Chapitre 34

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_Allez il faut y aller maintenant; dit Elizabeth alors qu'Angelo restait toujours sur elle.

_Tu sais qu'on pourrait rester ici encore plus longtemps? Demanda Angelo d'une voix volontairement sensuelle.

_Oui, on pourrait.

_Donc on va rester un peu plus de temps.

_Attention! J'ai dis qu'on le pourrait mais pas qu'on le ferait, j'ai déjà faim moi.

Angelo fit mine de bouder et se leva pour aider Elizabeth à en faire de même. Une fois debout, Elizabeth ramena les gants et dit à Angelo:

_On peut y aller maintenant et n'oublie surtout pas que j'ai gagné.

_Tu as gagné?

_Oui, c'est toi qui était le dernier à terre.

_Je vois mais tu as triché.

_Triché? Je n'ai pas triché, j'ai fais comme toi. Se défendit Elizabeth.

_Et comment j'ai fait?

_Tu...tu le sais très bien.

_Oui mais je veux que tu le dise.

Non, elle ne le dira pas.

Elizabeth prit la chemise d'Angelo et la lui donna prenant le soin de ne pas regarder son torse.

_Enfile vite.

Angelo l'enfila sans pour autant fermer tous les boutons. Puis ils sortirent de la salle.

_Tu peux te laver dans ma chambre tu sais; proposa Angelo.

_Même pas dans tes rêves.

_C'est ce qu'on va voir; murmura Angelo une fois qu'elle fut loin.

Elizabeth entra dans sa chambre, calmée; enfin calmée au point de ne plus vouloir trucider quelqu'un mais on ne pouvait pas en dire autant des battements de son cœur...

Elle prit rapidement une douche, et porta une robe plus ou moins longue puis partit vers la chambre de sa sœur. Elle toqua puis entra:

_Ça va mieux? Demanda t-elle.

_Oui je n'ai plus mal.

_Tant mieux parce que tu vas descendre et m'aider à faire la cuisine.

Maria aimait autant cuisiner qu'elle, alors celle-ci sauta rapidement sur ses pieds et la suivit dans la cuisine.

Quand elles arrivèrent, Elizabeth vit un livre de recettes qu'elle n'avait pas remarqué la première fois. Maria l'ouvrit et lui demanda:

_Tu penses qu'on devrais utiliser ce livre?

_Je pense que oui.

_Et  siça ne donne pas le résultat qu'on veut?

_Il n'y a qu'une seule façon de ke savoir; de plus Angelo et sa mère ont déjà goûté à quelques une de mes recettes donc...

_Quoi? Tu as préparé et tu n'en as pas gardé pour moi; se lamenta Maria.

_Evidemment que j'en ai gardé pour toi. Prends-en et n'oublie pas ton protégé.

Maria rougit et repliqua:

_Ce n'est pas mon protégé.

_Oui, ce n'est pas ton protégé; lui repondit ironiquement Elizabeth.

Elizabeth commença à mélanger les ingrédients indiqués dans le livre puis Maria l'aida quand elle finit de manger. Elles préparèrent un cannelloni, des crêpes, de la pizza margherita, et du fusilli.

Puis elles mirent la table et Maria partit appeler "son protégé". Elizabeth quant à elle, se dirigea vers la chambre d'Angelo, elle toqua mais personne ne lui repondit, elle toqua une deuxième fois et toujours sans réponse; alors elle entra, ne voyant personne elle se dirigea vers le dressing, sans savoir que c'était un dressing; et encore une fois il ne portait qu'un pantalon, il était dos tourné et parlait au téléphone.

Elle voulut retourner sans qu'il ne la vois mais c'était trop tard:

_Tu penses enfin à venir me voir.

_Comme si tu m'attendais; dit Elizabeth en roulant des yeux.

_Figure toi que si.

_Tu n'avais qu'à me retrouver à la cuisine.

_J'aurai bien voulu mais je ne peux pas rester longtemps avec toi sans t'embrasser or ta sœur était là. Lui confia Angelo en entourant la taille d'Elizabeth; celle-ci se lova contre lui et lui dit la raison pour laquelle elle est venue.

_Je voulais te prévenir que le déjeuner est prêt.

_Pouquoi faut-il toujours que quelque chose se mette entre nous?

_Ne t'inquiètes pas, tu auras tout le temps de m'embrasser après.

_Allons-y alors.

Ils sortirent mais Elizabeth ne trouva pas Nathalie dans sa chambre. Elle comprit alors que celle-ci était descendu.

Ils trouvèrent Maria et Nathalie en train de bavarder.

_Vous êtes enfin là, on n'a cru que vous n'alliez pas déscendre. Dit Nathalie.

Elizabeth sourit et voulu retirer sa main de celle d'Angelo mais celui-ci ne semblait pas du même avis car il la serra encore plus fort. Les trois autres qui avaient remarqué ça ne firent aucun commentaire. Ils mirent à table, et mangèrent tranquillement quand les téléphones d'Elizabeth et de Maria sonnèrent en même temps. Elles se regardèrent puis regardèrent l'écran de leur téléphone.

La maman avait appelé Elizabeth et le papa Maria. Les deux femmes ne se rendirent compte que seulement maintenant qu'elles ne les avaient pas appelé depuis un bon bout de temps, elles dirent en même temps:

_Oh non!!

1. Le vol du bonheur.Where stories live. Discover now