3~Bagarre....

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Dans le bar, 23h57..

Tout le monde sembla sous le choc de voir une femme levée la voix dans la salle qui grouillait de mâle imposant. Le soulard qui plutôt tenait la jeune Anaïs à ses pieds se leva en furie en laissant sa chaise tomber derrière lui. Il était imposant, une mâchoire carré, un crâne habillait par une masse noir qui faisait office de cheveux. Il secoua sa tête de droite à gauche faisant craquer ses muscles en fermant les poings fermement. Quiconque devant lui aurait fuit, mais Monika n'en fit rien. Au contraire elle dandina aussi sa tête en faisant craquer ses muscles les poings serrés. l'homme devant lui, bien que soûl semblait bien conscient de ce qui se passait. Cet analyse fit monter d'un cran une colère encore plus ténébreuse dans le creux du ventre de Monika. Elle le regarda d'un regard emplie de dégoût et de mépris. Les salles types, ça existait de partout. Pensait-elle.

- Bouge pétasse. Hurla l'homme en la regardant comme ci elle était une insecte qu'il pouvait écraser a coup de pieds.
- Non abrutis. Je ne bouge pas. Toi tu peux bouger si tu veux. Sors d'ici sale type.

Une petite main se posa sur l'épaule de Monika qui se retourna pour voir une Anaïs désemparée lui demandait quand même de ne pas faire de bétise. Elle fronça les sourcils pour lui faire comprendre qu'elle se fichait pas mal des répercussions de son intervention. Elle se devait de protéger l'honneur des femme comme elle l'avait promis.  Elle se retourna vers l'homme qui n'avait pas changé de position. Elle lui lança un regard encore plus meurtrier. Il fit de même. Sa pomme d'Adam refusait de rester sur place. Mais cela ne semblait pas déranger notre héroïne qui continuait à fixer l'homme soûl devant lui.

- Les gens de votre espèces ne devraient pas exister. Humilier des femmes c'est tout ce que vous savez faire. Entonna Monika d'une voix sombre.
- Et t'es qui d'abord pétasse. La PDG de l'association pour les droits des femmes ?

Des éclats de rire fusèrent dans toute la salle. D'autres se tentaient les côtes théâtralement et d'autres perdaient l'équilibre et se retrouvaient les fesses contre terre. Des imbéciles tous autant qu'ils étaient. Pensait Monika en les regardant d'un regard mauvais. Elle serra plus fort ses poings alors que ses amis travailleurs battaient en retraite. Elle leur en voulait un peu d' être à l'écart de l'humiliation qu'allait subir leur camarade mais comprenait aussi leur décision. S'interposer contre un homme soûl avait des inconvénients dramatique en tenant en compte qu'ils risquaient de perdre leur travail. Mais Monika avait vécu pire et elle avait survécu. Ce n'était pas la première fois qu'elle se confrontait a des salauds.

- Tu dégages ou je te fais dégager. Articula-t-elle a l'intention de l'homme.
- Tu bouge ou je te fais bouger.

Ils se défièrent du regard l'un plus sombre que l'autre. Personne ne semblait vouloir mettre a terme à cette échange, la tension était palpable. Les spectateurs restaient droits si on pu le dire et savouraient le spectacle. Prenant son courage a deux mains, Monika bouscula l'homme qui buta contre sa chaise à terre avant de se stabiliser pour ne pas tomber. Il regarda avec haine la jeune femme et d'une main ferme l'attrapa par le cou et serra très fort sa prise. Monika serra les dents alors que le soulard devant elle lui coupait le souffle. Il ne vit pas le coup venir tellement préoccupé a la regarder agoniser. Le genoux de Monika entra violemment en contact avec les parties intimes du soulard deux fois d'affilé. Ce dernier la relâcha en recula ses mains devant son pantalon comme pour se protéger d'un autre coup. Il sortit un cri bestial en se dandinant d'un pied a l'autre engageant une danse qui fit rire ceux qui étaient littéralement sous l'effet de l'alcool. Monika ne s'arrêta pas là, sachant d'avance que ça n'allait pas l'arrêter longtemps. L'homme vocifera des insultes perverses a l'encontre de Monika qui le retourna d'un coup sec. Elle le gifla mémorablement quatres fois, deux fois pour chaque joue. Des murmures s'élevèrent mais personne n'osait intervenir. La jeune femme bouscula une deuxième fois l'homme qui alla buter contre un mur près de la sortie. Alors qu'elle allait le faire sortir, un autre homme qui était à la même table que celui qu'elle frappait se leva brusquement, attrapa le col de la jeune femme par derrière et la tira vulgèrement. Monika tomba par terre et sa tête alla cogner le sol dur la faisant grincer des dents. L'homme monta au dessus d'elle ses jambes de part et d'autre de sa hanche. Ses mains s'attaquèrent a son haut essayant de la déshabiller. Monika le mordu jusqu'au sang. L'homme cria mais ne se dégagea pas pour autant. Il empoigna les cheveux bruns de la jeune femme et les lui tira vers l'avant en essayant cette fois de détacher sa ceinture. Monika cogita de droite a gauche, gesticula pour faire lâcher prise a son  bourreau. Mais tout d'un coup, un flash terrorisant passa entre ses yeux. Elle se revit elle, petite et un homme sur elle lui arrachant ses habits. Elle perdit son énergie et fit assaillie de douleur qui lui comprima le coeur. Elle ne pouvait plus bouger et la force dominant de son bourreau la faisait perdre espoir. Son courage était voué a l'échec comme toujours.

Anaïs se rendant compte que celle qui l'avait sauvé de l'humiliation allait a son tour subir les atrocités des hommes qui grouillaient la salle, senti son corps s'animait d'une adrénaline toute nouvelle. Elle s'arma de courage, attrapa une chaise et s'avança vers l'homme qui tenait son amie entre ses mains sales. Sans perdre un instant, elle fit écraser la chaise sur sa tête. L'homme tomba lourdement à côté de Monika en tenant sa tête entre ses mains. Anaïs lui donna un coup de pieds dans le ventre avant de s'assoir à côté de Monika en la secouant. Monika reprit ses esprits petit a petit, sortant du brouillard dans lequel elle était enfouit. Elle se sentait faible mais pour une fois, on l'avait aidé et non repoussé et elle en fut reconnaissante. Bientôt tous les hommes de la salle se mobilisèrent les uns titubant a gauche à droite comme des fous. Ils contractèrent leurs muscles en faisant savoir qu'ils allaient les frapper a mort. Les deux jeunes femmes reculèrent par instinct mais une barrière derrière elles les arrêta. Elles se retournèrent et se retrouvèrent devant leurs collègues armés de planches de boissons et de bouteilles. Les femmes comme les hommes.

- Dégagé. Ordonna la plus grande des servantes qui tenait une bouteille de whisky dans sa main. Sinon vous allez payé.
- On a pas peur bouffonne. S'exclama une voix trainante.
- Ah non? Fit Steve en contractant ses muscles plutôt bien développé. Alors que la guerre commence.

Un hurlement de combattant s'abattit sur la salle. Les servants contre les soûlards. Des coups fusèrent de partout. Les hommes qui étaient plus soûls n'eurent même pas besoin qu'on les touche pour qu'ils s'écrasent violemment au sol tellement ils n'arrivaient même plus a tenir debout. Les verres s'écrasèrent par terre et de l'alcool coulait a flot. Monika avait du sang qui coulait au commissure de ses lèvres suite à une gifle que lui avait donné un homme. Elle l'avait mis a terre a coups de planche et de pieds. Il allait avoir du mal à se lever. Se disait elle plus furieuse que jamais. Anaïs agrippait le coup d'un homme qui la souleva du  sol. Mais elle ne le lâcha pas pour autant grimpant dans son dos en le tenant plus fort. Ce dernier tourna sur lui même faisant tourner la tête de la jeune fille qui commençait a avoir un haut le cœur puissant. Steve aggripa l'homme par le cou et le fit tomber a terre en ratrappant au vol la jeune Anaïs qui ne tenait plus sur ses pieds. La bagarre transforma le bar en un champ de bataille. Tout avait été saccagé. Plus rien n'était a sa place. Beaucoup d'homme trônait par terre en gémissant sourdement. D'autres reprenaient leurs souffles en s'accroupissant ou en se tenant les jambes. D'autres tombaient sur les autres en riant comme des idiots. L'alcool faisait son effet. Mais tout d'un coup, les bruits cessèrent. La porte venait de s'ouvrir et tout le monde semblait paniqué même les soûlards. Des sirènes se faisaient entendre et des policiers étaient devant la porte armées jusqu'aux dents. Des soûlards essayèrent de passer la porte mais furent très vite arrêter par les policiers.

- Vous êtes tous en état d'arrestation. Cria une voix froide et connut de tous.
- Sergent connard. Murmura Steve complètement perdu.








Nouveau chapitre. Me voilà entrain d'essayer de plonger dans la vie de Monika... Hum... Je ne sais pas vraiment ou me mènera cette histoire. Mais je suis sûr que vos commentaires pourraient m'aider à m'orienter pour la suite... Ceci dit mes très chers, votez et commentez😥😥😘😘😘😘 donnez moi vos impressions et vos ressentiments...😍 Merci et à plutôt que tard pour un nouveau chapitre...

Les Couleurs De La HaineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant