2~humiliation...

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Le 4 mars 2022, dans le bar

Le jeu de lumière qui illuminait la salle ne donnait aucun charme au bar qui était bondé de monde les uns plus soûls que les autres. Les hommes qui affluaient en masse dans la salle ne faisaient que cogiter a droite a gauche a la recherche de femelle qui semblait manquer dans la pièce. Sans pudeur, ils calquaient les fesses des servantes qui, eux encaissaient ne voulant pas perdre le seul boulot qui pouvait leur rapporter un peu de centimes. Elles n'avaient pas le choix, beaucoup voulaient nourrir leurs familles alors elles n'avaient d'autre choix que de supporter les humeurs infernale des soûlards du bar. On venait à se demander si tous ses hommes avaient des problèmes. Car on le dit, on noie souvent les problèmes dans l'alcool. Ça voudrait dire que tous les hommes qui occupaient la pièce avait des problèmes, pensait la plus part des travailleurs. Non, ils étaient plutôt la pour se préparer mentalement à aller tabasser leurs femmes et enfants ce soir. Pensait une des employées du petit bar.

Debout derrière le comptoir entraîne de servir une quantité incroyable d'alcool les uns plus forts que d'autres à des hommes qui n'en valaient pas la peine, elle eut un pincement au cœur en se disant qu'elle contribuait a la maltraitance des femmes aux foyers en aidant leurs maris a se soûler. Mais elle non plus n'avait pas le choix. Elle se devait de garder ce poste, au moins jusqu'à ce qu'elle accède à l'emploie qu'elle essayait de dénicher pendant un moment: Presque deux mois. Pensa-t-elle. Elle avait horreur de voir tous ses hommes boire, se bagarrer, hurler, vociférer des mots honteux, cruels a l'encontre des femmes. Elle avait juste horreur de cet endroit, c'est pourquoi elle restait toujours derrière le comptoir recevant les commandes et ayant pitié des autres servantes qui devaient subir leurs impolitesse qui ne semblait en rien les déranger. Ils étaient fait pour ça. Pour crier, spolier l'honneur de chaque gente féminine qui rôdait autour en les appelant putes, prostituées et d'autres mots encore plus vulgaires. On avait pas le droit d'élever la voix, ordre du chef. Sinon, on te renvoyait sur le champs.

- une bouteille de vodka pour la table 6. Cria une jeune femme d' à peine 20ans a l'encontre de la jeune femme derrière le comptoir.
- Ça vient. Répondit-elle.
- Je suis fatigué. Hurla la jeune servante en tirant sa tignasse blonde coupé court. Son visage ruisselait de sueur et ses yeux étaient fatigués. Elle était encore plus démoralisé par l'attitude perverses des hommes qui étaient dans cette salle.
- Je le vois bien. Répondit avec compassion la jeune fille derrière le comptoir en lui tendant la bouteille de vodka.
- Pourquoi les hommes sont si misérables ? Demanda la servante a son presque amie.
- Parce que ceux qui sont ici sont des misérables. Répondit tout simplement cette dernière faisant rire son amie.

La jeune servante tourna le dos a son ami pour aller déposer la demande qu'elle gérait. Arrivée a la table 6, elle posa la bouteille sur la table et se retourna pour partir mais une main l'arrêta en la prenant par le bras. Elle s'agita mais l'homme qui le rétenait était plus fort qu'elle et il l'attira a lui sans effort.

- Reste avec nous ma poulette. Demanda d'une voix perverse la voix alcoolisé de l'homme qui ne semblait pas vouloir la lâcher. Comment tu t'appelle. Demanda ce dernier.
- Anaïs... Répondit-elle en essayant de ne pas inspirer l'haleine alcoolisé de l'homme.
- Un nom très joli non... N'est-ce pas les gars? Cria-t-il à l'intention de ses amis.
- Wewewewe.... Beuglèrent les voix pâteuses de ses compagnons qui ne semblaient même plus avoir la force d'ouvrir correctement leurs yeux.
- Je dois travailler. S'il vous plait lâchez moi. Fit la voix tremblante d' Anaïs.
- Oh elle doit travailler la poulette. Tu vas rester avec nous, nous faire plein de truc merveilleux et on te paye le double de ta paye. Sussura une fois de plus la voix perverse de l'homme qui regardait son decolté.
- Non monsieur, merci mais non. Trembla de peur la jeune femme.
- Oh que si. Hurla le soûlard hors de lui. Il empoigna sa hanche violemment et la fit venir
Contre lui. La jeune femme tenta tant bien que mal de se soustraire a son étreinte étouffante, les larmes aux yeux en vain.

- Agenouille toi tout de suite pétasse. Hurla le détraqué.
- S'il vous plait. Supplia Anaïs.
- Oh J'aime quand on me supplie. A genou beauté vite fait sinon tu vas payer. Gronda méchamment l'homme.

Anaïs exécuta non sans trembler et réprima un haut le cœur lorsque l'homme lui demanda:- ouvre ma braguette et fait moi plaisir.

Tous dans la pièce cessèrent leurs  activités pour regarder la scène qui s'offrait a eux. De l'autre côté du bar, la jeune femme derrière le comptoir avait les yeux qui lançaient des éclairs, tellement une fureur semblait s'emanait d'elle. Son regard noir se voila d'une couche plus sombre et ténébreux. Elle n'aimait pas voir de la maltraitance juste devant ses yeux, ça la crevait a petit feu. Mais elle était une survivante, qui allait se battre pour garder sa posture de survivante. Et personne tant qu'elle vivra n'allait faire du mal a une femme juste devant elle. Se jurait-elle toujours. Alors, lorsqu'elle vît la jeune Anaïs se faire attaquer par l'un des hommes du bar, elle s'était déjà mise en mode attaque et attendait pour intervenir même si cela était interdît. Elle pouvait supporter le fait qu'ils calquent les fesses des servantes mais de la a faire agenouiller une femme dans ce putain d'endroit grouillant d'hommes soûls... Non jamais elle ne laisserait une autre femme se faire maltraiter de la sorte. Elle n'était plus la jeune fille sans défense d'avant. Elle allait faire payer toutes les maltraitances de ses bourreaux.

- Ne fait rien Monika. L'interpella un servant du nom de Steve.
- Tu te fiche de moi. Explosa cette dernière en le regardant avec un regard noir.

Le garçon baissa les yeux intimidés par la noirceur du regard de la jeune femme qui enleva son tablier d'un geste rageur. Elle serra les poings en contournant le comptoir pour aller vers l'homme qui était entrain d'humilier son égale.

Anaïs pleurait a chaude larmes et essayait de garder son calme. Mais elle n'y arrivait pas. Elle allait se faire humilier devant tous ses hommes mauvais autant qu'ils sont. Inhumains et sans vergogne. Elle baissa le regard et n'esquissa aucun mouvement ce qui rendit furieux l'homme qui voulait la rabaisser. Il l' empoigna par les cheveux et les tira vers l'arrière. Anaïs sortît un gémissement de douleur qui fit rire la moitié des hommes dans la salle.

- Vas-y. Fait moi plaisir si tu ne veux pas avoir à le faire pour tous les hommes ici présents. N'est-ce pas les amis. Hurla-t-il a ses confrères.
- Oh oui... Répondirent-ils.
- Je veux bien de tes services moi. Hurla un autre en titubant la voix trainante.

Ne voulant subir tous les humiliations des hommes présents et sachant qu'il n'y avait personne pour l'aider, Anaïs avança un main tremblante vers le pantalon de l'homme qui riait aux éclats.

- Non elle ne le fera pas. S'écria une voix froide qui fit frissonner plus d'un. Lève toi Anaïs. Tout de suite. Ordonna Monika.

Cette dernière se leva en manquant de tomber a terre mais Monika la soutenu et la mit derrière elle en signe de provocation. Elle allait protéger la jeune femme. Coûte que coûte, quitte a y laisser son poste. Elle n'en voulait même plus de ce boulot de merde.

- T'es qui toi? Demanda d'une voix hautaine et méprisante le soulard.
- Celle qui va te remettre à ta place. Répondit du tac au tac la jeune femme sans se départir de sa mine plus sombre que jamais.

Premier chapitre des couleurs de la haine... Commentez et votez😘😘😘😂😂😂😂

Les Couleurs De La HaineWhere stories live. Discover now