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;Ne sachant pas vraiment où aller, je me retrouve bientôt dans la grange. Les rayons du soleil dévoilent les particules poussiéreuses que contient l'air et je me sens outré de respirer ça sans m'en apercevoir. Je pose finalement les fesses sur une énorme meule de paille et retiens une grimace en sentant un pique traverser ma salopette pour me piquer la peau du cul.

C'est mieux que d'affronter Yoongi.

Sûrement oui. Je n'ai pas la force d'aller lui parler et ce n'est sûrement pas moi qui vais aller rétablir le contact. J'avais été naïf jusque là et j'avoue que j'espérais stupidement quelque chose.

«Qu'il aille se faire foutre...!»

Je crache ses mots à voix basse comme un enfant se plaignant après une dispute. Je balance mes jambes et du talons de mes bottes, je heurte inlassablement la paille qui amortit mes coups. Le soleil décline déjà mais je sais parfaitement que ce n'est pas encore l'heure de déjeuner. Je songe à m'assoupir quelques minutes où du moins, mettre mon cerveau en mode végétatif mais quelque chose m'interpelle. Un bruit, un couinement qui me parvient lentement aux oreilles. Un animal? Un chien. Puis je fais enfin le lien.

«Hada?»

Je me souviens soudainement de cette chienne avec son ventre rond comme pas possible. Je saute sur mes jambes et cherche partout autour de moi. J'ai l'impression que quelque chose se passe. Je bloque ma respiration et fait taire mes pensées pour pouvoir entendre le moindre son. Les cigales se déchaînent dehors, j'entends les cochons dans l'enclos d'en face puis enfin le gémissement en proie de douleur.

«Hada!»

Mes pieds suivent le son que mes oreilles entendent et je me trouve rapidement devant un grand panier posé méticuleusement sur un tas de foin. Hada m'observe de ses yeux inquiets, ses oreilles sont baissées et elle se tient dans une posture étrange mais qui l'aide à pouvoir expulser ses chiots plus facilement. Je m'affole.

Qu'est-ce que je devrais faire ? Appeler Yoongi?

Je prends sur moi, m'apprête à courir mais la future mère m'aboie dessus alors je m'arrête net. Ses yeux sont presque humains et je peux ressentir son stresse rien qu'en la regardant. Elle ne veut pas que je la laisse toute seule.

Je finis alors pas m'agenouiller devant elle et lui caresser tendrement la tête.

«D'accord, ma belle. Je vais rester avec toi...»

Hada semble à peine rassuré. Elle se remets à geindre.

«Tu dois encore pousser...tu vas y arriver.»

Je ne peux pas vraiment dire que j'ai de l'expérience dans le domaine des accouchements en général mais je sais qu'une fois le premier sorti, les autres passent plus facilement. Et surtout, les petits ne doivent pas avoir froid et quelques trucs primordiaux. Je lui masse gentiment le ventre, je sens ses petits s'agiter à l'intérieur et c'est comme si mon cœur fondait. Après de longues minutes à l'encourager, le premier pointe le bout de son nez. Je le recueil délicatement et soupire de soulagement en voyant qu'il couine. Hada coupe naturellement le cordon qui relie la poche dans laquelle il a grandi et je place le petit pleurnichard près d'elle en souriant. Elle le nettoie méticuleusement avant le retour de ses contractions.

Puis quatre autres naissent en parfaite santé. Hada s'apaise enfin et une énième caresse plus tard, je décide de prendre agilement le panier où reposent ses cinq petits pour les emmener dans un lieu plus accueillant.

«Ça va aller. Je les déplace juste dans ma chambre parce que c'est un meilleur environnement.»

Elle semble avoir comprit ce que je cherche à faire et cède à me suivre de près dans un autre endroit. Je finis par me retrouver dans ma chambre. Je pose doucement le panier près de mon lit puis soupire longuement. La journée va bientôt se terminer alors je devrais me changer.

Je me déshabille lentement, le stresse m'ayant vidé de toute mon énergie. Zieutant les chiots qui tètent leur mère, je retire mes grandes bottes -tant pis pour la propreté- et laisse ma salopette glisser sur mon corps encore transpirant.

C'est à ce moment précis que quelqu'un décide de se pointer à l'improviste dans la chambre. Mes yeux se tourne vers Yoongi qui semble gêné et je ne cherche même pas à cacher ma presque nudité.

«Qu'est-ce que tu fais là?

-J'étais venu t'expliquer quelque chose et mais tu n'étais pas encore là...

-J'ai saisit les grandes lignes alors-...

-Non! Hurla Yoongi hors de lui. Tu ne comprends pas!»

J'enfile mon short en ignorant son regard brûlant sur moi.

«Alors qu'est-ce qui m'a échappé?»

Yoongi hésite à répondre et dès qu'il ouvre la bouche, Hada arrive pour lui faire la fête avant de retourner avec ses petits. Le bleuté a l'air surprit.

«Oh bordel...est-ce qu'elle a...

-Elle a accouché dans la grange, je voulais te prévenir mais elle voulait que je l'assiste. Dis-je en fouillant dans mes affaires pour y extraire un t-shirt.

-T-Tu l'as aidé ?

-Il semblerait que oui.

-Hoseok je...»

Sa voix lorsqu'il prononce mon prénom m'est insupportable. Je déteste la décharge qu'il produit dans le bas de mon ventre, cette chaleur qui monte dans mes entrailles et cette envie rageuse qui me prend lorsque mes yeux passent sur son visage et vont se lorgner machinalement sur les courbes finement pulpeuses de ses lèvres.

Je déteste toutes ces choses qui me hurlent de le toucher et de le faire mien alors qu'il ne le sera probablement jamais.

«Hoseok tu m'écoutes?»

Yoongi se rapproche et me regarde l'air inquiet, je sursaute et esquive la main qu'il tend vers moi.

«Ne me touche pas! Je hurle sans pouvoir m'en empêcher.»

Mais Yoongi ne cède pas.

«C'est quoi ton problème? Tu te comportes bizarrement quand...oh...!»

Ses yeux convergent sur mon short et précisément sur la bosse qui le déforme honteusement. Je tire sur le bas de mon t-shirt et évite son regard.

«C'est quoi ça...Hoseok?»

J'ai beau ne pas le regarder, je peux l'entendre sourire. Il doit probablement rire de moi, pour lui, je suis un gosse plein d'hormones. Et cette situation ne fait que confirmer ses reproches.

«Hoseok tu-...

-Arrête de dire mon prénom...dis-je en serrant les dents.

-Pourquoi?

-Il sonne si érotique entre tes lèvres...»

Je lâche ces paroles d'une voix tremblante d'excitation. J'ose un coup d'œil vers lui et je rencontre ses yeux brûlants. J'analyse, complètement immobile, sa main qui vient se poser lentement sur mon érection.

«On va s'occuper de ça dans la chambre d'à côté. Suis-moi...»

Et là, mon cerveau disjoncte.












Je sais plus écrire des lemons et je flippe un peu de me faire supprimer une deuxième fois...

Mais pensez-vous que c'est nécessaire que j'écrive ce qui se passe ensuite?

Non pas que ça me dérange mais faites un effort de commenter ne serait-ce qu'un « oui » pour m'encourager..

On est pas bcp sur cette ff certes mais si vous lâchez des vues jvais finir par faire passer cette ff en dernière dans mes priorités

Désolé de mon petit coup de gueule mais j'ai tjr dit ce que je pensais

Sᴜᴍᴍᴇʀᴛɪᴍᴇ ༄SOPEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant