Une Nouvelle Famille Bien Particulière

Chapitre 9

Pdv Julien : 

Et se fut le calvaire auquel je m'attendais. A peine ai-je franchi la porte que le regard de mon père changea. Une aura néfaste l'entourait et une odeur d'alcool n'arriva aux narines. Je ne savais pas depuis quand mon père avait repris la boisson mais une chose est sure, cela ne calma absolument pas ma boule au ventre et je dirais même qu'elle s'amplifia. Son regard était méchant et j'en connu la raison lors du diner. 

Ma mère me bombardait de questions pour mon plus grand malheur, je n'avais qu'une envie, que le repas finisse et que je puisse enfin aller dormir. En plus pour ne rien arranger, la nourriture solide ne passait vraiment pas, j'avais envie de vomir à chaque bouchée. Moi qui avais l'habitude de mon biberon et de la nourriture facile à mâcher, la je peinais à finir mon assiette. Mais je devais la finir. Je ne voulais pas que ma mère me questionne encore plus à cause de mon manque d'appétit , surtout moi qui d'ordinaire mange pour deux. Autre problème, je n'avais pas réussis à faire dans ma couche et cela m'inquiétais un peu. D'habitude à cette heure ci ma couche devait être changé. 

Mon père mangeait comme, désoler de l'expression, un gros porc. Il ne faisait pas attention à nous, il était trop préoccuper par sa nourriture et par le football. Je serai d'ailleurs bien incapable de vous dire de quel match il s'agissait. Je n'y connais pas grand chose. Alors que ma mère aller sans doute me poser une de ces questions, elle fut interrompu par mon père qui claqua du poing sur la table. Je fis un saut de deux mètres de hauts et je ne rigole absolument pas et je vous dit que j'ai encore moins rigoler quand mon père se leva pour mettre un gifle à ma mère. 

- Mais tu vas fermer ta gueule un peu ! On n'en a rien à foutre de se qu'il peut faire là-bas et heureusement qui me coute pas un centime ton batard ! hurla mon père.

Je me figea. Depuis quand l'ambiance était comme ca ? Depuis quand ma mère subissait ca ? Mon père avait beau être un con, il n'a jamais était violent sauf quand il buvait et encore, il faisait du mal qu'avec ces paroles. Là ont arrivait à un autre stade. Je vis ma mère se mordre la lèvre puis baissait la tête sur son assiette. Mon père se rassied et fit comme si de rien n'était. Et c'est là que je tilta, il avait dit "ton " et pas " notre" et il m'avait appelé batard. Je mis cette information de cote bien qu'elle m'amena plein de questions, je sentais qu'il valait mieux les gardés pour moi. Du moins pour le moment. 

Ma mère se leva pour débarrasser la table, je me leva pour l'aider mais encore une fois mon action fut interrompu par mon père. 

- Depuis quand t'es devenu une tapette ? Un homme ne se rabaisse pas à faire ca ! Elle peut très bien le faire seule ! cria mon père, je me ratatina sur moi même. 

- Je peux le faire seule ne t'inquiète pas mon chéri, ton père a raison. J'aurai du plus tôt que ca prendre le rôle de femme que je dois. Elle essaya de me rassurer avec un sourire mais je voyais très bien qu'elle se forçait et là tout de suite j'avais qu'une envie démonter mon père alors que je ne suis absolument pas pour la violence.

- Enfin une parole intelligente sort de ta bouche ! Vaut mieux tard que jamais. Et il ricana, comment pouvait-il ainsi la rabaissé. 

Pourquoi suis-je revenu, j'aurai tant voulut être dans les bras de mes Daddys avec Charles, en sécurité. Loin du monstre qu'est devenu mon père en moins d'une semaine. Qu'est ce qu'avait bien pu se passer pendant mon absence ? 

Lorsque mon père partit sans doute aux toilettes, je me dirigea dans la cuisine dans l'optique dans savoir plus sur ce qui se tramait chez moi. 

- Maman ? L'appelais - je, elle sursauta faisant ainsi tombé le verre qu'elle tenait qui se brisa en mille morceaux