8~Renvoi...

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Au bar, dans le bureau du chef : 14h30
" le jour suivant la bagarre au bar "




Assis sur des chaises pour le moins inconfortables, les employés du bar y comprit Monika étaient nerveux. Ils ne savaient pas à quoi s'attendre avec leur chef. À cause d'eux, le bar était maintenant transformé en un champ de bataille. Monika ne regrettait pas sa façon d'agir, mais avait tout de même peur pour les autres employées. Elle les avait poussé dans son envie de protéger Anaïs. Elle ne savait si ils étaient fâché ou pas mais Steve lui avait fait comprendre qu'il était impressionné par son courage avant de rentrer dans le bureau de leur chef.

Ce dernier était assis sur un fauteuil en cuire noir derrière son bureau fusillant ses employés de son regard marron, une certaine colère contenu. Il était revenu d'un rendez-vous la veille et avait retrouvé son bar dans un piteux état. Rouge de colère, il avait voulu allé déposée plainte pensant que c'était des gamins qui avaient fait ce carnage. Mais un policier qui était posté devant la porte du bar lui infirma qu'il y'avait eu une bagarre entre ses employés et les hommes qui étaient dans le bar. Il sût dès cet instant que Monika était impliquée dans tout cela. Il connaissait la jeune femme insolente et impulsive. Elle aimait toujours interférer lorsque quelque chose ne lui plaisait pas. Et un homme soûl avait du mal lui parler, pensait le chef. Il décida de laisser l'affaire entre les mains des policiers les priant de l'informer de la situation. Pas plus tard qu'en plein milieu du matin, un appel lui parvint lui informa que ses employés
és avaient été libéré. Il avait donc cru mieux de les laisser se reposer et après de les faire appeler, l'après-midi même. Ainsi, ils étaient devant lui, affichant leur mine abattu, sauf Monika qui gardait la tête haute, n'ayant pas peur de la tournure de la situation. Même si elle avait conscience de perdre son boulot, elle se rassurait en se disant que c'était pour la bonne cause qu'elle s'était battu. Elle soutint le regard noir de colère de son chef sans sourciller.

- Vous vous rendez compte de la gravité de la situation. Mon bar est complètement démoli. S'écria avec fureur le chef en fronçant les sourcils.
- Démoli est un grand mot, vous ne trouvez pas? Intervena Monika sans se retenir.
- Un grand mot? Fit sarcastiquement le chef. Et que sais tu toi des grands mots? Tu as fais l'école ? S'énerva-t-il.

Monika ne répondit pas préférant garder son sang froid. Le chef était en colère pour son bar, mais de toute manière ce sont les soûlards du bar qui allaient payé les pots cassés. Elle prit donc sur elle pour ne pas plus énervé son chef qui même au début ne voulait pas l'accepter, ayant eu connaissance de ses embrouilles avec la police.

- Qu'est-ce qui vous a pris? Hein ? Je vous écoute. Explosa la voix furieux de l'homme au crâne rasé. Monika, toi qui a toujours la gueule grande ouverte, qu'est-ce que tu attends ?

Cette dernière ne répliqua pas sachant pertinemment qu'elle ne pourrait pas s'empêcher de dire ce qu'elle pensait de l'homme assis devant elle. Elle se connaissait trop impolie avec ceux qui ne la respectait pas comme telle. Alors elle le défiait du regard lui transmettant sa colère et sa rancune par ses yeux noirs de jais.

- Monsieur, commença la petite voix d' Anaïs. Ce n'est pas de 'notre faute si les hommes qui viennent ici se soûlent au point d'insulter toutes les femmes qui passent.
- Qui a insulté qui? De quoi...
- Oh s'il vous plait, épargnez nous votre baratin. Explosa Monika n'y tenant plus. Je suis sûr qu'on vous a tout raconté. Vous croyez qu'on ne sait pas que vous êtes amis avec la plus part des plus policiers de cette ville. Sinon, ça fait longtemps que cet endroit aurait été fermée. Exposa cette dernière en regardant avec insolence leur chef.
- Je te savais très insolente. On me l'a répétée que tu ne sais ranger ta langue.
- Et j'imagine que c'est votre grand ami monsieur le Connard qui vous l'a dit.
- Maintenant écoute moi. Ordonna le chef. Si je ne t'avais pas accepté ici, personne d'autre ne l'aurait fait vu tes antécédents...
- De quels antécédents vous parlez au juste. De ceux ou j'ai juste défendu des jeunes femmes sans défense.
- De ceux où tu te ralliais avec des trafiquants de drogue. Hurla le chef en tapant fort contre la table de son bureau.

Les Couleurs De La HaineWhere stories live. Discover now