Douzième

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Subjuguée.



Je n'ai plus les mots pour décrire cette vague émotionnelle qui me submerge et m'enivre.


Je suis ce bateau amarré à ses bras, tandis que la vague sentimentale m'emporte et me tue.



Gabriel se tient face à moi. Le soleil le mitraille de ses rayons ocres et blonds, et j'ai l'impression d'assister à la naissance d'un souvenir. Pourvu qu'il ne s'échappe pas dans la nébuleuse des moments vécus.



Torse nu, ses muscles saillent sous les sillons lumineux qui le canardent de leur lumière presque chimérique.




Beau est, à cet instant, un euphémisme. Parce que Gabriel est cet archange qui descend du ciel. Intouchable. Irréel. Impensable.




Une violente chaleur irradie soudain mon corps désireux, et je me délecte de cette sensation de plénitude onirique.

Le teeshirt de Gabriel git au sol, tel le souvenir de notre tension qui s'écrase, se ramasse et se meurt, tandis que la passion prend le dessus, dévastatrice.


Gabriel me prend la main, puis remonte la sienne le long de mon bras. Mon corps n'est plus qu'une zone érogène tandis que je me liquéfie sous les martèlements du désir.

Dans ses yeux, j'vois des promesses ensoleillées qui me réchauffent le cœur.

Sa bouche se pose partout, et je meurs subitement avant de renaître sous la puissance de l'émotion.

La brûlure que me laisse chacun de ses baisers est pareille à la piqûre du camé : mortelle, ravageuse. Merveilleuse.

D'un geste adroit, il me renverse sur le lit et se retrouve rapidement au dessus de moi. Mon coeur court et mon corps souffre sous ces milliers de papillons voraces qui me déchirent les tripes et me livrent au bonheur.


- Je... j'ai jamais fait ça, avant, bredouille-je, hésitante.



Gabriel m'embrasse au coin des lèvres, sur le cou, descend jusqu'à ma clavicule exposée avant de me chuchoter à l'oreille :


- Je vais t'apprendre Céleste. Et tu vas adorer ça.


Ses yeux noirs me foutent en l'air et me bousillent le cœur. Et son odeur, son odeur. Le mélange discret d'une fougue absolue et d'une féminité à peine perceptible. Le charme discret qui t'envoûte et t'enflammes.


Sa main remonte sous ma robe, me laissant pantelante. Je frémis et me mord la lèvre sous les pulsations de mon cœur qui n'en peux plus. Lentement, il retire le tissu qui se retrouve par terre, gisant parmi les affres de la passion.

Sa bouche veut tout, et elle prend mon corps comme elle a prit mon cœur. Un baiser, et c'est déjà le bordel dans ma tête.

Moi, j'le regarde, fascinée par ce petit rien qui lui donne tout. Cette fossette, ce rire, ce regard. Et la noirceur de ses yeux est telle que lorsqu'elle rencontre la lumière de mon corps, elle explose en une nuée de petites étoiles qui me fusillent le cœur.

Les avant-bras de part et d'autre de mon buste, il parsème mon ventre de baisers. Puis, il remonte, remonte, remonte, si lentement que je sens toute la tension dans mon bas ventre imploser avant de se propager à la vitesse du son dans tout mon corps.





J'ai chaud.





J'ai froid.






Bordel dans mon cœur.






Soudain, il suspend ses baisers. Son regard parcourt mon corps. Et c'est comme s'il découvrait la huitième merveille du monde et la boite de pandore à la fois. Un sourire fend ses lèvres lorsque ses yeux rencontrent les miens.


Un regard à mon soutient gorge, et la seconde d'après, il git au sol. Ma poitrine est exposée, et je suis explosée par la violente décharge qui m'irradie l'échine lorsque Gabriel pose ses lèvres sur mon téton. Sa bouche mordille, suce, embrasse mes seins. Et je ne suis plus, noyée sous l'ardeur du sentiment, de l'envie, qui me dévore et m'anéanti.






Et









Je














Meurs.



Quel sentiment, la passion, lorsque brûlante, elle exalte les corps et décuple l'émotion !



Gabriel est le feu dans lequel je me consume, et je me délecte de sa bouche partout sur moi. De ses lèvres qui subliment mes imperfections.




- Céleste, soupire-t-il entre deux baisers, tu me rends fou.









Et le soleil crevant les persiennes, ornant la chambre d'une lumière dorée.






Renversante.

















....



00h35, l'heure du sensuel.


Qu'avez-pensé de ce chapitre ? Je ne suis sûre de rien, j'ai l'impression que ça ressemble à une liste un peu mal foutue. C'est la première fois que j'écris une scène aussi détaillée et j'avais archi peur d'écrire un truc du genre : « Trop bonne la meuf. J'la baise sur mon clic clac et tic tac elle crie quand ça fait boum boum dans sa culotte en feu. Tro bèl la go, elle et moi c'est pour la iv. Xoxo. »

Bon j'exagère mais pas loin 😭 donc partagez vos émotions, je suis impatiente de lire vos avis !






À très vite pour la suite ✨

Toile de JuteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant