Un.

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Histoire déjà finie comportant quinze chapitres ( vous avez la preuve sur snap que je mens pas mdr ) je posterai deux chapitres par jour je pense. J'espère qu'elle vous plaira :) 

Dites-moi ce que vous en pensez, car je me suis vraiment prise dans l'écriture de cette histoire, mais j'en suis pas spécialement fan et excitée de vous la montrer. x) C'est vraiment bizarre, le rapport que j'ai avec cette histoire. 

Bonne lecture ! 

P.S : RDR sera bientôt update ! 




             Amiel regardait au loin, l'air pensif et imperturbable, malgré tout le boucan que faisait ses amis. A vrai dire, il ne regardait pas dans le vide, mais plutôt une personne qu'il avait côtoyé quelques jours seulement et qui avait réussit à s'installer dans son cœur. Il n'arrivait pas à se le retirer du crâne, ce garçon le hantait. C'était comme s'ils étaient sortis un an ensemble et qu'il était malheureux car l'autre l'avait largué, c'était ce même sentiment qui le prenait. 

Il souffla en réalisant ses mots.

— Qu'est-ce que t'as, mon p'tit bonhomme ?

Amiel se tourna vers un gars de sa bande, Félix, et le regarda avec des yeux las. Il n'aimait pas ce type. Trop intrusif, veut trop se faire d'amis mais s'y prend beaucoup trop mal. Avant, il était un peu dans le même genre, toujours dans l'optique de se faire un maximum de connaissances, mais depuis qu'il avait changé de classe, il ne pensait plus qu'à Maël. A sa douceur, à son innocence, à sa timidité, à son visage angélique... 

— Rien, lâcha-t-il.

Félix suivit son regard pour tomber sur Maël.

— C'est pas le gars avec qui tu traînais en début d'année ? 

Amiel fronça les sourcils. Comment savait-il ça ? 

— Je connais certains mecs de sa première, quand ils m'ont vu avec toi, ils m'ont dit que tu t'étais vachement rapproché de lui et que tu étais pd, ils disent même que vous aviez baisé dans les toilettes dès le premier jour, balança Félix d'un air nonchalant. 

Amiel écarquilla les yeux, il venait de lancer ça devant ses deux autres amis, qui s'étaient arrêtés de parler pour écouter sa réponse. Il se leva et fusilla Félix du regard. 

— Et toi, comme un bouffon, tu les crois ? cracha-t-il. 

Il prit son sac et rentra dans l'établissement, les nerfs à vif. Il n'en revenait pas, on avait vraiment lancé ce genre de rumeurs sur eux ? Ca le mettait hors de lui, surtout que Maël n'était absolument pas ce genre de personne. Il l'avait pris une fois en voiture et ces connards en avaient déduit qu'ils couchaient ensemble ! 

Amiel se prit une cannette de soda et fila au foyer, là où personne n'allait. Il tira une chaise et s'assit dessus, les jambes écartées et la tête rejetée en arrière. Il avait envie de retrouver sa joie de vivre, son côté taquin et je-m'en-foutiste, mais il n'y parvenait pas. Il était obsédé par Maël. 

Pourquoi ? Comment, en quelques jours, en quelques phrases et sourires intimidés, l'avait-il attrapé dans ses filets ? 

Et puis, une idée éclaira soudainement ses pensées emmêlées : peut-être parce que Maël avait révélé une chose refoulée en lui ? 





Le miel attire le chat.Where stories live. Discover now