Chapitre 22: Bonheur conjugal (1)

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Je m'appelle Eren Ackerman et il y a quelques années, mon mari a changé définitivement ma vie mais... inutile de vous dire pourquoi?

Mais je dois admettre, que nous avons énormément vécu de choses ensembles.

Comme l'avait prédis Marco, Kenny n'a pas remontré signe de vie en 4 ans.

Mais outre ces temps difficiles pour les monstres, je suis entrain de passer les plus belles années de ma vie, et ce qui me réchauffe le plus, c'est qu'elles ne sont pas prêtes de se finir.
Livaï me fait voyager, rêver, je ne m'ennuie jamais avec lui. Pour les monstres, nous sommes un jeune couple.

Mais aujourd'hui, le 24 Août 1996, c'est un jour très important pour moi comme pour lui.

Pour l'instant,  je suis juste bloqué devant le boîte aux lettre de la ville avec mon manuscrit contre moi.

Je crois que j'ai un peu peur... Je n'aurais jamais cru qu'envoyer la version finale de mon manuscrit allait être aussi dur.

Je tourne plusieurs fois la tête avant de tendre le bras pour entendre le tas de papiers tombés lourdement, faisant écho dans la boîte métallique.

Je respire un bon, cette fois Eren tu seras écrivain! Après avoir pris 5 ans à écrire ce fichu bouquin. Je sens que c'est la bonne. Tout le monde m'encourage!

Je tourne les talons en laissant mon avenir à d'autre personne. Pour une fois, j'ai trouvé ce que je voulais faire!

Je rentre dans ma voiture et la démarre en vérifiant que personne ne me suis. Au cas où, je pose mon sac près de la place passager. Je regarde un instant l'arme sortir légèrement du sac, je la recouvre en le refermant.

Je retrousse du nez, on n'est jamais assez sûr.

Je recule puis pars en direction de chez moi avec la mauvaise habitude de trop regarder dans le rétroviseur, pour savoir si quelqu'un me suivait.

Livaï a voulu installé un portail automatique pour pas que d'autres personnes puissent entrer dans la propriété. On n'a jamais eu de problème jusqu'à lors.

Je souris bêtement, comblé en passant le panneau "propriété privée".

Je me gare près de la voiture de mon mari et sors d'une facilité affligeante tous les sacs de courses avec une seule main. Il est à peine 9h du matin, pas sûr que Livaï se soit rendu compte que je suis parti.

J'ouvre la porte de ma maison, encore avec ce sourire sur le visage.

Ténèbres du sort [Riren]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant