Les Couleurs De La Haine

5~amis...

2heures du matin...

- Et donc c'est le monsieur qui a commencé la bagarre? Demanda l'homme en regardant la jeune femme devant lui. Il ne pouvait s' empêcher de la trouver particulièrement belle, magnifique même. Son petit nez adorable, ses lèvres pleine, son visage qui gardait un certain assurance enfantin et ses cheveux en bataille lui donnait un air sauvage qui lui allait adorablement bien. Pourquoi se montrait-elle aussi froide? Se demandait-elle.

- Euh... On peux dire ça. Hésita la jeune fille. La voix de celle-ci ramena instantanément l'homme devant lui sur terre.
- Pourquoi tant d'hésitation mademoiselle?
- Comment tu t'appelle ?

La question de la jeune femme le prit de cours. Pourquoi demander son nom alors qu'ils étaient en plein interrogatoire? Décidément, cette fille n'était peut être pas saine d' esprit. Se disait-il.

- Frédéric Mackay.
- Et bien Frédéric, disons que dans un certain sens j'ai aussi un peu commencé la bagarre.
- Comment ça ? S'étonna l'officier.
- Lorsqu'elle lui a demandé... Non qu'il lui a ordonné, rectifia Monika, de faire ça... Un grimace de dégoût barra son visage. Je me suis interposé en lui faisant comprendre qu'elle ne le ferait pas.
- Et ?
- Il n'a pas aimé. Il s'est levé m'a insulté de pétasse lorsque je lui ai demandé de quitter les lieux. Nous nous sommes affronté avec des mots...
- Tels que ? Coupa l'officier curieux de savoir si la jeune femme avait de la réparti bien qu'il en soit conscient déjà.  Elle venait a le fasciner complètement...

- En quoi c'est important? Demanda le jeune femme d'une voix ennuyée.
- Chaque détail est important.
- Je crois lui avoir dit un truc du genre, tu dégage ou je te fais dégagé a la fin. Il m'a répondit tu bouge ou je te fait bouger. Et après je l'ai un peu bousculé et...
- Quoi ? Hurla presque l' officier ahuri.
- Quoi ! Fit Monika.
- Vous avez commencé la bagarre?
- N'importe quoi. Je l'ai juste effleurer et la il m'a prit par le cou. J' étouffais mais avec mon genoux j'ai mis chaos ces testicules. Je ne crois pas qu'il pourra toucher une femme dans au moins un mois.

Frédéric ne pût cacher son sourire et éclata de rire en mettant une main devant sa bouche pour empêcher son hilarité de se faire voir par tous.
Monika se détendit en comprenant que ça ne servait a rien d'être froide avec l'homme devant lui. Il semblait gentil et poli. Ce dernier tenta tant bien que mal de mettre terme a son rire qui le rendait mignon. Pensait Monika.

- Mackay ? Appela une voix froide qui fit sursauter ce dernier.
- Oui sergent ! Répondit-il en se levant.
- Laissez la sortir. Ordonna-t-il d'un voix froide.
- Oui sergent. On a finit de toute manière.

Il se leva et Monika fit de même. Elle savait déjà que ses amis étaient là et elle en était heureuse. Enfin, Soufflait-elle.

Dehors, trois filles et deux garçons attendaient pieds ferme la sortie de leurs amie en fusillant du regard les officiers qui les regardait de travers. Manuela, une blonde croquante était perché sur ses hauts talons, une jupe en tailleur mettant en valeur sa silhouette et ses longues jambes de mannequin. Les officiers ne pouvaient s'empêcher de la mater sans réserve. Maria, une rousse, plutôt moyenne en taille, avait ses mains sur les hanches et sa tête se dandinait a droite a gauche. Ses petits tâches de rousseurs au niveau de son nez retroussé lui donnait un air angélique et bienveillante. C'était le pilier du petit cercle d'ami. Celle qui ramenait toujours ses amis dans le droit chemin lorsqu'ils s'égaraient.  Et enfin Maya, la petite rebelle. Cheveux teint en bleu et coupé court qui faisait ressortir à merveille ses yeux bleues. Des habits noirs et botte noir. Elle avait l'allure parfaite d'une rebelle. Elle n'était pas vu du bon œil vis a vis des officiers qui la regardaient d'un œil mauvais. Du côté des garçon, on avait Daniel et Miguel. Blond et brun. Les hommes du petit cercle d'ami. Miguel, le petit ami de Manuela et Daniel celui de Maria. Ils étaient toujours gentils et à l'écoute.