1. Le vol du bonheur.

Chapitre 44

Elizabeth se réveilla en sentant une bonne odeur de nourriture, elle sourit sans pour autant ouvrir les yeux et s'étira. Angelo sourit en remarquant le sourire d'Elizabeth, et s'approcha avec le plateau garni de divers nourritures. Elizabeth ouvrit les yeux et tomba directement sur la silhouette de son amant, elle lui sourit et lui salua:

_Bonjour chéri.

_Bonjour amore mio, tu as bien dormi?

_Comme un bébé.

Il lui tendit le plateau qu'il tenait dans la main et dit:

_J'ose espérer que ton appétit est revenue.

Elle le lui arrachant presque des mains, elle mordilla un bout de pain et lui dit une fois l'avoir avaler.

_Mercé, j'avais tellement faim.

_Et j'en suis heureux.

Elle lui tendit la main et il l'a prit, il s'asseya à côté d'elle sur le lit, Elizabeth mit le plateau entre eux deux.

_Manges avec moi; lui demanda t-elle.

Il n'avait mit de la nourriture que pour deux pour Elizabeth car elle mangeait beaucoup, sachant que s'il refusait il allait la vexer, il partagea son repas avec elle.

Quand ils finirent de prendre le petit-déjeuné Elizabeth se leva avec le plateau. Angelo l'attrapa le bras et lui dit, une parole qui sonnait comme un ordre:

_Non, toi tu restes au lit.

_Et pourquoi? Je ne suis pas fainéante.

_Je sais mais tu es malade et j'appelle un médecin.

Elle se détacha de sa main et lui dit furieusement:

_Je n'ai pas besoin d'être soigner car je vais très bien, ce n'était que quelques petites nausées.

Elle alla s'enfermer dans la salle de bain en claquant la porte.

Pourquoi était-elle furieuse?

Il avait juste parler de médecin. Qu'a t-il dit de mal?

Il fit descendre le plateau et alla dans son bureau après avoir activer le code de sécurité. Elizabeth opta pour un pantalon taille haute et pour une t-shirt qui va avec et des baskets. Elle prit son sac et son téléphone puis descendit au premier salon et en voyant le manteau d'Angelo elle sut qu'il était toujours la. Elle alla donc dans son bureau et le trouva entrain de vociférer au téléphone. Angelo coupa la communication en voyant Elizabeth.

Où allait-elle habillée comme ça?

Il s'approcha d'elle et lui demanda:

_Où vas-tu?

_Je rentre chez moi; plaisante t-elle.

Angelo resta comme clouer sur place en entendant ses mots, non elle n'allait pas faire ça. N'est-ce pas?

Il entoura le visage d'Elizabeth par ses grandes mains, lui regarda dans les yeux, tentant tant bien que mal de ne pas montrer ses sentiments.

Chose qui n'échappa pas à Elizabeth. Elle explosa de rire sous le regard incompréhensif d'Angelo.

_Qu'y a t-il d'amusant?

_Tu aurais dû voir ta tête; repondit-elle toujours en riant.

Elle reprit plus de sérieux et lui dit en mettant son index sur le bout de nez d'Angelo:

_Je rigole, crois-moi tu ne vas pas te débarrasser de moi aussi facilement.

_Je préfère ne jamais me débarrasser de toi tout simplement; dit-il en l'attirant à lui pour plaquer ses lèvres sur les siennes.

Après qu'ils se soient détachés, Elizabeth lui repondit:

_Je vais à l'hôpital.

Aussitôt Angelo prit sa veste qui était sur son bureau.

_Que fais-tu? Demanda Elizabeth.

_Je me prépare pour t'amener à l'hôpital.

Elizabeth lui fit signe d'arrêter.

_Non toi tu vas au travail.

_Je viens avec toi, je ne vais quand même pas te laisser y aller seule.

_Je ne suis pas seule, j'y vais avec ma sœur.

Angelo voulut protester mais elle lui dit avec des yeux doux:

_Ne t'inquiète pas je te dirai tout ce que me dira le médecin.

Après mille protestations Angelo finit par céder, il ne comprenait pas le comportement d'Elizabeth, il voulut la suivre mais s'y résigna en se disant à lui-même.

"La confiance Angelo, la confiance".

Elizabeth arriva après quelques minutes à la demeure d'Alexandro. Elle sortit de sa voiture, appuya sur l'interphone et entendit la voix de sa sœur derrière la porte:

_Entre Eli ce n'est pas fermé.

Et effectivement quand elle actionne la poignée de la porte celle-ci s'ouvrit. Elizabeth entra et trouva sa sœur ai téléphone:

_J'accompagne juste ma sœur ok?

Maria raccrocha et salua sa sœur:

_Bonjour Eli.

_Bonjour Maria, tu es prête; demanda nerveusement Elizabeth.

_Qu'est-ce qui ne va pas Eli?

_J...je crois que je suis enceinte.

Maria sautilla sur place en entendant sa phrase.

_Je vais devenir tante; cria t-elle.

Mais elle s'arrêta net en voyant me visage d'Elizabeth:

_C'est plutôt une bonne nouvelle non?

_Oui mais le problème c'est que je ne sais pas s'il veut d'enfants.

Maria rassura sa sœur puis elles montèrent dans la voiture et Elizabeth démarra:

_Où va t-on enfait.

_A l'hôpital j'ai un rendez-vous avec un gynécologue.

Quelques heures plus tard...

Elizabeth avait ramené sa sœur après avoir pleurer de joie lorsque le gynécologue les avait dit qu'elle était enceinte, maintenant elle était devant ma porte de la villa. Elle repira un grand d'air frais pour se donner le courage de tout lui dire. Elle ouvrit la porte en remarquant que le code était désactivé. Elle enleva ses chaussures à quelques pas de la porte et releva ma tête; ce qu'elle vit la cloua au sol.

Chloé était tellement proche d'Angelo qu'on aurait dit que quelques millimètres de plus et leurs lèvres seront unies.

Elle tourna la tête pour ne pas en voir plus et retena un sanglot, c'est là qu'elle comprit il s'était moqué d'elle pendant tout ce temps. Angelo repoussa cette folle de Chloé et vit Elizabeth qui retenait difficilement ses larmes. Elizabeth courut vers les escaliers mais il l'a rattrapa:

_Cara attends ce n'est pas ce que tu crois...

Elle se degagea violemment de sa prise et lui hurla les yeux remplis de larmes:

_Je ne suis pas ta chérie est-ce c'est clair? Mais je dois avouer que tu mérites un trophée, tu as très bien caché ton jeu, félicitations!

_Attends s'il-te-plaît!

_Je m'en vais et crois-moi cette fois-ci je ne plaisante pas.

Elizabeth lui donna un coup sur les genoux pour ne pas qu'il la suive et se précipita vers la chambre pour faire sa valise tandis que Chloé souriait machiavéliquement derrière Angelo.