tout de même une blessure.

_Tout va bien? Demanda Nathalie.

Mais personne ne lui répondit, trop occuper à guetter la réaction d'Elizabeth.

Elizabeth se demanda dans sa tête, mais que n'a t-il pas compris dans " aucune égratignure "?