1. Le vol du bonheur.

Chapitre 39 (2ème partie)

Elle termina de déboutonner la chemin d'Angelo, il voulut l'enlever mais elle le dévança avec un sourire une peu timide. Elle enleva la chemise d'Angelo en prenant soin de caresser ses biceps.

Les muscles d'Angelo se tendirent.

Le faisait-elle exprès ou ne sait-elle pas l'effet qu'elle a sur lui?

Constater la douce peau d'Elizabeth entrer en contact avec la sienne lui redonna ce désir auquel il a failli céder quelques heures plus tôt.

Elizabeth enleva entièrement la chemise d'Angelo et se rendit compte de ce qu'elle était entrain de faire.

Jamais, ô grand jamais elle n'avait déshabillé un homme! D'ailleurs il était même le premier qu'elle embrassait.

Elle lui adressa un autre sourire bien plus timide que le premier.

Le désir d'Angelo augmenta encore plus en la voyant sourire comme une petite fille innocente. Et consciemment il posa brutalement ses mains sur les siennes.

Elizabeth repondit à ses baisers sans résistance et à ses caresses avec des gémissements. Elle noua ses mains autour du cou d'Angelo alors que celui-ci la soulevait par les fesses pour l'amener au lit. Mais il s'arrêta brusquement et lui demanda:

_T'en es sûr?

_Oui.

_Cara je ne veux pas te brusquer.

_Ce n'est pas comme si j'étais vierge.

Oh que si! Elle l'était mais elle avait peur qu'il refuse de lui faire l'amour alors qu'ils en mouraient tous les deux d'envie.

Le cœur d'Angelo se serra, il se surpri à être jaloux de l'homme qui l'avait touché avant lui.

Elizabeth entoura ses jambes autour de la taille d'Angelo et lui donna des baisers sur le cou, ce qui rendit la respiration d'Angelo anormale. Angelo la déposa délicatement sur le lit et...

Cette nuit à été la plus merveilleuse des nuits pour Angelo et Elizabeth.

Elizabeth se réveilla avec un sourire béat sur les lèvres, mais fut déçue de ne pas voir Angelo à côté d'elle; une déception qui se transforma en espoir  quand elle vit une feuille pliée sur la table de chevet avec son nom écrit dessus. Elle l'ouvrit et lu:

< Bonjour cara habille-toi et rejoins moi à la cuisine>.

Ce n'était peut-être que de simple mots mais son cœur à elle, battait à un rythme effréné. Au moment où elle allait se lever pour prendre sa douche, son téléphone sonna. Elle regarda le nom de l'interlocuteur et c'était le nom de sa mère. Elle enfila rapidement la chemise qu'Angelo portait la veille et décrocha, et comme d'habitude c'est ses deux parents qui l'avaient appelés.

_Bonjour maman, bonjour papa.

_Bonjour ma chérie; répondirent t-ils.

Sa mère toujours aussi observatrice remarqua sa bonne humeur et le sourire radieux qu'elle avait sur les lèvres.

_Ma chérie tu vas bien? Demanda Catalina.

_Oui maman je vais bien.

_Pourquoi tu portes une chemise d'homme et trois fois plus grande que toi? Demanda t-elle.

_Euh...pour...pour être plus à l'aise.

Catalina savait que c'était faux, car elle connaissait ce sourire. Mais décida de changer de sujet en demandant où était sa sœur quand une voix qui semblait venir d'un peu plus loin l'interrompit:

_Tu sais si ça te prends autant de temps pour t'habiller, tu peux toujours descendre nue ça ne me dérangerai pas  et j'adorerai même; dit Angelo de l'autre bout de la porte.

_Alors? Demanda ses deux parents en même temps.